LA LORRAINE ET LA CHRONOLOGIE NORMALISEE DU MOBILIER FUNERAIRE MEROVINGIEN La Lorraine et la chronologie normalisée du mobilier funéraire mérovingien,in L'Austrasie. Sociétés, eéconomies, territoires, christianisation.Actes des XXVI Journées internationales d'archéologie mérovingienne, Nancy 22-25 sept.2005,Nancy,2008,p.407-413. (Mémoires AFAM, vol.XIX) 1En 1980, Patrick Périn faisait paraître une monumentale Datation des tombes mérovingiennes .Cette étude comblait le vide de la recherche nationale en matière d’archéologie funéraire du haut Moyen- Age. En effet, rien n’existait jusqu’alors et c’est le travail de l’Allemand Kurt Böhner, applicable en 2théorie uniquement au matériel mérovingien de la région de Trèves ,qui servait de repère.. Ces deux ouvrages étaient conçus sur le même principe : une classification basée sur des types d’objets suffisamment représentatifs recueillis dans les tombes; les ensembles funéraires ainsi constitués permettaient une distribution typologique, s’appuyant sur des repères chronologiques établis par des tombes références, comportant des monnaies contemporaines qui fournissaient un terminus post quem souvent très précis. Avec comme point d'aboutissement une datation - relative, puis absolue - dumatériel mérovingien.
LA LORRAINE ET LA CHRONOLOGIE NORMALISEE DU MOBILIER FUNERAIRE MEROVINGIEN
La Loaine et la chonologie nomalisée du mobilie funéaie méovingien, inL'Austasie. Sociétés, e économies, teitoies, chistianisationJounées intenationales d'achéologie méovingienne,. Actes des XXVI Nancy 22-25 sept. 2005, Nancy, 2008, p. 407-413. (Mémoies AFAM, vol.XIX)
1 En 1980, Patick Péin faisait paaîte une monumentaleDatation des tombes méovingiennes.Cette étude comblait le vide de la echeche nationale en matièe d’achéologie funéaie du haut Moyen-Age. En effet, ien n’eistait jusqu’alos et c’est le tavail de l’Allemand Kut Böhne, applicable en 2 théoie uniquement au matéiel méovingien de la égion de Tèves , qui sevait de epèe.. Ces deu ouvages étaient conçus su le même pincipe : une classification basée su des types d’objets suffisamment epésentatifs ecueillis dans les tombes; les ensembles funéaies ainsi constitués pemettaient une distibution typologique, s’appuyant su des epèes chonologiques établis pa destombes éféences,compotant des monnaies contempoaines qui founissaient un teminus post quemsouvent tès pécis. Avec comme point d'aboutissement une datation - elative, puis absolue - du matéiel méovingien. De la égion de Tèves on était ainsi passé au nod-est de la Fance: c'était une pemièe au plan national, et les tavau de Patick Péin, devenu à juste tite chef de file de l’achéologie du haut Moyen-Age en Fance, ont sevi de base à quasiment toutes les fouilles d’époque méovingiennes de ces denièes décennies.
Une étape nouvelle vient d’ête écemment fanchie avec la paution de laChonologie nomalisée du mobilie funéaie méovingien ente Manche et Loaine,pou laquelle Patick Péin s'est associé à René Legou, infomaticien et achéologue, et à Fançoise Vallet, aute spécialiste du matéiel 3 méovingien . Alos que laDatation des tombes méovingienneseposait su des ensembles funéaies de la égion adenno-meusienne - les seuls utilisables à l’époque en fonction des publications eistantes - le panoama de la seconde publication s’est de beaucoup élagi, puisqu’il couve patiquement toute la Fance septentionale. D’une maco-égion, c'est à pésent toute la patie nod du pays qui se voit concenée: des 18 sites des Adennes et de la Meuse (egoupant 341 ensembles funéaies) utilisés en 1980, on abode cette fois 69 sites (comptant 1192 ensembles) povenant d’une vingtaine de dépatements difféents. Avec 400 citèes achéologiques de classification, on peçoit immédiatement l’intéêt - tant au plan égional que national - de cette echeche, beaucoup plus vaste ca son etension spatiale est sans commune mesue avec la pécédente.
UNE ETUDE DE PORTEE NATIONALE
Bien que les égions concenées s’étendent de la Manche au Vosges, les ésultats obtenus ne pésentent aucune spécificité égionale paticulièe: il appaaît claiement que la chonologie mise au point epose su un matéiel unifome ; ce mobilie funéaie, quasiment standadisé, eflète donc un monde des mots - et pa la même un monde des vivants - patiquement identiques de la Manche à la Loaine. Il ne peut ête que l'epession d’une Gaule méovingienne ayant évolué de façon similaie, vivant au même ythme et dans des conditions matéielles fot semblables. En conséquence, on est bien obligé d’admette que l’image véhiculée jusqu’alos d’un monde méovingien sans aucune unité, écatelé ente Neustie et Austasie, cette denièe fotement gemanisée, ne se etouve pas dans la éalité quotidienne. L'enseignement des tetes, tout théoiques, est une chose, la éalité du teain en est une aute.
