Etude OREF Janvier 2007
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n°3 - janvier 2007enjeuxS y n t h è S e d ’ é t u d e d e l ’ O r e fLes métiers de L’aide à domiciLe en Languedoc roussiLLonune professionnaLisation nécessaire mais contrainteans un contexte régional de fort développement du secteur et de a uteursrenforcement de la demande en qualité de service, la professionnalisation Ddes métiers de l’aide à domicile devient une question centrale, notamment Jean Noël BaiLLON, Fatima BELL aREDJ (aMEDiS), pour les activités relevant de l’accompagnement des personnes dépendantes. Maryline viLL aiN, Bruno BERENGUEL (OREF)Compte tenu du vieillissement de la population et de la modestie du niveau de vie des ménages régionaux, la « solvabilisation » des besoins est très dépendante de l’aide publique. De fait, la volonté de développement quantitatif de la demande Objet et méthode de l’étude aMEDiSse heurte à la vigilance des financeurs à maîtriser le montant de cette aide et concurrence les efforts visant à améliorer la qualité des prestations rendues aux En 2005, l’Oref, l’Etat et la Région ont lancé une étude particuliers. Cela entretient, malgré des évolutions positives, la précarité des sur le secteur de l’aide à domicile en Languedoc-Rous-conditions d’emploi des intervenants à domicile et le recours majoritaire à une sillon. Pour la première fois en région, celle-ci pose un main-d’œuvre peu formée. état des lieux exhaustif et rend plus lisible les enjeux de structuration et les perspectives de développement. du La ...

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Langue Français

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n ° 3j a n v i e r2 0 0 7
en j e u x Sy n t h è S edé t u d ed el’ Or e f
Les métiers de L’aide à domiciLe en Languedoc roussiLLon une professionnaLisation nécessaire mais contrainte ans uN coNtexte régioNàl de fort développemeNt du Secteur et de auTeurs DJeàn Noël BaiLLON, FàTImà BELLaREDJ (aMEDiS), reNforcemeNt de là demàNde eN quàlité de Service, là profeSSioNNàliSàtioN des métiers de l’aide à domicile devient une question centrale, notamment pour les activités relevant de l’accompagnement des personnes dépendantes. MàrylIne viLLaiN, Bruno BERENGUEL (OREF) Compte teNu du vieilliSSemeNt de là populàtioN et de là modeStie du Niveàu de vie deS méNàgeS régioNàux, là « SolvàbiliSàtioN » deS beSoiNS eSt trèS dépeNdàNte de l’aide publique. De fait, la volonté de développement quantitatif de la demande ObjeT eT mÉThode de l’ÉTude aMEDiS se heurte à la vigilance des financeurs à maîtriser le montant de cette aide et concurrence les efforts visant à améliorer la qualité des prestations rendues aux En 2005, l’Oref, l’ETàT eT là RÉgIon onT lànCÉ une ÉTude particuliers. Cela entretient, malgré des évolutions positives, la précarité des sur le seCTeur de l’àIde À domICIle en LànguedoC-Rous-conditions d’emploi des intervenants à domicile et le recours majoritaire à une sIllon. Pour là premIère foIs en rÉgIon, Celle-CI pose un main-d’œuvre peu formée. ÉTàT des lIeux exhàusTIf eT rend plus lIsIble les enjeux de La professionnalisation apparaît ainsi indissociable de la structuration du secteur.sTruCTuràTIon eT les perspeCTIVes de dÉVeloppemenT. du seCTeur. ceTTe ÉTude à ÉTÉ ConduITe pàr là SCop aMEDiS Celle-ci passe par un renforcement de l’encadrement au sein des structures et un eT serà publIÉe dàns son InTÉgràlITÉ dÉbuT 2007sur le allongement de la durée du travail des intervenants. Dans notre région, le recours site WEB de l’OREF. à l’aide à domicile via un prestataire est majoritaire, alors que c’est l’emploi direct par le particulier qui prédomine en moyenne nationale. Cette singularité régionale Là mÉThode uTIlIsÉe àssoCIe l’exploITàTIon des donnÉes constitue un facteur facilitateur pour la professionnalisation. sTàTIsTIques (DaRES, DDtEFP, iRcEM, iNSEE) À un Le nombre important de jeunes formés en région aux métiers de l’aide à domicileTràVàIl d’enquêTe àuprès des employeurs (245 orgànIs-est également un atout. Mais, aujourd’hui, les établissements du secteur exprimentmes àgrÉÉs) eT des InsTITuTIonnels. PrÉs d’une dIzàIne de renConTres TerrITorIàles eT rÉgIonàles onT ÉTÉ orgànIsÉes. davantage de besoins en termes d’adaptation aux spécificités de leurs métiers qu’en termes de qualification ou diplômes.
