Recherches anatomiques sur l ombrelle de la Méditerranée ..
158 pages
Français

Recherches anatomiques sur l'ombrelle de la Méditerranée ..

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
158 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Il)' 1 BIBLIOTHEQUE ffïOLU DESDE L'ECOLE HAUTES ETUDES SECTION DES SCIENCES NATURELLES • TOME Kl ARTICLE N" 6 RECHERCHES ANiTOMÏQUES SUR l'OimiLE DE lA lÉDITERRAÎE THESE SOUTENUE A LA FACULTÉ DES SCIENCES DE PARIS l'obtention du GRADE DE DOCTEURPOUR ÈS SCIENCES NATURELLES PAR 11. QastoivMOQIJIM-TAWDOW LABORATOIRE DE ZOOLOGIE DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE DIRIGÉ PAR M. LE PROFESSEUR LESPÉS PARIS VICTOR MASSON ET FILS PLACE DE L'ÉCOLE-DE-MÉDEONE 1870 > RECHERCHES ANATOMIQUES SUR L'OMBRELLE DE LA MÉDITEKHANÉE Par 11. Ciiiiitoii 110UR L OMBRELLE DE L.\ MEDITERRANEE. 5 Cette singulière anomalie l'embarrasse beaucoup : aussi, a la fin de son travail, revient-il sur ce point et passe-t-il en revue toutes les raisons qui portentle à penser que l'animal qu'il a vu n'avait pas été altère. Lamarck, auquel il fit part de ce fait, émet de grands doutes sur son exactitude, et, dans sour la première fois dans le Dictionnaire des sciences naturelles, et qui représente la face inféri,eure du pied avec la coquille qui repose sur lui. La seconde partie de son mémoire est consacrée à l'anatomie. II donne quelques détails sur la forme et les rapports du tube digestif et du foie, qui s'ouvi-e, suivant lui, dans l'estomac par quatre grandes ouvertures, mais il ne parle pas des glandes salivaires, ni de la structure du bulbe.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 20
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Extrait

RECHERCHES ANATOMIQUES SUR L'OMBRELLE DE LA MÉDITEKHANÉE Par 11. Ciiiiitoii 110UR L OMBRELLE DE L.\ MEDITERRANEE. 5 Cette singulière anomalie l'embarrasse beaucoup : aussi, a la fin de son travail, revient-il sur ce point et passe-t-il en revue toutes les raisons qui portentle à penser que l'animal qu'il a vu n'avait pas été altère. Lamarck, auquel il fit part de ce fait, émet de grands doutes sur son exactitude, et, dans sour la première fois dans le Dictionnaire des sciences naturelles, et qui représente la face inféri,eure du pied avec la coquille qui repose sur lui. La seconde partie de son mémoire est consacrée à l'anatomie. II donne quelques détails sur la forme et les rapports du tube digestif et du foie, qui s'ouvi-e, suivant lui, dans l'estomac par quatre grandes ouvertures, mais il ne parle pas des glandes salivaires, ni de la structure du bulbe." />