Quant au égions etenues dans l'étude, elles ne laissent pas de supende. En effet, en fonction des conceptions classiques su " l'invasion fanque", on auait pu s'attende à une masse de données
1 PERIN 1980. 2 BÖHNER 1958. 3 LEGOUX, PERIN, VALET 2004.
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povenant essentiellement de Loaine (plaque tounante pésumée de toutes les invasions), d'Alsace et /ou du nod du pays supposés eu-aussi avoi accueilli les nouveau-venus en nombe. Il n'en est ien ca su les si gandes égions epésentées, c'est la Picadie qui aive lagement en tête, tant pa le nombe de sites etenus -17 nécopoles - que pa celui des ensembles funéaies (483); elle egoupe, à elle seule, 40,5% des ensembles du total de l'étude. La Loaine n'appaaît qu'au second ang avec 264 ensembles mais povenant de 11 sites seulement, (soit 22 % du total ) alos que la égion Champagne-Adennes aligne 13 sites, avec 85 ensembles toutefois et le Nod 10 sites avec 113 ensembles. Pesque au même niveau, la Nomandie avec 9 sites et 118 ensembles alos que l'Ile de Fance aive en denièe position avec 6 sites et 39 ensembles. Quant à l’Alsace, l’Auvegne et la Bougogne, elles ne sont espectivement epésentées que pa un 4 site chacune, avec quelques ensembles seulement .
Bien qu'une eploitation à outance de ces ésultats puisse s'avée tendancieuse - ca ces chiffes dépendent essentiellement de l'avancée des publications achéologiques et du tau de epésentativité du matéiel de éféence (souvent etenu su des citèes techniques) - il n'en este pas moins qu'ils eflètent automatiquement l'occupation du sol des égions concenées à l'époque méovingienne et founissent des enseignements de pemie intéêt. De ce fait, pa ces statistiques, on etouve l'état des découvetes achéologiques tel qu'on a pu l'estime pa ailleus, selon des modes de aisonnement tout à fait difféents. Ainsi pou la Picadie, 5 que l'on a pu qualifie, à juste tite, debeceau de la Fanceet pou la Loaine, dont on sait à pésent qu'elle n'a jamais été, achéologiquement, le fe de lance de l'epansion fanque. Et on peut véifie, de manièe fot simple, la potée de ces chiffes en elevant l'oigine des nécopoles ayant founi un maimum de enseignements dans l'étude de Patick Péin; il y tanspaaît une épatition et une impotance pa égions pafaitement identiques: la pemièe est celle de Bulles, en Picadie, avec 141 ensembles, suivie pa celle de Lavoye (Meuse) avec 107 ensembles.
LA LORRAINE MEROVINGIENNE
La Loaine figue donc en bonne place dans cette étude. Elle y a du este toujous figué puisque les sites meusiens de Lavoye et de Dieue jouaient déjà un gand ôle dans laDatation des tombes 6 méovingiennes. Il s’agissait même des seules nécopoles non adennaises à ente en ligne de compte. Il faut insiste su Lavoye, dont la nécopole l’empotait tès lagement su tout le este : avec 102 ensembles etenus,ce site meusien se classait en tête, et de loin, des 18 sites de l’étude.
Mais de deu sites, la Loaine en affiche à pésent onze, épatis su tois dépatements, pemettant ainsi une étude beaucoup plus détaillée, à l’oigine de quelques supises. Ainsi ces onze nécopoles ne epésentent-elles que 15,9 % du total des 69 sites de la publication, ce qui auait pu ête plus conséquent en fonction de la seconde place occupée pa la Loaine. Aute constatation: plus on va ves l'est, plus la quantité d'ensembles pis en compte baisse. Alos que chaque dépatement aligne le même nombe de nécopoles (quate), les Vosges sont absentes et l'Alsace quasi ineistante. Une constatation assez cuieuse pou une invasion gemanique…. Mais les supises ne s'aêtent pas là… Contaiement à ce qu'on auait pu coie, le mobilie égional ne se situe pas le sillage de Tèves, ville phae de Belgique Pemièe censée poutant ête tès tôt passée au mains des Fancs. Et aucun caactèe gemanique paticulie ne maque ce matéiel. De plus, il faut eleve une difféence essentielle ente le mobilie funéaie de la égion tévioise et le este: l’absence, dans le secteu de e l’ancienne capitale, de tombes "potoméovingiennes", attibuables à la fin du V siècle et au e pemièes décennies du VI siècle, époque de la colonisation fanque… Alos que la pogession fanque en Picadie et dans le nod de la Gaule est cooboée pa une longue séie de tombes aistocatiques bien datées, on ne connaît patiquement aucune sépultue de haut ang des pemies
