ETUDE OUVRAGES D'ART

Rmansouri

Informations

• Publié par: Thyas
• Nombre de lectures: 150
• Langue: Français

Extrait

SOMMAIRE



AVANT PROPOS …………………………………………………………………… 3

1. ORGANISATION DES VISITES DE RECONNAISSANCE…………………. 4

2. LES DONNEES HYDROLOGIQUES………………………………………….. 5

3. LES ELEMENTS TOPOGRAPHIQUES…………………………………………7

4. CONCEPTION DES OUVRAGES……………………………………………… 8



INSTRUCTION SUR LA CONDUITE DES ETUDES DES OUVRAGES DE RETABLISSEMENT HYDRAULIQUES 2




AVANT PROPOS




La collecte de données naturelles fiables, ajoutée à une reconnaissance du terrain et
des problèmes de l’environnement, sont autant de facteurs nécessaires au démarrage
d’une étude de qualité d’un ouvrage d’art.

Les CPC études d’ouvrages d’art routiers, définissent largement les différentes
prestations exigées des bureaux d’études.

Toutefois, pour les ouvrages de rétablissement hydraulique, l’expérience montre un
certain nombre de lacunes que la présente note vise à surmonter et touchant les
aspects suivants :


I. L’organisation des visites de reconnaissance

II. Les données Hydrologiques et l’estimation des débits

III. Les données Topographiques

IV. La conception des ouvrages et leur stabilité vis à vis des crues


L’objectif de cette instruction est de mettre à la disposition des services de gestion
du réseau routier un outil leur permettant de bien préciser la demande, en élaborant
des CPS les plus complets possibles dans le but de réaliser des études de qualité pour
des ouvrages s’adaptant à la réalité du terrain.



INSTRUCTION SUR LA CONDUITE DES ETUDES DES OUVRAGES DE RETABLISSEMENT HYDRAULIQUES 3
I. ORGANISATION DES VISITES DE RECONNAISSANCE


Il est à signaler l’importance de la reconnaissance des lieux par une équipe multidisciplinaire avant
d’entamer toute étude proprement dite d’ouvrage d’art.

L’administration se doit d’organiser la première sortie sur les lieux, afin de permettre au bureau d’études
désigné de s’imprégner de la réalité du terrain et de s’imprégner de la réalité du terrain et de pouvoir
entamer sa reconnaissance technique et son enquête sur le comportement des ouvrages, les niveaux atteints
par les crues et les contraintes naturelles existantes.

L’administration de l’Equipement regorge de compétences aux différents niveaux territoriaux.

Ces cadres et spécialistes doivent se concerter pour arriver à définir les grandes lignes des solutions de
franchissement et mettre le point sur les différents aspects techniques à développer par le bureau d’études.

Avant d’entamer une étude d’ouvrage d’art par un bureau d’études, il y a lieu donc d’organiser une sortie
sur le terrain accompagné des compétences suivantes :

• Cadre du service infrastructures ;
• Cadre du routier de la région de l’équipement (CERET) ;
• Cadre hydraulicien du niveau provincial ou régional ; •
• Cadre du bureau d’études (chef du projet).

Un procès verbal (PV) de la sortie, riche en informations et en orientations, doit être dressé et
joint au dossier, pour devenir une pièce à part entière, sans laquelle l’étude n’est pas recevable.

La visite de terrain à programmer a une importance particulière au stade de démarrage de l’étude d’un
ouvrage de rétablissement hydraulique : les points à rechercher ou à observer sont récapitulés comme suit :

• Contrôle des limites du bassin versant, végétation du bassin versant et nature des cultures ;

• Topographie du lit mineur, du lit majeur, formes et état des berges, méandres, natures des
sols apparents, profil en travers moyen du lit mineur et majeur et délimitation du futur levé
topographique ;

• Recherche de laissés des crues ;

• Examen de l’impact d’une éventuelle surélévation de la route sur les riverains ;

•• Examen de la possibilité de communication avec les bassons versant limitrophes au droit de
l’OH étudié.

