La lecture à portée de main
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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 16 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 68 Mo |
Extrait
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ROUEN. Impr. de Nicf.tas PERIAUX,
rue de la Vicomte, w' 55.,
REVUE
ROUEN.DE
TROISIEME.TOME
ROUEN
AU BUREAU DE LA REVUE DE ROUEiN.
K?(, RUE DE LA Vir.OMTI^:.
185i.miijESSAI
SUR LA REFORME PHILOSOPHIQUE ET LITTERAIRE
EN FRANCE,
19e3u 0tèrle.
Iir ARTICLE.
la raisonLa théorie de donnée par M. Cousin n'est, aux
Lherminier quun amas de contradictionsyeux de M. , et,
français malgré sa pénétration profonde etle philosophe ,
vive intelligence, serait tombé dans Vétrange illusion desa
des termes enfin ilvouloir accoupler incompatibles , se;
plagiaire pour produire un système absurde. Ilserait fait
rare , dans les discussions scientifiques de rencontrerest ,
une critique aussi amèrc , et nous avons pris soin de citer
propres expressions , de peur qu'il ne vînttextuellement ses
à quelqu'un la pensée de nous taxer d'exagération.
avisé prendre à Fitclie la précisionSi M. Cousin se fût de
la spontanéité a \\é.^iA\didu moi à Schelling y réflexion ,^
pour, du tout ensemble, fabriquer une théorie, sans peine
et sans frais, il serait infailliblement arrivé à une œuvreRÉFORME PHILOSOPHIQUE«
Lberminier affirme qu'àet inintelligible. Aussi M.bizarre
n'a compris la tliéoriedeM. Cousin l'éloquenceParis personne ;
obtenant du public grâce pour son ontologie.du professeur lui
merveille : mais tenons pour certain alors que la fouleCest à
intelligente qui se pressait autour de la cbairestudieuse et
ce professeur accueillait avec transport ce qu'elle nede
pas. Berlin, néanmoins, au dire du critique,comprenait A
il en était tout autrement, et les penseurs d'outre-Rbin
gardaittrouvaient téméraire et frivole la doctrine qu'on se
de concevoir en France tout exprès , sans doute pourbien , ,
l'applaudir sans inconvénient.
Quoi qu'il en soit de ces assertions singulières dans les-
,
quelles plus d'un bomme impartial regrettera trop de suffi-
sance et de légèreté, voyons si des termes incompatibles sont
accouplés , si des contradictions sont accumulées dans le
système de M. Cousin.
Il part de la conscience individuelle pour arriver à la raison
impersonnelle à l'absolu. Et où est donc le vice de cette,
métbode ? En descendant dans la conscience, nous apercevons
que le sentiment nécessaire des vérités fondamentales esty
empreint que les sontconceptions essentielles de la raison
;
à elle et non à nous , et que nous ne pouvons les cbanger
comme nous cbangeons à cbaque minute nos résolutions
quiet nos volontés. C'est là nous l'avons dit déjà ce, y
l'identité du genre bumain et si cet enseignementconstitue ,
nous vient de la conscience c'est par la conscience que,
nous nous élevons à la raison impersonnelle et que nous,
elle-même, d'unela définissons douée d'une activité propre à
spontanéité indépendante.
Mais, au moyen de la conscience individuelle, comment
deatteindre à l'idée de l'absolu ? J'avoue que je serais tenté
sidemander comment on pourrait parvenir autrement ,y
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