4 LEGOUX, PERIN, VALET 2004: 7. 5 LA PICARDIE, BERCEAU DE LA FRANCE 1986. 6 PERIN 1980: 325.
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temps méovingiens dans la vallée de la Moselle7. Et il faut attende la fin du VIesiècle pou voi 8 l'éclosion de cimetièes méovingiens . Les conséquences sont loudes de sens ca la thèse de l’invasion de la vallée de la Moselle qui a toujous été imputée – sans peuves éelles aute que littéaies – au Fancs hénans (longtemps 9 faussement dénommésipuaies) est à ejete définitivement. A l'invese, tout confime une péennité gallo-omaine, dans tous les domaines, bien enacinée. Rien de supenant d’y découvi uneMosella omanadébodante de vie, une zone-elique où la omanité suviva pafois pendant des 10 siècles, jusqu’en plein Moyen-Age, même dans le domaine linguistique .
Aucune influence paticulièe de l’Austasie et de sa capitale. Il fallait s’y attende en fonction de la place occupée pa Metz au sein de l’achéologie du haut Moyen-Age: une indigente pauveté qui confine même à l’absence. Seule eplication plausible : une péennité gallo-omaine pou une ville dont on sait fot bien qu’elle a consevé une ôle de pemie plan dans de nombeu domaines, autes que politique, tel celui du culte avec l’éection de nombeuses églises avant l'époque caolingienne. Avec 4 sites et 34 ensembles funéaies, l’actuel dépatement de la Moselle n’occupe qu’une place secondaie : à l’échelon loain, c’est la quantité d’ensembles funéaies la plus faible alos que le nombe des sites etenus (quate) est le même dans les tois dépatements. Le secteu gemanophone, au delà de la fontièe linguistique, n'y est pas pépondéant et la seule nécopole de la zone 11 12 13 gemanique est celle de Montenach , Audun-le Tiche et Enney se situant en secteu bilingue, à la limite de la fontièe des langues. Il faut emaque l'absence totale des égions oientales (Fobach, Saeguemines) dont la pauveté achéologique pou l'époque méovingienne a été elevée depuis 14 longtemps. Leu localisation est également à note: seul Châtel-Saint-Gemain est elativement poche de Metz, sans qu'on puisse pou autant intége cette nécopole à la péiphéie messine. Dans ces cimetièes – tous établis su des sites gallo-omains, voie antéieus - ien de paticulièement e maquant au sein du matéiel où domine le VII siècle. Enfin, il n'est pas supeflu de eleve qu'aucun de ces noms n'est gemanique: malgé les appaences, il s'agit dans tous les cas, de toponymes d'oigine latine.
En fait, c'est la Loaine centale, coespondant à l'actuel dépatement de Meuthe-et-Moselle, qui occupe une place substantielle: 4 sites mais 90 ensembles. 15 Le plus impotant est Cuty avec 75 ensembles , le plus ecenté aussi, qui elevait de la zone 16 17 tévie. Les tois autes, Chaouilley (2 ensembles) Ceintey (2 ensembles) et Royaumei (11 18 ensembles) se situent manifestement dans le sillage de la cité de Toul; on y emaquea la pésence de la nécopole de haute époque, et célèbe à juste tite, de Chaouilley, qui a évélé une des aes sépultues aistocatiques de Loaine (mais qui n'a pas été pise en compte dans l'étude).
7 Une eception potentielle avec la sépultue de Kischnaumen (a. de Thionville-est): Cf.infa.8 DEMOUGEOT 1966: 17-46. 9 e Le qualificatifipuaiesiècle dans les tetes et ne peut donc s’applique au Fancs dun’appaaît qu’au VIII e VI ; il s’agit, de plus, d’un teme d’oigine latine (ipaii)s’appliquant simplement à des …auiliaies militaies chagés de la défense des fleuves. 10 JUNGANDREAS 1979.
C'est la Meuse – avec 3 sites mais 140 ensembles - qui joue toujous un ôle de pemie plan dans cetteChonologie nomaliséeavec Lavoye et Dieue, gisements abondants et pécoces. Il faut y emaque le nombe impotant de tombes etenues, en augmentation depuis la pemièe étude puisque 19 Lavoye compte à pésent cinq ensembles supplémentaies (107 conte 102 pécédemment) . Les 20 deu cimetièes de Dieue-su-Meuse (avec espectivement 29 et 4 ensembles) se situent à l'évidence dans la mouvance de lacivitaspoductiongand site de de Vedun alos que Lavoye, plus au sud, céamique du Bas-Empie, doit son impotance à sa situation en Agonne où il cetainement consevé un ôle de pemie plan.
