E HANDBOUND AT THE OFUNIVERSITY TORONTO PRESS T-y^ \.v^ il ' '^ ^^^î1 ' La Citadelle, la Terrassb Dufferin et le Château Frontenac. I Son site incomparable ' 'Watura fortis. ... et pulchra. E pittoresque est rarement l'œuvre de l'art seul c'est; la nature qui est la grande artiste dans ce genre particu- lier du beau. C'est elle qui, sans compas, ni ciseau, ni pinceau, construit, sculpte et peint, à chaque pas, des œuvres merveilleuses de pittoresque et de beauté. Pour qu'une ville, qui est l'œuvre de l'homme, soit pittoresque, il faut donc que la nature soit venue à son aide, et lui ait donné des eaux qui la baignent, et des montagnes ou de hautes collines qui l'élèvent au-dessus du niveau commun. Aussi les villes bâties aux bords de la mer, d'un fleuve ou d'une rivière, d'un grand lac,ou ou tout au moins sur des collines élevées, sont-elles les seules vraiment pittoresques. La montagne la villeest à ce qu'est le piédestal à la statue. Bile lui est nécessaire pour voir et être vue. Les grandes eaux lui servent miroir,de l'arrosent, la purifient, l'abreuvent, lui donnent le mouvement, la vie, et une grande variété d'aspeéls. Otez la mer à Naples, et le Bosphore à Constantinople ; nivelez les collines où s'étagent les frontons et les dômes de Rome, et villesces n'auront plus ni caraélère ni beauté pittoresques.