Traité d'économie forestière

Puton Alfred 1832-

Description

^^' ^ ^v. >*> .^K*-' ^^.t.^:^^-r^.-\ fè^i.if.Wt*'-- '>^.-. >^ V TRAITÉ D'ÉCONOMIE FORESTIÈRE PAR A. PUTON supérieur l'agricultureMembre du Conseil de Directeur de l'École nationale forestière PI P A PY \ OF TORONTOUNIVERSITY PARIS l*lous avons omis à dessein de parler d'une loi de formation,(*) dite des intérêts simples, qui n'est qu'une i;onception mathématique purement spécu- lative et sans application pratique. Peut-on concevoir, en eflet, qu'un indi- vidu ajoutera tous les ans, au capital initial, l'intérêt qu'il a produit sans demander un loyer à cette somme dont il se prive ainsi sans rien en retirer? d'établir analogieCette singulière conception permet par des formules cor- respondantes à celles de l'intérêt composé : capital futur, capital actuel, facteur générateur mais alors les résultats qu'elles donnent se conçoivent; encore bien moins loi de formation qui leur a donné naissanceque la et n'ont en signitication.plus, réalité, aucune Ln ancien auteur allemand, Cotta, a même imaginé une loi intermédiaire de formation, dite de l'intérêt ?noyen, et qui est la moyenne arithmétique 46 NOTIONS PRÉLIMINAIRES Les épargnes accumulées par la forêt ne suivent aucune de ces trois lois mathématiques de formation elles; s^ajoatent suivant une loi qui leur est spéciale et qui est encore inconnue mais il est juste de reconnaître qu'il a; y des analogies frappantes entre la manière dont la valeur est formée dans les forêts et la façon dont elle se constitue des capitaux.

Sujets

• Forest management

Informations

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Extrait

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TRAITÉ
D'ÉCONOMIE FORESTIÈRE
PAR
A. PUTON
supérieur l'agricultureMembre du Conseil de
Directeur de l'École nationale forestière
PI P A PY
\
OF TORONTOUNIVERSITY
PARIS
l*<a: A. K,O HE -A. Ij es BILiIjA.K,ID
Libraires de la Cour de Cassation
PLACE OAUPHINE, 27
188860
—— Impr. Nancéienne, rue de la Pépinière. Dir. : Pierson.Nanct. 1,INTRODUCTION
La science forestière comporte plusieurs branches :
1° L'arboriculture forestière étudie les essences con-
sidérées individuellement, leurs exigences culturales et
les soins à leur donner. L'étude de la taille, de l'élagage,
de l'émondage, les questions relatives à la naturalisation
et à l'acclimatation des espèces étrangères, les cultures
en têtard et en émonde, sont de son ressort ainsi que
descelles mûriers, des châtaigniers, des chênes lièges,
des arbres d'ornements pour les parcs, les avenues, les
routes^ les squares et les boulevards des villes. La cul-
ture des pépinières de basses et de hautes tiges en forme
l'annexe naturelle.
2" La l'étude du traitementsylviculture est des forêts,
c'est l'application aux forêts des connaissances fournies
sur la végétation des essences sociables par les sciences
naturelles, physiques et chimiques. Elle est une science
de faits et d'observations plus que de raisonnement et de
théorie. D'origine relativement récente, car elle était
des anciens forestiers, elle a reçu unnom aujour-inconnue
France Allemagned'hui consacré par l'usage en et en
{Waldhau), mais assez mal choisi puisqu'on ne pratique
dans les massifs forestiers ni labours, ni engrais, ni drai-
nages, ni aucune des opérations du cultivateur. La forêt
est un bien naturel le propriétaire s'y applique à suivre;INTRODUCTION4
développerles indications de la nature et à les sans les
conduite fort simple, mais dontentraver jamais^, règle de
exigel'application est délicate et plus de science qu'on ne
comprend, les règlesle croit généralement. On aussi, dey
les forêts contre l'action desconduite destinées à défendre
les animaux nuisibles et les végé-agents atmosphériques,
parasites, ce que les Allemands appellent froteciiontaux
forêts.des
sylviculture^ restreintTel est le domaine de la dans son
d'action, mais varié et vaste par ses observationschamp
Les reboisements artificiels par semis et par plan-locales.
tations, en forêts et en terrains dénudés,forment une par-
importante de la sylviculture, notamment pour latie
des montagnes dégradées.restauration
3° technologie forestière traite de l'applicationLa de
différents usages de la viela matière ligneuse aux :
constructionsemploi du bois au chauffage, aux civiles et
navales, utilisations mécaniques et chimiques, qualités et
défauts des bois, procédés d'abatage et de façonnage,
débits en marchandises de toutes sortes, cubage et estima-
tion des bois abattus en vue de ces débits, usages commer-
ciaux, etc.
Cet ensemble des applications techniqiies du bois forme
une branche importante de la science forestière, la plus
ancienne et peut-être la seule connue des premiers fores-
tiers. Elle s'est considérablement élargie par les emplois
nouveaux de la matière ligneuse dans l'industrie moderne.
4'^ La dendrométrie cherche les moyens de détermi-
ner les wlumes absolus des arbres et des peuplements sur
pied instruments de mesurage pour les: hauteurs et les
diamètres, calculs des volumes et des rendements en vue
d'évaluations rapides ou de recherches scientifiques. Cette
partie tend à développerse et à gagner en précision par
l'établissement des stations de recherches et d'expérimen-
tation forestières.