Recueil des expressions vicieuses et des anglicismes les plus fré quents [microforme]
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> RKOTTEIIi t\\V DES • EXPRESSIONSVICIEUSES DESET ANGLICISMES PLUS FEÉQUENTS.LES />^^ ^/^^^^^ Pdr un Membre la Sociétéde Typographique de Québec, QUÉBEC, IMPRIMÉ PAR E. R. FRÉCIHTTE, Rue La21, Montagne, Basse-Ville. 1860. - ^\ » . 7^ •• T '.J - ' f f1 •r i 1 > ». j. -^ ' i it ."• ?' ^ !;> •' ^' ' i '•.--- »f " 1 . . . . , ^ '--.-..' " .'-s . : Il V i * ' r j-- . . . . ; • - BED. L'on appelle hed^ à Québec, le meuble qui sert à la fois de lit et de banc; banc-lit est le nom ^^*.français de meuble. • . *^i ;>''^^'' . iîi>Tobjet dont il est question. BOOME. Cemot est employé par nous, mais un peu francisé, car l'on dit bô?ne pour désigner une ESTACADE FLOTTANTE OU BARRAGE CU dcdaUS du- -—-quel l'on tient du bois en flotte. \ LesBOW-Sx\W. Scie a chantourner. me- nuisiers et ébénistes désignent toujours cette scie par son nom anglais. . .. ^ :-^^BRAOE(^-^^). Accolade. 11 :-/.n-Ui.. BRACE (TO). Poser des bandages de fer en de- dans de l'avant d'un navire. C'est ce que les char- -f-f''- jiî:?1pentiers appellent à tort brécer, BRAID. Bordures de robes de femmes. Mille- RET est le nom français de cette bordure, que nous appelons indifféremment hraid ou miret; mais il est facile de voir que ce dernier mot est la corruption de MILLERET, .,, , BOUCHARDis.

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Poids de l'ouvrage 2 Mo

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•' ^' ' i '•.--- »f " 1 . . . . , ^ '--.-..' " .'-s . : Il V i * ' r j-- . . . . ; • - BED. L'on appelle hed^ à Québec, le meuble qui sert à la fois de lit et de banc; banc-lit est le nom ^^*.français de meuble. • . *^i ;>''^^'' . iîi>Tobjet dont il est question. BOOME. Cemot est employé par nous, mais un peu francisé, car l'on dit bô?ne pour désigner une ESTACADE FLOTTANTE OU BARRAGE CU dcdaUS du- -—-quel l'on tient du bois en flotte. \ LesBOW-Sx\W. Scie a chantourner. me- nuisiers et ébénistes désignent toujours cette scie par son nom anglais. . .. ^ :-^^BRAOE(^-^^). Accolade. 11 :-/.n-Ui.. BRACE (TO). Poser des bandages de fer en de- dans de l'avant d'un navire. C'est ce que les char- -f-f''- jiî:?1pentiers appellent à tort brécer, BRAID. Bordures de robes de femmes. Mille- RET est le nom français de cette bordure, que nous appelons indifféremment hraid ou miret; mais il est facile de voir que ce dernier mot est la corruption de MILLERET, .,, , BOUCHARDis." />

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t\\V DES
• EXPRESSIONSVICIEUSES
DESET
ANGLICISMES
PLUS FEÉQUENTS.LES
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Pdr un Membre la Sociétéde Typographique de Québec,
QUÉBEC,
IMPRIMÉ PAR E. R. FRÉCIHTTE,
Rue La21, Montagne, Basse-Ville.
1860.- ^\ » . 7^
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Tel qu'il est, ce recueil est loin de la per-
fection que l'on seraiten droit d'exiger, s'il était
sorti de mains plus habiles; mais il n'en est
pas moins un acheminement vers une œuvre
plus complète en ce genre, et le compilateur
que tout de même il atteindra lebut qu'ilcroit
propose : attirer l'attention dupublic franco-se
canadien sur le danger que court'l'idiomefranc
laien Canada, en démontrant jusqu'à quel
point il est déjà défiguré par les anglicismes et
les termes corrompus qui s'y sont introduits.