Les conclusions à tie sont assez cuieuses puisque les sites pincipau se évèlent comme les plus éloignés de la capitale Metz/Divoduum…Le ôle de Vedun, déjà bien attesté, tant histoiquement que su le plan achéologique, se voit ainsi scientifiquement confimé; constatation identique, bien que dans une moinde mesue, pou la cité de Toul. Quant àDivoduum… Aucun de ces sites n'est une céation méovingienne: il n' y a manifestement ien de fotuit dans l’implantation des plus gandes nécopoles loaines, toutes su des teois habités dès l'époque omaine, pafois dans desviciimpotants, et occupés sans discontinue depuis le Haut-Empie au moins. On emaquea que les deu plus gos sites loains (Lavoye et Cuty) - pécoces et à fote occupation - sont en zone non gemanique et en continuité d'établissements gallo-omains non négligeables. Rien de supenant, enfin, de ne etouve dans cette liste aucun toponyme d'oigine gemanique.
QUELS ENSEIGNEMENTS ? Une pemièe constatation s'impose:l'étude de Patick Péin colle pafaitement à la éalité achéologique Ainsi pou la Picadie, où ien qu’ente 1880 et 1890, Jean-Baptiste Lelauain a ehumé, à lui seul, plus de 22 000 tombes méovingiennes, alos que dans le même temps, un de ses 21 nombeu acolytes, Fédéic Moeau, en ouvait pès de 12 000 autes. … Mais on dépasse apidement ce cade égional.
Il faut y voi également une pafaite confimation achéologique des données accumulées su le haut Moyen-Age depuis un cetain temps déjà, mais pa d'autes voies d'investigation. En fonction de l'homogénéité de ce matéiel à pésent scientifiquement démontée au niveau national, on peut affime que la "conquête" de la Gaule, au sens habituel du teme, n'a jamais eisté telle qu'on nous l'a décite. Et la phase célèbe de Kal Fedinand Wenecelui qui pale de conquête fanque pou la 22 Gaule se tompe d'époque pend à pésent tout son sens. LesGandes Invasions, teme à connotation plus littéaie qu’histoique, ont aujoud'hui cédé la place auGandes Migations, bien plus confome à la éalité. Selon des schémas solidement établis, on sait maintenant que la civilisation gallo-omaine n’a jamais été détuite pa ces incusions babaes ; il est econnu pa la communauté scientifique toute entièe que ces migations, bien que souvent damatiques pou les populations locales, n'ont jamais eu l'impotance qu'on leu a top longtemps concédée et qu'elles ne se sont jamais soldées pa un epeuplement de la Gaule. La communauté scientifique pivilégie une mutation politique su les bases d'une continuité histoique et cultuelle au détiment de tout boulevesement 23 ethnique . L'Empie Romain, a été, tout au long de son eistence, égulièement ébanlé pa des "invasions" sans que ses fondements aient été séieusement mis en péil. Toutes les données convegent aujoud'hui pou établi que ces envahisseus ont joué un ôle dans son déclin - d’une potée éelle
19 JOFFROY 1974. 20 GUILLAUME 1974-1975: 211-349. . 21 TRESORS ARCHEOLOGIQUES DU NORD DE LA FRANCE 1997. 22 WERNER 1996 :7-45. 23 WERNER 1984. LEBECQ 1990.
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estée faible - mais qu’ils n'en sont pas la cause pincipale. Jamais la Gemanie n’a emplacé Rome: les Babaes ont conquis le pouvoi politique de l’intéieu, lentement mais sûement, bien davantage que pa des victoies militaies. Les vainqueus de cette compétition, les Fancs, limités en nombe, omanisés depuis longtemps, n'avaient qu'un seul dési, celui de s'intége le plus apidement possible à la société gallo-omaine. Du este, comment quelques millies de nouveau venus – même au sommet de la hiéachie politico-militaie - auaient-ils pu ête esponsables d'un quelconque boulevesement à long teme ?
On savait que l'aivée des Fancs en Gaule n'avait jamais eu aucune conséquence ethnique. L'homogénéité du mobilie funéaie de la Manche à la Loaine pemet à pésent de pécise que leu influence dans le domaine achéologique a été beaucoup plus limitée qu'on l'avait imaginé, dans la mesue où ils n'ont été que les vecteus de modes vestimentaies et de taditions funéaies nouvelles. Le faciès funéaie méovingien elève bien davantage de l'évolution intene du matéiel omain du Bas-Empie, paticulièement des équipements d'auiliaies militaies, que d'un éel appot etéieu lié au Invasions.