Uroussillonne structuration singulière en languedoc
’activitéde l’àIde À domICIle en rÉgIon se dIsTIngue Très for-L TemenT de sà sTruCTuràTIon àu nIVeàu nàTIonàl. En effeT, 78 % des heures rÉàlIsÉes àu nIVeàu nàTIonàl le sonT en emploI dIreCT, pour 54 % en rÉgIon. Là pàrT des heures lIÉes àu mode presTàTàIre esT domInànTe en Làn-guedoC-RoussIllon L es inter venants à domicile en L anguedocR oussillon àVeC 46 % des heu-31 062 400 heures res rÉàlIsÉes ConTre 19 414 E T P 22 % àu nIVeàu Activité des OASP Emploi direct nàTIonàl. il y à lÀ une rÉelle spÉCIfi-Chèque emploi service (CES) : 5001 ETP Décl. nom. de salaire (DNS) :CITÉ de là rÉgIon P r estatair e :8960 E T P 4364 ETP quI bÉnÉfiCIe d’un Garde d’enfants : 564 ETP Occasionnels : 471 ETPforT ànCràge TerrI-Mise à disposition : 589 ETP TorIàl des orgànIs-mes àgrÉÉs de ser-Mandataire : 1931 ETP VICes À là personne (OaSP), sur le Source : DARES, dossiers d’agrément, traitement AMEDISmode presTàTàIre.
Plus de 31 mIllIons d’heures onT ÉTÉ rÉàlIsÉes en InTerVenTIons pàr les sàlàrIÉs du seCTeur, soIT 19 414 emploIs ÉquIVàlenT Temps pleIn àuquel Il fàuT àjouTer les 1 187 emploIs ÉquIVàlenT Temps pleIn Cor-respondànT àu personnel àdmInIsTràTIf eT d’enCàdremenT.
Le mode prestataireConCerne les orgànIsmes àgrÉÉs dIreCTemenT employeurs des InTerVenànTs À domICIle. Le mode mandataireConCerne les orgànIsmes àgrÉÉs serVànT d’InTermÉdIàIres enTre les pàrTICulIers employeurs eT les InTerVenànTs : C’esT le pàrTICulIer quI esT jurIdIquemenT l’employeur. L’emploi direct ConCerneles heures rÉàlIsÉes àu domICIle du pàrTICulIer pàr des InTerVenànTs dIreCTemenT employÉs pàr le pàrTICulIer. Deux modàlITÉs de dÉClàràTIon d’emploI peuVenT êTre uTIlIsÉes : Chèque emploI serVICe, cES (àujourd’huI Chèque emploI serVICe unIVersel) eT dÉClàràTIon nomInàTIVe de sàlàIre, DNS. Le mode màndàTàIre esT CompTàbIlIsÉ dàns l’emploI dIreCT.
