Prince Wild
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Description

0 Auteur : André Dori 1 Dédicaces Mylène, Emma Guillaume Remerciements : Mylène Dori 3 « PRINCE WILD » TOMEI LE TRIBUT DES DIEUX PREFACE 5 Dans les temps anciens, les hommes de la terre se transmettaient, de génération en génération, une science née dans les confins de l’univers. Cette connaissance s’estperdue au cours des nombreuses civilisations. Nous en avons des traces dans toutes les légendes du monde. Par exemple, dans la bible en Genèse chapitre 6 verset 2, des « anges » donc des êtres extraterrestres, se mêlent aux humains pour avoir des rapports avec leurs femmes. De cette union nait des êtres hybrides si violents que Dieu détruit l’humanité par un déluge d’eau. Ces récits n’ont jamais cessé de captiver l’humanité. Aujourd’hui encore, des hommes et des femmes dans le monde entier lui consacrent leur vie. Pour tous ces gens, depuis que l’homme est sur terre, des entités extraterrestres maléfiques cherchent à dominer le monde. Pour cela, elles ont besoin de serviteurs dévoués. On les nomme communément :médiums, sorciers, prêtres, druides, chamanes, magiciens ou encore fakirs…Certains scientifiques soutiennent même la «théorie des anciens astronautes», théorie selon laquelle des aliens venus de galaxies lointaines, auraient découvert notre planète aux jours des premiers hommes et nous rendraient visite régulièrement afin de contrôler notre savoir et notre développement.

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Publié le 14 décembre 2016
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