L'aivée des Fancs n'étant plus synonyme de epeuplement de la Gaule, quel ôle affecte à la Loaine su ce nouvel échiquie politico-achéologique ? En effet, alos que la conquête fanque de la Gaule n'est plus qu'un souveni, la Loaine, et paticulièement la Moselle, font encoe eception au yeu de bien des Loains: là, les Fancs se seaient établis en plus gand nombe et auaient scellé ce gemanisme qui continue à maque une bonne pat de la povince d'une empeinte paticulièe. La Loaine et plus paticulièement la Moselle passent toujous pou des sous-poduits d’une conquête 24 étangèe . Pou beaucoup, la souce de ce gemanisme mosellan este la colonisation fanque du e haut Moyen-Age. Il faut savoi que ces thèses sont nées en Allemagne à la fin du XIX siècle dans un climat politique centé su un antagonisme fanco-allemand eacebé où une "conquête" des tees du voisin était la bienvenue: la "colonisation fanque" de l'est de la Fance tombait donc à point nommé. Mais c'était il y a un siècle. Passe encoe que Mauice Toussaint, tibutaie de l'état de la echeche contempoaine, ait écit il y a cinquante ans…Que des Fancs aient pénété assez loin dans la "cité" des Médiomatices et s'y soient fiés pou y emette en cultue des tees plus ou moins 25 abandonnées… à la suite des incusions babaes, le fait est indéniable .
Mais que ces théoies d'un aute âge continuent à stuctue encoe note histoie égionale est plus supenant. Il est vai que devant le silence des checheus loains, les univesitaies saois ont lagement pis la main, et consevent toujous le haut du pavé. En effet, les publications concenant la Loaine gemanique - souvent philologiquement fot billantes – n'ont cessé de se multiplie et elèvent toutes du même postulat: légitime la colonisation fanque du haut Moyen-Age comme 26 souce du gemanisme mosellan .
Il n’est pas inutile de appele que cette théoie de la conquête fanque de la Loaine a été simplement échafaudée à pati d'un seul postulat: la patition tant linguistique que toponymique de la Loaine en e deu zones, l'une gemanique, l'aute omane, sépaées pa une fontièe des langues. Au XIX siècle, e son oigine avait été attibuée au envahisseus gemaniques censés avoi submegé la Gaule au V siècle et dont on coyait avoi etouvé les sépultues, souvent iches en ames, dans les campagnes loaines. Et comme un bon nombe de localités mosellanes pote des toponymes gemaniques, on en a simplement déduit – sans la moinde étude scientifique - que les gens inhumés là étaient les fondateus de nouveau villages, puisque la littéatue antique affimait que le pays tout entie, dévasté, avait été 27 epeuplée pa des envahisseus gemaniques au haut Moyen-Age . Mais ce qui était acceptable au
24 Au sein d’une littéatue suabondante : PETRI 1973. 25 TOUSSAINT 1955 . 26 PITZ, STEIN 2000 : 365-412; ente autes eemples, p.367: …l’aivée d’une population fanque…qui, pa une vague de défichages systématique , vont empli des espaces tès faiblement occupés depuis la chute de l’empie omain …. 27 Toute la démonstation de Mauice Toussaint epose ainsi su les echeches allemandes, epises sans la
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temps de la machine à vapeu ne l'est plus à l'èe de l'achéologie scientifique … Il semble en effet bien difficile de continue à pône ces théoies d’un aute âge alos que les pilies de cet échafaudage se sont effondés les uns apès les autes. Pesiste à faie d’un gemanisme fanc les bases du haut Moyen-Age loain implique une méconnaissance totale de la société du Bas-Empie et des essots essentiels de l’époque méovingienne. Continue à s’appuye su un tel système équivaut, non seulement à un contesens, mais à une égession histoique sans pécédent, sans appot avec les avancées de la science : les echeches des denièes décennies, paticulièement en achéologie, ont pofondément boulevesé et totalement enouvelé nos connaissances su les Invasions et le haut Moyen-Age.
Une confimation supplémentaie à pésent avec l'homogénéité du mobilie funéaie méovingien, qui confime que l'ancienne Belgique Pemièe n'était pas peuplée, d'une pat pa des Gemains conquéants, de l'aute pa de pauves suvivants gallo-omains, sépaés pa une fontièe des langues, baièe éputée infanchissable ente deu mondes antagonistes. Peut-ête est-il temps de mette la Loaine à l’unisson de la echeche nationale, et de lui enleve ce sombe pivilège deplaque tounante des invasions fanqueschampionne d’un gemanismeet de cesse de voi en l'Austasie la pu et du ?