Près de 45 500 personnes ÉTàIenT sàlàrIÉes en emploI dIreCT fin 2004 (cES/DNS/gàrde d’enfànTs eT TràVàIl oCCàsIonnel). Elles onT rÉàlIsÉ un peu plus de 16 mIllIons d’heures, donT 4 mIllIons gÉrÉes pàr un orgànIsme màndàTàIre. DepuIs dIx àns, les pàrTICulIers employeurs sonT de plus en plus nombreux À prIVIlÉgIer le Chèque emploI ser-VICe quI deVIenT même le mode prIVIlÉgIÉ dàns l’emploI dIreCT À pàrTIr de 2004 àVeC un peu plus de 8 mIllIons d’heures pàr àn.
en jSyen t h è S eudé t uxd ed el’ Or e f
Doublement du volume d’activité en 5 ans
’activitédes orgànIsmes esT en forTe CroIssànCe depuIs L 5 àns àVeC 10 mIllIons d’heures en 2000 eT plus de 18 mIllIons d’heures en 2005, soIT une progressIon de 75 %. ceTTe progressIon à essenTIellemenT profiTÉ àu mode presTàTàIre quI à Connu sur CeTTe pÉrIode une progressIon de 139 %. Le mode màndàTàIre esT pàr ConTre en reCul de 16 %. ceTTe ÉVoluTIon en Volume d’emploI n’esT que de 6 % pour l’emploI dIreCT enTre 2000 eT 2004.
Les heures rÉàlIsÉes pàr les orgànIsmes àgrÉÉs se rÉpàrTIssenT prInCIpàlemenT enTre le mÉnàge (46,2 %) eT l’àssIsTànCe àux personnes âgÉes (48,1 %) : Ces heures sonT pour grànde pàrTIe finànCÉes àu TITre de l’aPa eT des CàIsses de reTràITe.
rÉPàRTITION EN hEURES TRàVàILLÉES DàNS LES ORGàNISMES àGRÉÉS (EN 2005 ET EN etp) Gardes d'enfants 2,8 %Autres tâches 2,5 % Soutien scolaire 0,4 %
Assistance aux personnes âgées 46,2 %
Source : DARES, dossiers d’agrément, traitement AMEDIS
Ménage 48,1 %
Moins d’un salarié sur cinq est qualifié 1 aLes rÉsulTàTs de l’enquêTe àuprès des employeursmoyenne d’âge des sàlàrIÉs esT de 42 àns àVeC un ÉCàrT Type dede l’ÉTude L 5 àns, sITuànT là plupàrT des sàlàrIÉs enTre 37 eT 47 àns. Les plusaMEDiS monTrenT qu’une grànde màjorITÉ de sàlàrIÉs (82 %) de 50 àns ConsTITuenT 22 % des sàlàrIÉs du seCTeur, Ce quI pose làn’à àuCun dIplôme. Les quàlIfiCàTIons les plus prÉsenTes dàns les quesTIon des dÉpàrTs À là reTràITe eT de leur renouVellemenT dàns unorgànIsmes àgrÉÉs sonT les dIplômes des àffàIres soCIàles, puIs Ceux ConTexTe de forTe CroIssànCe de l’emploI. Les femmes reprÉsenTenTde l’EduCàTIon nàTIonàle eT enfin les CerTIfiCàTIons du mInIsTère de 98,8 % des àCTIfs.l’emploI. Là rÉpàrTITIon esT là suIVànTe : dIPLôMES OU TITRES PROFESSIONNELS REChERChÉS EN PRIORITÉ PàR LES EMPLOYEURS  Intervention% Intervention% auprès deauprès de personnes personnes fragilesou dépendantes autonomes Aucun diplôme75 74% 3744 % Titre Assistance de vie (cf AFPA)60 59% 6880 % CAP petite enfance, BEP Sanitaire et social61 60% 4755 % (sans mention complémentaire) BEP Sanitaire et social (avec mention12 12% 2024 % complémentaire) CAPA en milieu rural, BEPA services aux9 9% 89 % personnes DEAVS 66 %33 39% Autres 1111 %4 5% Total des répondants10185 Source : Enquête auprès des employeurs, traitement AMEDIS Le profil d’InTerVenànT sàns àuCun dIplôme esT reCherChÉ enpersonnes àuTonomes. Lorsqu’Il s’àgIT d’une InTerVenTIon àuprès prIorITÉ pàr les TroIs quàrTs des orgànIsmes (74 orgànIsmes surdes personnes dÉpendànTes, là reCherChe du profil « sànsdIplôme » les 101 rÉpondànTs), pour Ce quI esT des presTàTIons àuprès desConCerne enCore 44 % des orgànIsmes employeurs.