Il)'
1BIBLIOTHEQUE
ffïOLU
DESDE L'ECOLE HAUTES ETUDES
SECTION DES SCIENCES NATURELLES
• TOME Kl
ARTICLE N" 6
RECHERCHES ANiTOMÏQUES
SUR
l'OimiLE DE lA lÉDITERRAÎE
THESE
SOUTENUE A LA FACULTÉ DES SCIENCES DE PARIS
l'obtention du GRADE DE DOCTEURPOUR ÈS SCIENCES NATURELLES
PAR
11. QastoivMOQIJIM-TAWDOW
LABORATOIRE DE ZOOLOGIE DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
DIRIGÉ PAR M. LE PROFESSEUR LESPÉS
PARIS
VICTOR MASSON ET FILS
PLACE DE L'ÉCOLE-DE-MÉDEONE
1870>
RECHERCHES ANATOMIQUES
SUR
L'OMBRELLE DE LA MÉDITEKHANÉE
Par 11. Ciiiiitoii 110<||J1X-TA.\D0^'.
des Mollusques a étéL'embranchement dans ces dernières
d'un grand nombre de travaux.années l'objet Depuis l'époque
Cuvier renouvela la zoologie et lui ouvrit des horizons jus-où
inconnus, en montrant que tout((u'alors essai rationnel et
durable de classification devait être basé sur les études anato-
mifiues, une foule de naturalistes, se pénétrant de celte pensée,
scruter avec ardeur lesse mirent à mystères de l'organisme.
On reconnut qu'il ne suffisait pas comme autrefois de décrire
les formes extérieures de l'animal, mais qu'il était nécessaire
d'observer soin jusqu'aux plusavec petites particularités de sa
structure, et que c'était en combinant les notions ainsi acquises
l'ensemblesur des appareils organiques que l'on arriverait à saisir
les véritables rapports des êtres et à grouper ceux-ci suivant leurs
affinités naturelles.
Les progrès que les sciences zoologiques ont accomplis sous
impulsioncette féconde sont une confirmation éclatante de la
justesse de ces vues. De nos jours, les travaux se sont multipliés,
les recherches ont gagné en pi'écision, mais la manière de
procéder est restée Illa môme. n'y aurait qu'à citer les noms
des naturalistes contemporains les plus distingués pour rappeler
les heureux résultats qu'elle produits. C'esta là ce qui explique
et ce qui justifie l'importance qu'on attache aux monographies
anatomiques soit d'une espèce, soit d'un organe; et c'est à ce
titre que celle dun grand Gastéropode marin tel que l'Ombrelle
olfriim'a paru une certaine utilité. forme bizarreLa de l'ani-
mal, la singulière méprise dans l'illustrelaquelle de Blainville
laest tombé au sujet de coquille, enfin le [letit nombre de tra-
— ^°H. ÉTUDES. — se. NAT. III. ART. (iii. IKI^IIIM-TAUDOM.2 . ,
lui a consacrés, et qui n'en ont fait connaître que lesvaux qu'on
principaux, parfois môme contradictoirement, indiquaienttraits
intéressanteschamp d'études à entreprendre, une lacuneun
: c'est que j'ai essayé de faire la mesureà condjler ce dans de
forces.mes
remarquable, en effet, que l'organisation l'Ombrelle,Il est de
la coquille se trouve depuis longtemps dans les col-dont toutes
lections, ne soit encore que peu connue. La raison en est dans
l'extrême difficulté de recueillir un animal qui vit dans des
assez restreintes et dans des profondeurs qui ne sontlocalités
jamais moindres de dix-huit à vingt brasses. Si, à ce point de
vue, j'ai été plus favorisé que mes devanciers, si j'ai pu me
individus considérable pourprocurer des en nombre assez
une monographie complète, le dois la créationaborder je à
d'un laboratoire de recherches près la Faculté des sciencesrécente
de Marseille mais c'est grâce surtout à la bienveillance inépui-;
mis à ma disposition res-sable qui a le matériel de pèche et les
sources de l'établissement.
Qu'il me soit permis d'exprimer ici ma vive reconnaissance
Féminentenvers directeur du laboratoire, M. le professeur
qui bien vouluLespès, a guider mes premiers pas dans l'étude
des sciences naturelles, encourager quimes efforts, et s'est tou-
jours montré pour moi le plus amisaffectueux des en même
temps que le meilleur des maîtres.
Ce mémoire est divisé en cinq parties. La première contient
un exposé historique des travaux déjà existants sur les deux
espèces méditerranéenne et indienne. Dans la seconde j'ai donné
une description minutieuse de l'espèce sur laquelle ont porté
mes recherches, et j'ai rassemblé tous les détails que j'ai pu