L'ESPACE MOSELLAN
Les difféentes données achéologiques convegent toutes pou affime que l'espace mosellan n'a jamais été un sous-poduit des invasions gemaniques. Les nouveau venus – à condition qu'ils soient bien venus …- ne l'ont ni peuplé ni modelé: l'achéologie funéaie du haut Moyen-Age en pote témoignage. On avait jusqu'alos un peu top tendance à faie de la Loaine mosellane le champ clos des Babaes, pise en tenaille, disait-on, ente les diveses factions fanques et egogeant de nécopoles pleines d'hommes en ames. La éalité achéologique est bien difféente: la Loaine n'est qu'un maillon semblable au autes dans la chaîne de la civilisation méovingienne.
Pas de gandes nécopoles pécoces signant l’avancée fanque su le teitoie de l'ancienne Belgique Pemièe. A ce jou, on ne connaît aucun gand cimetièe attibuable à ces "envahisseus" ou même à des ganisons d’auiliaies militaies gemaniques, comme il en eiste dans les égions voisines, péfiguant tès souvent les nouvelles modes funéaies qui gagneont apidement les populations civiles. On ne etienda comme eemple que cette Picadie, décidément incontounable, tout en notant qu'elle n’est jamais devenue gemanophone pou autant et que sa toponymie est bel et bien de tadition gallo-omaine …
Et quelle supise devant la aeté des tombes aistocatiques pécoces - considéées comme des maqueus de la mainmise fanque- dans l'espace mosellan, ce qui ejoint, cuieusement, les obsevations faites dans la égion de Tèves. Quand on en découve, on s'écate quelque peu des clichés habituels. Ainsi à Kischnaumen, dans l’aièe-pays thionvillois, où la sépultue d’un pesonnage de haut ang inhumé ves 530 - datation établie gâce à une monnaie d’o - a évélé un lue d’accessoies et des ites funéaies gallo-omains, bien éloignés des taditions gemaniques. Il s'appelaitAgnus(d'apès le nom gavé su une de ses boucles de ceintue) et était chétien comme l’indiquent cetains décos vestimentaies. Une supebe confimation achéologique de cette péennité gallo-omaine qui maquait toute la égion !
Rien de supenant de l’avoi etouvé là, su le site d’un impotantvicusgallo-omain qui potait 28. toujous le nom celtique deNoviomagus,gemanisé bien plus tad
On est bien loin de ce qu'on auait pu attende: où sont donc les millies de sépultues "fanques" censées poveni de lagemanische Landnahmeque pônent encoeet du défelement humain cetaines études étangèes ?
28 SIMMER 1985 : 311-316 et 1989 : 266-268.
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Pas plus qu’ailleus en Loaine, on ne compte de gande nécopole du Vesiècle en Moselle: ien de e plus nomal puisque la pénétation des modes funéaies fanques ne emonte qu’au début du VI siècle. Jusque là, c'est le maintien des taditions gallo-omaines et l'inhumation sans mobilie qui e pévalent. Mais même au VI siècle, les sites sont aes, en moyenne cinq fois moins nombeu que e ceu du VII siècle. La supise vient du secteu ditfancique,au-delà de la fontièe linguistique, en zone encoe gemanophone aujoud'hui.: c’est là qu’on y a epéé la plus faible occupation de toute la Loaine, avec des secteus tès claisemés ou pesque vides, comme la égion de Saeguemines, pou se limite à un eemple. Ceu qui sont mieu founis, tel le pays thionvillois, ne montent une densité e29 assez conséquente qu’au VII siècle .
Il faut se ende à l'évidence: à l’échelon loain, la Moselle gemanophone fait figue de paent pauve et ce que l'on a toujous considéé comme le fe de lance de "l'epansion fanque" a piète allue. Rien qui puisse ête considéé comme la peuve d'une quelconque colonisation, d'autant que les aes gands e cimetièes, au VII siècle seulement, Audun-le-Tiche et Châtel-Saint-Gemain pa eemple, en bonne place dans laChonologie nomaliséesont développés su des teois bien peuplés dès l'époque, se omaine et n'ont ien à voi avec une quelconque colonisation gemanique.