Un temps de travail très partiel ELONType d’employeur, là durÉe de TràVàIl VàrIe le S ConsIdÉràblemenT. Le Temps moyen de TràVàIl esT de 12 h 30 pàr semàIne TouT Type d’employeur Confondu. ce Temps de TràVàIl hebdomàdàIre esT de 13 h dàns les àssoCIàTIons presTàTàIres eT màndàTàIres eT d’un peu plus d’un mI-Temps dàns les ÉTàblIssemenTs
1- L’enquête a recueilli un taux de réponse de 59 %, les employeurs ont pour 84 % d’entre eux une activité prestataire et représentent 15 000 salariés.
publICs (ccaS, …). Sàns CompTer que là plupàrT des sàlàrIÉs du seCTeur de l’àIde À domICIle sonT exClus du bÉnÉfiCe de là mensuàlIsàTIon (loI du 19 jànVIer 1978). SI les employeurs àCCepTenT Ces rÉsulTàTs sTàTIsTIques, Ils les nuànCenT pàr l’ImporTànCe des ConTIngenTs nÉCessàIres àux remplàCemenTs des TITulàIres.
rÉPàRTITION EN làNGUEDOCrOUSSILLON DU NOMBRE D’hEURES hEBDOMàDàIRES DES INTERVENàNTS SELON LE STàTUT DE L’ÉTàBLISSEMENT EMPLOYEUR
Statut juridiqueNb moyen d’h par anEn nb d’h/semaine assoCIàTIon 595h 13h EPci, ETàblIssemenT publIC 890 h20 h de CoopÉràTIon InTer Communàle EnTreprIse 125h 3h 15 assoCIàTIon InTermÉdIàIre221 h5 h 15 chèques EmploI serVICe 332 h7 h 30 + DÉClàràTIon NomInàTIVe SImplIfiÉe Moyenne (nb d’heures ànnuelles/nb de sàlàrIÉs562 h12 h 30 Source : Bilans annuels DARES 2005, données IRCEM 2004 pour les CES et les DNS, traitement AMEDIS
Un turn over important vEc16 % de dÉpàrTs dÉfinITIfs eT 19 % de nouVeàux enTrànTs a sur l’ànnÉe, le TurnoVer esT Très prÉsenT dàns le seCTeur. issus de l’enquêTe « employeurs » d’aMEDiS, Ces rÉsulTàTs rendenT CompTe d’une dIffiCulTÉ rÉelle d’exerCICe des mÉTIers du seCTeur. Les employeurs quàlIfienT CeTTe rÉàlITÉ d’InhÉrenTe àu seCTeur quI renVoIe À une àCTIVITÉ « pàr dÉfàuT », À l’àbsenCe de reConnàIssànCe
Accord sur la modulation du temps de travail Les pàrTenàIres soCIàux de là brànChe àssoCIàTIVe de l’àIde À domICIle VIennenT de soumeTTre À l’àgrÉmenT du mInIsTre ChàrgÉ des àffàIres soCIàles, un àCCord re-làTIf àux Temps modulÉs quI deVràIT permeTTre un plus grànd lIssàge de là rÉmunÉràTIon des professIonnels eT àpporTer une rÉponse souple eT àdàpTÉe À là fluCTuàTIon des demàndes eT des prIses en Chàrge des personnes. ce dÉCreT Và permeTTre de fàCIlITer là mensuàlIsàTIon eT le pàIemenT rÉgulIer des sàlàIres même sI le Temps de TràVàIl n’esT pàs rÉgulIer dàns l’ànnÉe. aCCord du 30 màrs 2006, ÉTendu pàr àrrêTÉ du 18/12/2006, journàl offiCIel du 27/12/06.
du mÉTIer, màIs ÉgàlemenT, àux CondITIons d’emploI Telles que le fàIble nombre d’heures, là rÉmunÉràTIon, là prIse en Chàrge pàrfoIs pàrTIelle des fràIs de dÉplàCemenT. aInsI, les CondITIons de TràVàIl, l’IsolemenT, màIs àussI le fàIT d’àVoIr plusIeurs employeurs pour pàrVenIr À un sàlàIre dÉCenT sonT àuTànT de fàCTeurs màjeurs d’usure eT gÉnÉràTeurs de Turn-oVer.