Cebut sera-t-il dépassé ? Ce modeste travail
porte-t-il en lui le germe de la réforme qiie
tout patriote sincère doit désirer ? Nous le
souhaitons. Mais, pour que cette réforme sa-lutaire se réalise, il faut le concours actif de
tous les amis de l'éducation, et de tous ceux
qui croient à la possibilité de conserver la
fe-langue française en ce pays. Ce concours
ra-t-il défaut? A cette question nous n'hési-
tons pas à répondre négativement. A notre
avis, jamais Canadien d'origine française ne
refusera de coopérer à une œuvre aussi patrio-
tique, que celui qui en est le promoteur soit
ou non un artisan.
Entre les mains des instituteurs, et comme
aide-mémoire, recueil pourrait contribuerce
pour une bonne part au succès de cette ré-
forme, qui ne pourrait radicalement s'opérer
pour le momentque parmi les élèves de nos
écoles françaises.
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RECUEIL
EXPRESSIONS VICIEUSES DES ANBLiCISHESET
LES PLUS FRÉQUENTS.
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ALLÉGUÉ. Ce participe est souvent transformé
substantif,en et cela inutilement, vu que nous avons
»
le mot ALLÉGATION.
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ALLSPICE. Poivre de la Jamaïque.
AMARRER. Expression maritime très répandue
parmi les classes ouvrières, car, généralement elles
amarrerdisent au lieu d'attacher des souliers, une
coiffure, etc. Nos écoles seules pourraient parvenir à
expression, ainsifaire disparaître cette mauvaise que
beaucoup d'autres, en mettant leurs élèves en garde
; ;: i;^ ^contre elles.
proposition, mo-AMENDEMENT. Faire une une
diration en amendement. Cette manière de est
anglaise et il faut direincorrecte. Pour êl^e exact :
proposition,Faire une une motion par voie ou sous
FORME d'amendement.ANGLIFIER. Verbe anglais francisé. Le rerbe
français correspondant est angliciser. î
APPLICATION. Comme ce mot a beaucoup
d'acceptions, nous nous bornerons à démontrer dans
quels cas lui prête, mais à tort, la même signifi-on
fairecation français qu'en anglais. S'agit-il deew
une demande, une requête, etc., presque invariable-
faire application.ment l'on dit : j'ai fait ou je vais
En consultant le dictionnaire, l'on se convaincra que
Ton fausse l'acception de cemot en l'employant ainsi.
APPOINTEMENT, APPOINTER. En anglais,
ces deux mots signifient Nomination à quelque em-
ploi, mais dans notre langue, appointements signifie
Le salaire d'un employé, et appointer, Donner
des appointements. Ces deux mots sont très sou-
employés leurvent dans signification anglaise par
nos hommes de profession c'est pourquoi nous les;
insérons ici, les prianttout en d'éviter cette faute.
APPROPRIATION. Ce mot nedésicrne quel'ac-
^
tioD de s'approprier, d'accaparer une chose. C'est
donc à tort qu'on le voit figurerdans les documents
et journaux publics, pour désigner une somme d'ar-
gent affectée à quelque objet, ou un crédit voté par
législaturela ou par des corporations. Pour être
exact, il faut dire : vote d'argent, vote d'un crédH,
ou bien somme: ou destinée à quelque fin.affectée
fauteLa même se répète pour le verbe APriiOPRiER,8
qui a uii6 m ception de plus que son eubstantif
;
uneexemple : somme appropriée (c'est-à-dire pro-
portionnée) aux besoins, aux circonstances. Il ay
foisdonc barbarisme chaque qu'on lit ou qu'on en-
tend dire qu'une somme a été appropriée^ au lieu
de votée, appliquée ou destinée à des travauxaffectée^
ou autres fins.
ARGENTS. C'est à tort que nous écrivons sou-
vent ce mot au pluriel, et cette erreur vient encore
de l'anglais, qui dit moneijs, mot qui signifie de-
•niers ou ESPÈCES. .