Ces conclusions ne eposent pas que su des fouilles anciennes. On peut à pésent dépasse l'étude de Patick Péin en la complétant pa les denièes découvetes loaines: elles n'en modifient en ien les gandes lignes et confiment un panoama à pésent bien défini. En di ans, on a dénombé en 30 Moselle moins de di nécopoles méovingiennes nouvelles, alos que, dans le même temps, des centaines de sites gallo-omains ont été mis au jou. Poutant, su les 1895 nouveau sites 31 achéologiques officiellement ecensés en Loaine en 1999 , la Moselle en egoupe à elle seule patiquement autant que les tois autes dépatements… Les découvetes du haut Moyen-Age s’y comptent su les doigts d’une seule main. Les denièes nécopoles méovingiennes connues poviennent, pou la plupat, de villages à l’occupation antique avéée (Fontoy, Maizièes, Scy-Chazelles) ou constituent le polongement de cimetièes fouillés antéieuement (Daspich, Métich, Teville). Seules deu nécopoles, Boussange et Stuckange, auaient pu passe pou des "nouveautés", si elles n’avaient été implantées su des vestiges d’époques antéieues. Même constat à Saeing, pès de Saeboug, su le site d’une localité dispaue et occupée dès l’époque gallo-omaine… Impossible donc de econnaîte dans ces eemples une céation fanque ou une quelconque 32 implantation attibuable à des nouveau venus . Et bien que la majoité de ces sites se situe en zone gemanophone, la toponymie n’est pas plus concluante que l’achéologie: on y dénombe tois composés en-angeet un-villeconte cinq toponymes gallo-omains.
29 SIMMER 1987 :333-396. 30 Sevice Régional de l ‘Achéologie (SRA), bilan scientifique 1998 (pau en 2001). 31 Denie bilan du SRA publié : année 1999 (paution en 2004). 32 Aucun de ces sites n'a fait l'objet d'une publication.
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Une mention spéciale pou la nécopole pécoce de Pény, pès de Pont-à-Mousson. Elle semble vouloi live des données nouvelles mais sans pouvoi pésage de l’aveni, foce est de constate qu’elle a été établie, elle aussi, su un site gallo-omain, pote un toponyme latin et ne se situe pas en secteu gemanophone comme on auait pu l’espée pou une implantation de haute époque.
La conclusion s’impose d’elle-même : une péennité pafaite avec le Bas-Empie, tant dans la localisation des sites que pa la densité de population, plutôt faible. La mise en évidence d’une baisse démogaphique est, en effet, un des gands enseignements de ces denièes années, incompatible avec l’hypothèse de la céation de nouveau villages. Le mythe du epeuplement gemanique de la Moselle semble donc avoi définitivement vécu…
Tant que l’achéologie méovingienne estait eclusivement funéaie, les pocessus d’occupation du sol échappaient totalement à note appéciation. Mais aujoud'hui, l’habitat des vivants est en passe de compléte le panoama laissé pa celui des défunts. Ente 1991 et 1997, su plus de quate cents opéations achéologiques menées dans la vallée de la Moselle (essentiellement en zone uale) seule e une vingtaine d’habitats du haut Moyen-Age a été découvete, dont une quinzaine datable des VI et e VII siècles. C’est fot peu pou une égion censée avoi été (e)peuplée de fond en comble à l'époque méovingienne. Mais combien d’établissements gallo-omains ehumés dans le même temps ? Aute constatation : teize sites su quinze avaient été implantés su des substuctions antiques et deu seulement ont monté un glissement des zones habitées, mais de quelques centaines de mètes seulement…
La pesistance de peuplement, qui n’était que fotement soupçonnée jusqu’alos, se voit donc scientifiquement confimée, dans la doite ligne de la continuité des nécopoles. On se limitea ici à un seul eemple, celui de Yutz, où, duant di-sept siècles, de l’âge du Bonze jusqu’au Moyen-Age, la pésence humaine s'est invaiablement concentée su une supeficie étonnamment esteinte à deu kilomètes caés. Le constat est identique pou les habitats évélés los des denièes fouilles connues, (1999) : tois autes sites (Pelte, Moyenvic, Vity/Vallange) - alos qu’aucune nécopole nouvelle n’a 33 été mise au jou - tous occupés depuis l’Antiquité, voie même depuis la potohistoie.
QUELLES CONCLUSIONS ?
On sait doénavant que la Belgique Pemièe gallo-omaine n'a jamais été conquise pa aucune peuplade gemanique et qu’elle n’a, contaiement à d’autes égions de Gaule, jamais accueilli aucun peuple étange en tant que fédéé. Elle fut même le denie bastion de la omanité en Gaule de l’est et la denièe povince omaine à passe au mains des nouveau maîtes politiques du pays: les Fancs de Clovis. Mais elle est tombée comme un fuit mû, avec la dispaition des ganisons omaines. La futue Austasie n’est devenue fanque que pace qu'elle ne pouvait plus ête omaine, en aucun cas suite à une vaillante conquête militaie ou à un défelement gueie. Le ôle mineu joué pa la Moselle dans ce panoama indique claiement que la gemanisation à outance avancée jusqu'alos n'eiste pas. Aute conclusion, à pésent incontounable: en zone mosellane, l'époque méovingienne ne s'est pas soldée pa un enouvellement de population. Ainsi, l’étude scientifique du matéiel funéaie méovingien démonte, à son tou, apès l’occupation du sol et la épatition spatiale des nécopoles, que l’invasion fanque de la Loaine telle qu’on l’a toujous conçue est à elégue au placad de l’Histoie.