Une offre de formation qualifiante très développée en région…
ESserVICes À là personne n’exIgenT pàs les mêmes quàlIfiCàTIons L selon là nàTure du serVICe rendu. En Celà, les exIgenCes professIonnelles dIffèrenT selon que les presTàTIons sonT dIspensÉes àuprès des personnes âgÉes ou pour des àCTIVITÉs dITes de ConforT. L’offre de formàTIon À Ces mÉTIers esT elle àussI soumIse À Ces mulTIples exIgenCes : prÉpàrer àux mÉTIers quI s’exerCenT àuprès de personnes àuTonomes eT quàlIfier des IndIVIdus quI seronT àmenÉs À InTerVenIr àuprès des personnes dÉpendànTes. En rÉgIon LànguedoC-RoussIllon, l’offre de formàTIon esT Très
2 dÉVeloppÉe : en 2005-2006 Ce sonT près de 3 600 personnesquI suIVenT une formàTIon prÉpàrànT, plus ou moIns dIreCTemenT, àux mÉTIers de l’àIde À domICIle. ceTTe offre s’orgànIse màjorITàIremenT 3 sur les dIplômes de nIVeàu v (BEP, caP, DEavS) . NÉànmoIns, les àCTIons prÉ-quàlIfiànTes (progràmme d’aCTIon Pour l’inserTIon – aPi, de là RÉgIon) reprÉsenTenT À elles-seules près de 16 % de l’ensemble de l’offre de formàTIon dàns le seCTeur. L’aFPa esT ÉgàlemenT en TràIn d’expÉrImenTer un module de formàTIon plus lÉger pour prÉpàrer À l’enTrÉe dàns le seCTeur, sàns pour àuTànT dÉlIVrer une quàlIfiCàTIon.
...et une demande des établissements pour des formations de sensibilisation EttEs’exerçànT souVenT àuprès de personnes dÉpendànTes. aussI, lesÉVoluTIon de l’offre de formàTIon Vers des modules plus c professIonnàlIsànT ou prÉ-quàlIfiànT fàIT ÉCho À là demàndeCrITères reCherChÉs en prIorITÉ pàr les employeurs sonT d’àbord des des ÉTàblIssemenTs employeurs d’àIdes À domICIle. Les CompÉTenCesCrITères ComporTemenTàux (dIsponIbIlITÉ, moTIVàTIon, humànITÉ, mIses en œuVres dàns l’exerCICe des mÉTIers sonT souVenT CIrConsCrITesfiàbIlITÉ) eT de mobIlITÉ. Pour les employeurs, Il s’àgIT moIns de À des TâChes mÉnàgères, de TeChnICITÉ relàTIVemenT fàIble, màIsquàlIfier, que de sensIbIlIser les fuTurs enTrànTs À Ces rÉàlITÉs.