recueillir sur ses mœurs et sur les moyens de la pêcher. Les trois
derniers chapitres sont entièrement consacrés à l'étude des
appareils organiques groupés, suivant l'ordre habituel, en appa-
reils de nutrition, reproductionde et de relation.
ARTICLE N» 6.5SUR l'oMBRELLE DE LA MÉDITERRANÉE.RECHERCHES
CHAPITRE PREMIER.
HISTORIQUE.
rapport Favauiie, le premier auteur qui aitLinné est, au de
Musœum Tessinianum,figuré l'Ombrelle Dans le publié(1).
la coquille vue par dessus et vueen 1753, il représente par
dessous, et en donne une très-courte description sous le nom
cVOperculatimi levé. Il ajoute qu'elle appartient à un genre
naturœ,inconnu. Dans son Sijstema il ne crut pas devoir l'ad-
beaucoup plus tard que nousmettre et ce n'est que la trouvons
;
mentionnée en deux endroits différentsdans l'édition que Gmelin
dans l'un Patelladonna de cet ouvrage, appelée sinica et dans
l'autre Patella umbellata Sa provenance est en(2). outre soi-
gneusement indiquée.
L'abbé Dugast fit paraître en \ 767 un Catalogue raisonné et
systématique des curiosités de la nature et de l'art qui composent le
cabinet de M. Davila Dans le chapitre de cet ouvrage(3). où sont
énumérés Patellesles Lepas ou à coquille simple et entière, il
consacre quelques lignes à la description d'un Lepas des Indes
très-rare, qu'il propose de nommer Parasol chinois. Le dessin qui
accompagne sa description est très-semblable à celui du Musœum
Tessinianum.
plupartLa des grands traités de conchyliologie de l'époque,
tels que ceux de Martini Glienmitz Favanne((3).(/i), con-(5),
tiennent des dessins et des descriptions plus ou moins exactes de
l'Ombrelle indienne, calquées les unes sur les autres, et qui ne
renferment aucun détail nouveau. Tous, du reste, jusqu'à
Lamarck, la rangent parmi les Patelles ou Lepas sans trou.
Voy. Linné, Musceum Tessinianum, tab.1753, p. 116, VI, lîg. 5, A et li.(1)
Voy. Sijdema nuturœ, cura J. F. Gmelin, 3705, n° C7,(2) 1789, p. et
3720, n° 146.p.
Voy. Catalogue systématique et raisonné des curiosités de la nature et de l'art(3)
quicomposent le cabinet de fig-.M. Davila, 1707, t. I, p. pi. 2, A.78,
Martini,Voy. Neuc Systemati^ches Conchylien-Cabinet, t. Il, t(4) 769, 103,p.
taf. fig. 144.6,
Voy. Gheninitz, NeueSystematisches Conchy t. X,(5) 1788, p. 341,
n°^ 1645'cl 1640, taf. 169.
—Voy. Favanne, Cataloyue systématique et raisonné^ 1784, p. 35 et a" 143.(6)
(3*=Conchylioloyie édition de l'ouvrage de Dargenvillc), 1780, t. I, pi. H.p. 525, 34,9I0QII\-T\\I»0\.G.4
dans son Sijslème des Aniinaur sans vertèbres (l),Lamarck,
ilau genre Acarde, dont avait enlevé les Sphérulites. lel'apporta
Mais, plus tard, quandParasol chinois. il fut reconnu que les
qui formaientsoi-disant coquilles j^our Conimerson et Bruguièro
du genre n'étaient autre chose que desle type épiphyses de ver-
grands iltèbres dorsales de Cétacés, en retira le Parasol chinois
cette espèce, jusqu'alors la seuleet créa pour connue, le genre
Ombrelle, qu'il plaça à côté des Pleurobranches dans sa division
Semi-Phvllidiens. Il v jois^nit dans la suite une secondedes
du golfe ("i).provenant de Tarenteespèce
genre fut adopté par Cuvier dans la seconde édition de sonCe
Règne animal (3).
arriver Blainville pourIl faut à de trouver les premières
l'organisation de l'Ombrelle. il ennotions sur Jusqu'ici n'est
uniquement question dans les auteurs coquille.effet que de la
Blainvillle. dans un voyage qu il fit à Londres, eut occasionDe
individude voir et de disséquer un conservé dans l'alcool de
VU. indica, que possédait le Muséum britannique et que son
avait misami, le docteur Leach, à sa disposition. De retour en
il publia le résultat de ses recherches en 1819France, dans le
de la Société pliilomathique.Bulletin et plus tard en fît paraître
un extrait accompagné de trois dessins dans le Dictionnaire des
naturelles dans son Traité de malacologiesciences et (Ji).
mémoire, il commence pardonner uneDans ce description de

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents