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Description

Enquête cadre de vie - rue de la République à Marseille / ENSA-Montpellier / Equipe Modes d’Habiter / Février 2016 / RICHTER Myriam / EZ ZAYTOUNI Ilham / EID Laura

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Publié le 09 mars 2016
Nombre de lectures 3
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

RUE DE LA REPUBLIQUE RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura
sommaire
Vision des habitants
- à l’echelle de la rue - à l’echelle du batiment
- à l’echelle de leur logement
3 portraits d’habitants, les plus revelateurs, selon nous, des réalités du mode d’habiter dans les logements sociaux Rue de la Republique
- Veronique
- Fatima
- Patricia
 RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura Atelier du 30 janvier au 4 février 2016 Enquête cadre de vie - rue de la République / Marseille
Equipe ENSA-Montpellier / « Mode d’Habiter »
PLAN DE SITUATION
 RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura Atelier du 30 janvier au 4 février 2016 Enquête cadre de vie - rue de la République / Marseille
Equipe ENSA-Montpellier / « Mode d’Habiter »
PLAN DE MASSE
 RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura Atelier du 30 janvier au 4 février 2016 Enquête cadre de vie - rue de la République / Marseille
Equipe ENSA-Montpellier / « Mode d’Habiter »
eCHeLLe UrBaiNe
En arrîvant îcî, avec aucune connaîssance de Marseîlle et de la Rue de Républîque , on pensaît, un peu navement que la rue étaît une rue partîculîèrement bourgeoîse, les enseîgnes même vîdes, Font îllusîon le temps d’un moment. Les hautes et belles Façades laîsse îmagîner des appartements à la hauteur de celles cî. Vu que les logements socîaux sont nombreux sur notre tronçon, maîs exîste t’îl vraîment des appartements sembables aux appartements Haussmanîen de Parîs ? Au nîveau de l’aménagement urbaîn, on a remarqué qu’îl y avaît peu de place dans la rue due à la répartîtîon entre le trottoîr, la voîrîe et le tramway. En observant les passants avec un peu plus d’attentîon, on peut vîte remarquer que rîen n’est Faît pour que les gens s’y attardent. Aucun banc sur toute la partîe étudîée. Aînsî, les gens se croîsent, sans înteractîons, sans jamaîs se rencontrer dans les petîts commerces ou se retrouver dans une réelle vîe de quartîer. ‘’Avant ce n’étaît pas comme ca, moî je connaîs tout le monde îcî, je suîs là depuîs mes 3 ans, îl y avaît des bars, des boulangerîes, de la vîe’’ nous conIe un habîtant. Maîntenant les mots quî ressortent dans les rencontres avec les habîtants sont « vîde », « mort », « înactîF ». ‘’ïls ont voulu reFaîre les champs Elysées, îls se sont prîs pour Parîs maîs îcî c’est Marseîlle, alors bîen sur ça ne Fonctîonne pas!’’ Déceptîon. Les ancîens habîtants, présents depuîs une vîngtaîne d’année dans la rue de la Républîque sont tout à Faît conscîent des problèmes, des ‘’magouîlles’’ et des spéculatîons exercées dans cette rue. ‘’La rue de la Républîque est connu pour ça à Marseîlle’’, D’après les dîférents entretîens recueîllîs, on remarque que l’on peut dîicîlement vîvre îcî en Faîsant totalement abstractîon de ces enseîgnes vîdes et du contexte envîronnant. En croîsant plusîeurs entretîens, l’hîstoîre partîculîèrement marquante du restaurant chînoîs de Yîang Yîang quî a été délogés ressort. Les habîtants quî ne sont pas partîculîèrement attaché, întéressé, encré à la rue sont en général ceux quî n’étaîent pas la depuîs longtemps. Bîen que contrasté, ce constat nous a Faît dégagé deux catégorîes prîncîpales de personnes dans ces logements socîaux. A partîr de là, on a essayé d’analyser les trajectoîres personnelles des habîtants dans leur logement aînsî que leur qualîté de vîe, leur mode d’habîter. On s’est basé à la Foîs sur des éléments technîques et chîfrés et sur l’analyse de dîscours, d’objets personnels.
 RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura Atelier du 30 janvier au 4 février 2016 Enquête cadre de vie - rue de la République / Marseille
Equipe ENSA-Montpellier / « Mode d’Habiter »
eCHeLLe DU BâtimeNt
En regardant un peu plus en détail les façades de notre ilot, des indices nous laissent perplexes. Le nombre de volets fermés sont ils révélateurs du très faible taux d’occupation de l’immeuble ? L’argent déboursé dans les ornements des fenêtres et des portes peuvent elles cacher un état de dégradation totale ? Où se trouve la logique de la part des bailleurs ?
Il sufît de rentrer pour remarquer qu’il existe un très grand contraste entre les façades, totalement réhabilitées et en très bon état et l’intérieur du bâti. Les signes de délabrement ne manquent pas et le manque aussi bien de travaux que d’entretiens parait évident. Ces observations se font dès le moment où on franchit le pas de la porte d’entrée, d’où cette rupture totale entre intérieur et extérieur. La poussière s’accumule dans tous les coins du hall, on a une impression de ‘’saleté’’, ‘’d’insalubrité’’ et de ‘’froideur’’. Tout est d’origine mais dans un ‘’état lamentable’’. N’ y a t il vraiment personne qui prend les choses en main ? Comment en est on arrivé la ? Y a t’il eu des réclamations, des protestations, de la ‘’résistance’’ ?
 RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura Atelier du 30 janvier au 4 février 2016 Enquête cadre de vie - rue de la République / Marseille
Equipe ENSA-Montpellier / « Mode d’Habiter »
 En effet, le sol, en tomette, est îssuré à plusieurs niveaux, les murs le sont aussi et la peinture, surement du à l’humidité ambiante se décollent entièrement du mur. Il fait sombre. La cage d’escalier est étonnamment en état de fonctionnement malgré son bois vieilli… ‘’Le ménage n’est plus fait depuis Septembre, je suis obligé de le faire moi meme dans le hall d’entrée’’ nous dit Fatima. Depuis le changement de bailleur entre ANF et Promologis.
La présence de squatteur ne fait qu’aggraver la situation. Elle n’est plus d’actualité mais a fait l’objet de problèmes d’après les nombreux écriteau ‘’Dehors les squatteur’’, ‘’on vous veux pas!’’. Le bailleur a mis longtemps a réagir à ces problèmes du au manque de communication entre bailleur et locataire. En effet, des différentes personnes que l’on a rencontré, une seule avec eu un contact direct avec le bailleur. (Petit diagramme ou autre)
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Equipe ENSA-Montpellier / « Mode d’Habiter »
On ne croise personne, il n’y a pas de vie. Des gens habitent ils dans cet immeuble ? Ou ceci n’est il qu’un décor, une sorte de bâtiment fantôme, uniquement admirable par sa forme mais ne contenant aucun fond? Les sonnettes cassées sont associés au nombre aberrant de portes condamnées. Dans les immeubles 62 et 64 ‘’tout le monde est parti, petit à petit’’. Finalement 3 ménages dans l’entrée B, et 6 dans l’entrée A se partagent l’immeuble. Les gens se croisent sans vraies relations, les voisinages sont entretenus de façon ‘’cordiale’’, uniquement ‘’bonjour, bonsoir’’. On peut supposer que les gens veulent rapidement rentrer chez eux pour quitter ces espaces particulièrement insalubres.
 RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura Atelier du 30 janvier au 4 février 2016 Enquête cadre de vie - rue de la République / Marseille
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Portraits D’HaBitaNts
Portrait De VéROnIquE
- Age : 50 ans, deux îlles dont une de 26 ans qui ne vit plus à la maison. - Métier : Garde d’enfants - Adresse : (64, Rue de la République) - Adresse précédente : (66 Rue de la République). Changement en raison d’un relogement. - Travaux du bailleur : Aucun - Prix du loyer et des charges : 400 euros de loyer. 99euros par mois. - Taille du logement : T3
 Veronique, qui vient d’une classe sociale populaire occuper un logement social et est lassé de son mode de vie dans la rue de la République. Pourtant, présente depuis plus de 30 ans dans le quartier, la famille a développé une vraie appartenance à cette rue, un vrai ancrage. Elle habitait au 66 Rue de la République, puis avec la naissance de sa première îlle, elle a décidé de déménager deux immeubles plus loin.
Malgré cette attachement, la dégradation des parties communes et l’abandon total des bailleurs leur donne envie de partir. Tous les travaux effectués dans l’appartement ont été réalisés par la famille. Ils se sont investis, au îl des années ils ont refait la peinture, réaménagé la chambre de la îlle. Mais désormais ‘’ c’est îni, on ne fait plus rien’’, ils sont fatigués et lassés par le décalage d’investissement des propriétaires et le leur. Le contraste est tel que du coté des bailleurs, aucun effort n’a été fait et ne compte être faits dans les mois à suivre.
On suppose qu’ils laissent l’environnement se dégrader petit à petit jusqu’à faire partir tout le monde. Elle attend maintenant des propositions intéressantes de relogement aîn de pouvoir louer un appartement, peut être plus petit, mais plus décent. Après despropositions dans des quartiers trop lointains, elle commence à chercher seule.
 RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura Atelier du 30 janvier au 4 février 2016 Enquête cadre de vie - rue de la République / Marseille
Equipe ENSA-Montpellier / « Mode d’Habiter »
Le séjour, bien qu’aménagé pour en faire une pièce où on s’y sent chez soi, a des fenêtres qui ne ferment pas et un simple vitrage, ce qui entraine un très mauvais confort thermique. De plus, c’est l’espace où toute la famille mange, on se retrouve donc avec un espace encombré qui peut difîcilement accueillir du monde.
La salle de bain est la partie la plus dégradé de l’appartement. On le « délaisse car les travaux seraient beaucoup trop couteux » L’humidité s’inîltre dans les murs, dans les sols. « Ca peut devenir dangereux pour notre hygiène de vie »
L’endroit le plus investi reste la chambre de la petite îlle sur laquelle ils ont tenu à avoir le meilleur cadre de vie possible. C’est un espace très grand, uniquement pour la collégienne depuis que la grande soeur est parti de la maison.
 RICHTER Myriam EZ ZAYTOUNI Ilhame EID Laura Atelier du 30 janvier au 4 février 2016 Enquête cadre de vie - rue de la République / Marseille
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Portrait De PàTRIcIà
- Age : 53 ans - Environnement familial : Vie seule - Adresse : 62 rue de la République  Escalier A 2ème étage - Adresse précédente : Autre quartier - Travaux du bailleur : Totalement rénové Fenêtre double vitrage Tomettes remplacées par parquet Peinture Ouverture de la cuisine sur le salon / modèle américain - Prix du loyer et des charges : 250 €, 50 € de charges
Patricia a été relogée dans un appartement à caractère social sur la rue de la République il y a maintenant cinq ans. Elle devait initialement emménagé dans un appartement au 6ème étage, un incident au niveau de l’ascenseur à empêcher de monter à ce niveau là. De ce fait, l’appartement du 2ème étage lui a été attribué. Elle explique qu’il était resté vacant pendant quatre ans. Promologis lui a proposé de nombreux autres logements dans différents quartiers; ces différentes propositions étaient en réalité contractuelles puisque la plupart étaient déjà occupés. Elle juge néanmoins qu’il y a une mauvaise communication avec son bailleur puisqu’elle a entamée des recherches d’appartement par elle-même. Promologis lui a néanmoins récemment proposé un appartement dans le quartier du Panier, qui semble l’intéresser, mais son occupation de l’appartement reste donc incertaine pour le moment : « Si ça se trouve, je déménage dans un mois et je ne le sais même pas encore ». Cette situation est assez stressante. Ce T2, entièrement rénové lui correspond très bien. Elle n’a pas connu les soucis majeurs de la rue; mais ressent néanmoins une forte empathie pour les habitants, qui pour les plus anciens, éprouvent une grande peur de partir de leur immeuble de part leur attachement à celui-ci. Elle ne sait pas grand chose de ces voisins qu’elle croise, et sa récente installation dans l’immeuble. Elle admet le côté pratique des récents commerces mis à disposition dans la rue, mais ne correspondent pas à ses critères de consommation dans la mesure où ils sont relativement chers. Le quartier Noaille est donc préférable.
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