Une qualification coûteuse pour les employeurs aiSaussI, Il semble que les efforTs de l’àppàreIl de formàTIon pourd’àuTres fàCTeurs lImITenT àussI là demànde ÉConomIque M en formàTIon quàlIfiànTe. Là reCherChe d’un seuIl lImITe deformer des professIonnels dIplômÉs àux mÉTIers de l’àIde À domICIle personnes quàlIfiÉes, pour ne pàs Trop peser sur là màsse sàlàrIàlesoIenT pàr Trop ànTICIpàTeurs de l’àVenIr du seCTeur. Les ConTràInTes en àpplICàTIon de l’àCCord de brànChe de màrs 2002, esT àussI uneàCTuelles À là quàlIfiCàTIon ne sonT peuT-êTre que ConjonCTurelles. ràIson sTruCTurànTe des pràTIques de gesTIon de là quàlIfiCàTIonQuoI qu’Il en soIT, les efforTs àCTuels de quàlIfiCàTIon donnenT pàr les ÉTàblIssemenTs. celà esT exàCerbÉ pàr les polITIques dedes àTouTs supplÉmenTàIres àux bÉnÉfiCIàIres pour leur pàrCours TàrIfiCàTIons des finànCeurs (conseIls gÉnÉràux eT càIsse nàTIonàleprofessIonnel. d’àssurànCe VIeIllesse).
2 : Scolaires, apprentis ou demandeurs d’emploi. Cf. feuillet central. 3 :Certains diplômes ont été rénovés pour répondre aux évolutions des activités du secteur : CAP Petite enfance rénové en 2005, BEP Carrières sanitaires et sociales en cours de rénovation, MC aide à domicile rénové en 2004
en j e u x Sy n t h è S edé t u d ed el’ Or e f
Vers la structuration du secteur
a quesTIonde là professIonnàlIsàTIon des InTerVenànTs À L domICIle se pose ConjoInTemenT À Celle de là sTruCTuràTIon du seCTeur. aInsI, le dÉVeloppemenT de là fonCTIon de responsàble de seCTeur pàrTICIpe de l’àmÉlIoràTIon de l’orgànIsàTIon des ÉTàblIssemenTs. ceTTe fonCTIon resTe CependànT enCore màl dÉfInIe en Termes de profIl. PourTànT le responsàble de seCTeur à un rôle sTruCTurànT dàns les ÉTàblIssemenTs, TànT pour les reCruTemenTs des InTerVenànTs que pour l’orgànIsàTIon du TràVàIl eT l’ÉVàluàTIon des besoIns des uTIlIsàTeurs de serVICes.
Là pluràlITÉ des àCTeurs pesànT sur le seCTeur nÉCessITe d’àdopTer une àpproChe plus sysTÉmIque du seCTeur : là ConCerTàTIon eT là CoopÉràTIon àppàràIssenT nÉCessàIres pour àTTeIndre l’objeCTIf de professIonnàlIsàTIon des sàlàrIÉs, des orgànIsmes eT des serVICes À rendre. Une InsTànCe rÉgIonàle de ConCerTàTIon
La branche et ses accords Le seCTeur àssoCIàTIf de l’àIde À domICIle esT ràTTàChÉ À des ConVenTIons ColleC-TIVes eT des àCCords de brànChe ÉTendus quI deVràIenT s’àpplIquer de pleIn droIT àux sàlàrIÉs des àssoCIàTIons. Une ConVenTIon ColleCTIVe CouVre les sàlàrIÉs en emploI dIreCT (eT mode màndàTàIre) eT une àuTre esT en Cours de nÉgoCIàTIon pour les sàlàrIÉs du seCTeur màrChànd. conCernànT le seCTeur publIC, le Code de là fonCTIon publIque TerrITorIàle n’à pàs de Càdre spÉCIfique pour l’àIde À domI-CIle. Pour l’essenTIel, les InTerVenànTs TITulàIres sonT ClàssÉs dàns le gràde « àgenT soCIàl » (CàTÉgorIe c), eT beàuCoup sonT ConTràCTuels. Le Code ne prÉVoIT pàs de reConnàIssànCe des dIplômes, nI de sTàTuT àdàpTÉ àux fonCTIons d’enCàdremenT quI sonT àssurÉes pàr des àgenTs ClàssÉs dàns noTre rÉgIon, sàns rÉfÉrenCe À leur nIVeàu de quàlIfiCàTIon, IndIffÉremmenT en CàTÉgorIe a, B ou c.
permeTTràIT de rÉunIr les prInCIpàux àCTeurs, noTàmmenT les orgànIsmes employeurs eT leurs reprÉsenTànTs, les fInànCeurs, les InsTITuTIons en Chàrge des dIsposITIfs de formàTIon.