UNE ORIGINE INDIGENE
Seule altenative envisageable: un gemanisme mosellan d'oigine bien antéieue, sans appot avec l'époque méovingienne. C'est la seule solution de bon sens, déjà péhensible pa l'achéologie, qui a démonté une péennité évidente avec l'époque gallo-omaine.
33 BLAISING 2003 : 287-311.
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Il appaaît claiement à pésent que losque les Fancs ont pis le pouvoi en Belgique Pemièe, tout était déjà en place et depuis longtemps... Et l'achéologie confime qu'on auait eu bien du mal au haut Moyen-Age à cée des villages...qui eistaient déjà depuis des lustes et qui n'ont jamais été désetés !
Au delà des légendes qui encombent encoe nos lives d'histoie, la éalité se fait jou. Histoie, achéologie, linguistique et toponymie convegent enfin pou établi que les Fancs n'ont été qu'une paenthèse dans l'histoie de la Loaine et de la Moselle gemanophone.
Ce gemanisme ne peut poveni que de populations indigènes installées là depuis longtemps, des Tévies, ou des Médiomatiques, qui ont manifestement, de tous temps, palé "gemanique", sans que la conquête omaine ne boulevese cet état ancestal. Dans toute la Gaule, le gaulois est esté, jusqu'au haut Moyen Age, la langue du peuple, là où il était patiqué. Il est pafaitement envisageable que dans une bonne patie du nod-est, c'est un dialecte gemanique qu'ait utilisé le peuple autochtone et une fontièe linguistique a tès vaisemblablement déjà sépaé gaulois et gemanique, bien avant l'aivée de Césa. Plus tad, elle sépaea les zones d'epession gemanique - toutes uales - des zones gallo-omaines, plus ubanisées. Et losque les Fancs, aiveont dans les teitoies qui constitueont un jou la Loaine, ils touveont des villages en-ingen(les fameunids d' angemosellans, sans appot véitable avec l'implantation des nécopoles méovingiennes) occupés depuis des lustes et une 34 situation linguistique bien en place à laquelle ils ne modifieont pas un pouce . .
Quant à la toponymie paticulièe à la Moselle, elle est, contaiement au appaences, mais dans la plus pafaite logique des événements, de céation gallo-omaine. Comment ne pas mette en paallèle en effet les millies de villages en-iacumde Gaule avec les mêmes fomations, mais compotant un suffie gemanique ancestal en-ingende Moselle (et d'autes égions d'Allemagne) ? C'est l'administation omaine - qui a dû imagine un modèle standadisé pou un évaluation fiscale commode - qui s'est contentée d'adapte le système eistant: un nom pope associé à un suffie epimant la popiété (-iacum/-ingen) mais en espectant la langue en usage. UnMontiniacum coespondait pafaitement à unRotkinsingas, seule la langue de base difféait!
Et la toponymie a toujous été l'epession de la langue palée. Peuve éclatante: alos que la fontièe des langues n'a jamais coespondu à aucune démacation ethnique, histoique ou politique, elle suit, au mète pès, la limite des achidiaconés du diocèse de Metz, qui egoupent, comme diectement héités de l'Antiquité, les villages en fonction de leus toponymes. Ainsi les achidiaconés de Metz et de Vic-su-Seille ne compotent-ils, encoe aujoud'hui, aucun nom de lieu gemanique, alos qu'ils sont tous egoupés dans ceu de Masal et de Saeboug. Ce sont les démacations linguistiques ancestales qu'a suivi l'administation omaine en standadisant la toponymie, sans se péoccupe le moins du monde d'en change l'essence, limites qui seont epises pa l'Eglise, dont on sait fot bien 35 qu'elle héita des stuctues de l'Empie Romain .
Quant au ôle des Fancs dans tout cela, on seait bien en peine de le quantifie. Et cette langue 36 gemanique venaculaie – qui n'a defanciqueque le nom qu'on lui a abusivement attibué- est estée étonnamment vivace pendant deu millénaies, ésistant à tous les envahisseus, éels ou imaginaies, qui sont passés pa la Loaine. Au gand étonnement des histoiens, qui n'ont jamais compis que ce dialecte, faisant fi de tous les boulevesements histoiques, avait suvécu pécisément pace qu'il ne devait ien à des nouveau venus - Fancs ou autes- mais tout au acines du peuple de Loaine.
Alain Simme
34 SIMMER 1995. 35 SIMMER 2002. 36 Su plus de 700 communes mosellanes, 350 se situent en zone gemanophone, qui couve une aie de 3 000 kilomètes caés; 200 000 pesonnes patiquent encoe un dialecte gemanique.
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