La visite comprend aussi une part d’enquête :

•• Examen et relevé des ouvrages voisins sur le même Oued ;

• Enquête auprès des riverains au sujet des limites d’inondations ou de niveaux atteints par des
crues récentes exceptionnelles plus anciennes.

Lors de la visite, des croquis des accidents topographiques accompagnés de photographies doivent être
réalisés.
INSTRUCTION SUR LA CONDUITE DES ETUDES DES OUVRAGES DE RETABLISSEMENT HYDRAULIQUES 4ƒ
ƒ
ƒ

II. LES DONNEES HYDROLOGIQUES


Le fascicule 4 du CPC étude stipule dans son article 5.2 (Titre II) :

« les investigations hydrauliques et hydrologiques comportent la collecte de toutes les informations
disponibles susceptibles d’intérêt pour le choix d’un type d’ouvrage et la détermination de ses
dimensions essentielles, leur analyse et la rédaction des conclusions du bureau d’études. »

Au niveau de l’étude avant projet l’article 8.2 stipule :

« le bureau d’études procédera d’autre part s’il y a lieu, aux investigations hydrauliques et
hydrologiques complémentaires nécessaires à la prévision définitive de la hauteur des crues du cours
d’eau franchi par l’ouvrage, tant en vue de l’évaluation des risques d’affouillement que la
détermination du tirant d’air et du débouché superficiel nécessaires. Il s’appuiera à cet effet sur les
observations effectuées pendant une période aussi longue que possible. A défaut d’observations ou si
leur fiabilité est douteuse pour une raison quelconque il soumettra à l’accord de l’administration
l’approche théorique la plus indiquée pour établir des prévisions.

Il procède enfin s’il y a lieu aux investigations et calculs hydrauliques nécessaires à l’évaluation des
risques d’affouillement avec une précision suffisante, tant pour l’étude de fondations que de celles des
protections d’appuis et de berges. »

Il ressort de la lecture de ces deux articles l’importance donnée à la collectes des données hydrologiques
et beaucoup plus à la représentativité de ces données.

Il est donc nécessaire de rappeler ce volet afin d’inviter à la rédaction de CPS études plus complet et
plus clairs :

• L’utilisation de données statistiques pour l’estimation des débits de crues est obligatoire. Les
sources de ces données sont les DRH et la DMN ;
• Lorsque les données de débits ou de pluies sont absentes ou insuffisantes, le bureau d’études doit
établir une approche pour l’estimation des débits de crues, à soumettre à un accord préalable de
l’Administration ;
•• L’acquisition des données statistiques et plus particulièrement, leur traitement donne lieu à des
frais qu’il faut prévoir en introduisant un prix indemnisant l’achat de ces données ;
• La justification par le bureau d’études de la validité des données utilisées est obligatoire.

L’analyse des résultats de calculs et d’ajustement sont du ressort du bureau d’études qui doit établir deux
notes distinctes, relatives à l’hydrologie et à l’hydraulique.

Consistance de l’étude hydrologique :

Le dossier hydrologique doit comporter toutes les données naturelles recueillies et concernant le site de
l’ouvrage et qui sont tirées :

• Des cartes topographiques ; •
• Des cartes géologiques ;
• Des mesures de pluies et de débits :
Données climatologiques (relevés pluviométriques) ;
Relevés des stations de jaugeage proches ou dans la même région ;
Relevés de niveau pour un certain nombre de crues.
INSTRUCTION SUR LA CONDUITE DES ETUDES DES OUVRAGES DE RETABLISSEMENT HYDRAULIQUES 5
• De l’enquête terrain effectuée par le bureau d’études ;
• Des études faites sur les bassins versants de la zone.

L’analyse de ces données doit permettre d’estimer pour différentes crues les débits attendus.

En fonction de la phase de l’étude, il y a lieu de se prononcer sur la représentativité des données recueillies,
afin de relever toute contradiction possible et proposer les mesures adéquates à prendre pour :

• Compléter les données manquantes
•• Monter une approche pour une estimation correcte des débits de projet.

Consistance de l’étude hydraulique :

L’analyse hydraulique doit partir de la situation existante pour enfin analyser l’effet de l’ouvrage sur
l’écoulement et les