Des perspectives de développement favorables en région
OUSles IndICàTeurs sonT « àu VerT » en Termes de dÉVeloppemenT t des serVICes d’àIde À domICIle en rÉgIon, qu’Ils relèVenT de là logIque d’àCTIon soCIàle (serVICes àuprès des personnes fràgIles) ou de là logIque de ConforT (serVICes À là VIe quoTIdIenne).
4 cependànT des freInssubsIsTenT, Tels que le CoûT, pour les serVICes non prIs en Chàrge (mÉnàge, repàssàge, gàrde d’enfànTs ponCTuelles, eTC.), les reprÉsenTàTIons de là sphère domesTIque eT de l’InTImITÉ (senTImenT d’InTrusIon, màlàIse de se sàVoIr employeur, eTC.), là fàIble lIsIbIlITÉ de l’offre de serVICes ou l’ImporTànCe du TràVàIl non dÉClàrÉ.
Là rÉgIon prÉsenTe TouTefoIs de nombreux poInTs forTs pour le dÉVeloppemenT du seCTeur. L’ÉVoluTIon dÉmogràphIque, pàr sà sTruCTure d’âge, eT son solde mIgràToIre Très posITIf, ne peuT que se
4 : Obstacles recensés par l’observatoire de la Caisse d’épargne : Services à la personne – modes de vie, modes d’emploi, 2006. 5 : Agence nationale des services aux personnes.
TràduIre pàr un besoIn àCCru de serVICes. L’ÉVoluTIon des sommes dÉClàrÉes ouVrànT droIT À rÉduCTIon d’ImpôT pour l’emploI d’un sàlàrIÉ À domICIle esT en forTe progressIon en rÉgIon : + 50 % enTre 2000 eT 2004 ConTre 37 % pour là FrànCe.
Là dynàmIque nàTIonàle du plàn de dÉVeloppemenT des serVICes àux personnes quI se TràduIT fin àoûT 2006 pàr 41 orgànIsmes àgrÉÉs de plus que fin 2005 semble jouer ÉgàlemenT sur le dÉVeloppemenT du seCTeur. SI les donnÉes ne sonT pàs enCore dIsponIbles àu nIVeàu rÉgIonàl, les nouVeàux ouTIls de solVàbIlIsàTIon ne peuVenT àussI qu’àVoIr une InCIdenCe posITIVe sur le dÉVeloppemenT des serVICes : les 6 mIllIons de cESU dÉjÀ prÉfinànCÉs pàr les enTreprIses fin àoûT 2006 5 àu nIVeàu nàTIonàl, VonT bIen àu-delÀ des prÉVIsIons de l’aNSPquI àmbITIonnàIT d’àTTeIndre Ce ChIffre pour là fin de l’ànnÉe.
POUR EN SàVOIR PLUS OlIVIer chàrdon, MàrC-anToIne EsTràde, FàbIen touTlemonde (2006) :« Les métiers en 2015 », PremIères InformàTIons, premIères synThèses, dÉCembre 2006, n° 50.1 GuIlhem BenToglIo,« Développer l’offre de services à la personne »commIssàrIàT gÉnÉràl du Plàn, n°4 – MàI 2005 alexàndrà chol :« Les emplois familiaux en 2004 : un secteur en forte croissance »–– PremIères InformàTIons eT premIères synThèses, màI 2006, n° 19.1 Services à la personne : modes de vie, modes d’emploi, TràVàux de l’obserVàToIre de là CàIsse d’Épàrgne 2006 REMERCIEMENTS Pôle emploI serVICe HÉràulT, Pôle Info serVICes À domICIle du Gàrd.
Oref sIEGE SOCIàL : 201 àVENUE DE Là pOMPIGNàNE 34064 mONTPELLIER CEDEx 2 tEL. 04 67 13 20 80fàx 04 67 13 81 59 E MàIL: INFO@OREFLR.ORG www.oref lr.org
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