* AVANCÉ. Nous faisons encore erreur en em-
ployant substantivement fairece participe. C'est
qu'il faut dire, non faire unune ASSERTION et
avancé, .. . , .
BACHELIER. Par ce mot, l'on désigne souvent,
mais à tort, le garçon ou le célibataire.
BADRER. C'est encore un mot anglais francisé,
et assurément il n'est pas un des moins ridicule, sur-
tout lorsqu'on dit : c'est hadrant ! Nous avons
les épithètes d'EXNUYEUx, de fatigant, voiremême
de SCIEUR, qui rendent parfaitement Tidée ha-de
drer pourquoi donc ne pas nous en servir ?;
BAILLER. Vieux mot qui signifiait Donner et
qui n'est plus usité qu'au palais, et encore l'est-il ra-
campagnesrement mais dans nos il est encore;journalier, bien qu'il soit difficiled'un emploi de le
il aujourd'hui corrompu. Dansreconnaître, tant est
transactions, nos paysans disent : jevoustoutes leurs
telle chose, au lieu de bailleraiharerai tant pour
Lcs instituteurs seuls sont en me-ou DONNERAI.
génération qui grandit desure de corriger la ce dé-
faut.
Lieu délestage.BALLAST GROUND. de
BANDE DE MUSIQUE, BANDE MILI^
TAIRE. Désignations empruntées de l'anglais par
avonsnous, tandis que nous celles-ci, qui valent
debeaucoup mieux : Cor]^^ musiciens, Musique de
régiment
r ....
BANK. Banc du pressier. banc surmon-Ce est
té d'un pupitre sur lequel on place le papier à im-
primer.
BARAUDER. Les ouvriers disent souvent ba-
rauder lieu de virer ou tournerau quelque chose
bout pour bout.
BARDA. Qui peut dire d'où vient ce terme, dont
classes ouvrières,les particulièrement lesfemmes, se
ranger,servent au lieu de nettoyer ou faire lk
MÉNAGE? La disparition de ce mot barbare est
grandement désirer.à
BARDEAU. Terme d'imprimerie synonime de
casseau. C'est une réserve, distribuée comme lacasse, dans laquelle on survide les sortes surabon*
dantes. C'est ce que nos typographes appellent la
casse defonte. ,
BARLEY. Rarement Ton désigne ce grain par
son nom français, et pourtant le mot orge est bien
connu. Peeled barle y orge émondé pearl harley^j/ ;
orge perlé.
BARRE. Ici laisséencore, nous avons s'intro-
duire dans notre langage certaines acceptions que
l'anglais seul doit à mot, erreurreconnaître ee que
nous allons relever indiquant les deuxen cas où
nous avons à tort acceptions. Leadopté ces mot
anglais ôar, dans le cas il signifie banc desoù
ACCUSÉS, est adopté par tous nos avocats français,
"car toujours nous les entendons dire : le prison-
nier à la harreP II est bon, toutefois, de remarquer
le soin qu'ils ont pris de le franciser, en écrivant
barreharre au lieu de bar,—L'autre cas où est mal
appliqué, voulonsc'est lorsque par lui nous désigner
le COMPTOIR ou la buveite d'une auberge.
BARRÈNE. Jeu d'enfant qui consiste' en une
craie,manière d'échelle tracée avec de la dans la-
quelle on marche à cloche-pied, en poussant avec
françaisle pied une espèce de palet. Le nom de ce
jeu est MÉRELLE OU MARELLE.
BARRER. Barrer une porte peut se dire lorsque
cette porte se ferme au moyen d'une barre mais si;6
elle se ferme à la clé, il sera plus logique de dire
f
.porte FERMÉE A CLÉ que porte barrée. >
BED. L'on appelle hed^ à Québec, le meuble qui
sert à la fois de lit et de banc; banc-lit est le nom
^^*.français de meuble. • . *< .ce
BELT. d'étoffe.Ceinturon Je cuir ou
BILL OF LADING. Connaissement. Ce mot
est assez connu, mais nos m

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