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Auteur :
André Dori
1
Dédicaces Mylène, Emma Guillaume
Remerciements : Mylène Dori
3
« PRINCE WILD » TOMEI LE TRIBUT DES DIEUX
PREFACE
5
Dans les temps anciens, les hommes de la terre se transmettaient, de génération en génération, une science née dans les confins de l’univers. Cette connaissance s’est perdue au cours des nombreuses civilisations. Nous en avons des traces dans toutes les légendes du monde. Par exemple, dans la bible en Genèse chapitre 6 verset 2, des « anges » donc des êtres extraterrestres, se mêlent aux humains pour avoir des rapports avec leurs femmes. De cette union nait des êtres hybrides si violents que Dieu détruit l’humanité par un déluge d’eau. Ces récits n’ont jamais cessé de captiver l’humanité. Aujourd’hui encore, des hommes et des femmes dans le monde entier lui consacrent leur vie. Pour tous ces gens, depuis que l’homme est sur terre, des entités extraterrestres maléfiques cherchent à dominer le monde. Pour cela, elles ont besoin de serviteurs dévoués. On les nomme communément : médiums, sorciers, prêtres, druides, chamanes, magiciens ou encore fakirs…Certains scientifiques soutiennent même la « théorie des anciens astronautes », théorie selon laquelle des aliens venus de galaxies lointaines, auraient découvert notre planète aux jours des premiers hommes et nous rendraient visite régulièrement afin de contrôler notre savoir et notre développement. Ces extraterrestres seraient à l’origine des pyramides construites dans le monde entier. Leur but serait de nous dominer. Heureusement, une mystérieuse force bénéfique invisible s’y oppose…
CHAPITRE 1
Une mort mystérieuse
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En l'an 450, environ, de notre ère…
Le Roi Chaldas, le plus puissant Roi des terres septentrionales, est nu, à genoux au centre de la vaste et froide salle d’armes. Un étrange calice et une pierre colorée sont posés devant lui. Deux personnes encapuchonnées et masquées se tiennent derrière lui. L’une tient religieusement un coussin de velours rouge sur lequel luit une dague richement décorée. L’autre porte un nourrisson dans les bras. Cachés derrière un râtelier de lances, un intrus observe la scène de loin.
Tandis que le porteur de couteau psalmodie une incantation, une lueur blafarde apparaît au fond du récipient doré. La pierre magique sertie au creux du récipient semble produire une sorte de liquide lumineux et glauque. Chaldas se joint au chant de la litanie comme si rien ne se passait. Son corps transpire. Le souverain s’incline en rythme, face contre terre, comme devant une divinité antique. La pierre devient invisible, noyée dans la boue fumeuse qui s’en échappe. Curieusement, le liquide lumineux ne déborde pas pour se répandre sur le sol, mais s’érige en une colonne sinueuse de plus en plus haute, de plus en plus épaisse. Cette masse devient visqueuse, dense ; elle grandit encore. Sa couleur change lentement, s’assombrit. L’atmosphère s’alourdit. Petit à petit, des vapeurs bleuâtres emplissent la pièce, rendant l’air presque irrespirable. Chaldas redouble d’ardeur. Les mots incompréhensibles qu’il débite depuis le début, se perdent dans la nuée de plus en plus noire. Son corps ruisselle. Ses yeux se révulsent. Chaldas continue, imperturbable. La fumée, sordide et âcre, s’épaissit encore. Elle remplit complètement la salle. Soudain, une forme inhumaine parfaitement immonde surgit de la fange vaporeuse et malodorante. Des coups de tonnerre résonnent. Chaldas se redresse, possédé par une force irrésistible. Les
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détonations sont en fait des mots que seul le Roi comprend. Sa tête se penche alors en arrière, tel un ivrogne enivrée d’une liqueur trop alcoolisée ; ses bras s’étirent comme des flèches. Il n’a plus la force de réciter sa litanie. Tout son être se crispe, se tétanise. Il suinte tellement que du sang perle au coin de ses yeux. Ses muscles rougis vont sans doute éclater si la tension ne cesse pas rapidement. La bête a pris possession de lui, totalement. Le porteur de couteau s’avance, faisant un signe de la tête à son partenaire pour qu’il en fasse autant. Mais la longue toge encapuchonnée ne bouge pas. Elle semble pétrifiée. L’autre forme fantomatique semble s’impatienter. Elle renouvelle son geste de la tête, comme un ordre formel. La fumée se fait plus dense. La silhouette au bébé semble se raviser. Elle tourne les talons et s’enfuie en courant dans la brume nauséabonde. Brusquement, tout s’arrête. Comme par enchantement, l’affreuse créature disparaît, comme engloutie par le Roi lui-même. En un instant, Chaldas s’affale sur le sol. Au fond de son calice, la pierre de soleil a repris son doux reflet, si curieux, si inoffensif… Le porteur de couteau disparaît aussi. Le mystérieux spectateur quitte sa cachette, terrifié. Il s’échappe en courant, renversant quelques armes derrière lui.
Mais le Roi est mort.
Vive le Roi !
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CHAPITRE 2
Orgueil
Wildoor fixait le sol. Son esprit était absent, brouillé de souvenirs confus et d’interrogations.
La brume enveloppait encore le pied des arbres de la clairière, comme pour donner une aura de mystère supplémentaire à cet étrange rassemblement. II était encore tôt, mais tout le monde était là. Les chefs des tribus amies, leurs généraux, leurs soldats, leurs
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Princes, ainsi que la foule du peuple venue pleurer son chef. Tous contemplaient ce spectacle peu commun : les funérailles d’un roi.
Chaldas, le roi défunt, gisait sur une pierre polie, à l’intérieur du grand caveau. Il était là, livide mais imposant, vêtu de ses habits d’apparat et de tous les attributs de son pouvoir. L’anneau sigillaire ornait son index droit. Son long manteau de pourpre constellé d’abeilles d’argent était maintenu sous l’épaule gauche par une fibule d’or pur. La boucle de ceinturon en argent ciselé, le « torque », ce bracelet de fer argenté mis en place dès sa naissance, marquaient, avec ses longs cheveux noués en tresse, les signe incontestés de la plus haute dignité 1 du peuple Celte . De nombreux objets utiles lui ayant appartenu, des armes, comme la courte épée à deux tranchants à l’extrémité, au fourreau richement décoré appelée Scramasaxe, la hache de jet, une longue lance à crochet, ainsi qu’un char de guerre à deux roues allaient l’escorter dans son voyage. Les forces, grands ciseaux de fer, témoignaient de la richesse de ses troupeaux. Les druides les avaient placés solennellement à côté des vases, des bols d’argent et de verre pleins de légumes secs, ainsi des amphores de vins parfumés de gentiane et de miel. Des monceaux d’étoffes et de bijoux s’agglutinaient ça et là. Tout ce nécessaire devait l’accompagner pour lui servir d’offrande dans son dernier périple vers le royaume des Dieux.
Le druide Gotha et ses assistants officiaient dans la pièce. Guinomand,conseiller préféré  le du défunt et Holdow, le prince héritier, étaient debout devant la dépouille. Le jeune homme restait impassible devant les psalmodies des prêtres. Il se préparait mentalement. Lorsqu’il franchirait la porte du caveau, sa vie et celle deWildoor,demi-frère, ne serait jamais plus la même. Leur son destinée était en marche.
1 D’après une vieille légende, les Celtes descendent des survivants d’un continent disparu dans l’atlantique : L’Atlantide.
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Dehors, le peuple assistait au plus étrange des rites ancestraux. En effet, deux immenses fosses avaient été creusées de part et d’autre du mausolée. Quatre chevaux hongres caparaçonnés comme pour la guerre, piaffaient en hennissant de terreur au fond de chacune d’elles. Ils allaient être enterrés vivants aux côtés de Chaldas. L’orgueilleux Roi voulait ainsi montrer la force et la puissance de son royaume en accentuant encore l’importance de cette coutume. On disait qu’autrefois, les anciens rois emmenaient avec eux dans l’autre monde, leurs meilleurs guerriers et une foule d’esclaves étrangers destinés à les protéger et les servir. Mais les prêtres et devins d’aujourd’hui mettaient davantage l’accent sur la symbolique de la fête funèbre. Les chevaux étaient donc devenus les seules victimes de ces cérémonies rituelles. Les guerriers ne s’en plaignaient pas !
Pour l’heure, ils attendaient l’apparition de leur nouveau chef. Un groupe de quatre chevaliers, guerriers nobles qui ont fait serment d’allégeance au roi dans un lieu saint, se tenaient prêts à hisser sur le pavois d’ornement le jeune Roi triomphant au milieu de ses sujets. Avant cela, douze druides supérieurs, dont le druide suprême, « Gotha le puissant », devaient procéder à la fermeture du caveau.
Gotha et des disciples spécialement initiés, formèrent un cercle autour d’une énorme pierre plate posée à même le sol. Avec leurs mains, ils firent une pyramide en son centre, puis, après une série d’incantations, Gotha donna le signal solennel. Rapidement, ils se baissèrent ensemble et soulevèrent la pierre comme une simple brindille afin de la placer sur deux menhirs préalablement disposés devant l’entrée du caveau. Les deux rochers étaient dressés sur une sorte de dalle qui dissimulait parfaitement l’entrée de la tombe. Une fois la pierre plate posée sur les menhirs, il serait presque impossible d’ouvrir la crypte.
Cette cérémonie magique terminée, paysans et soldats pouvaient pousser des cris de guerre en se frappant la poitrine ou en cognant leurs épées sur leurs boucliers et acclamer leur nouveau maître
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jusqu’à l’aube. Les tonneaux de vin parfumé à la gentiane allaient être percés dans tout le royaume en l’honneur de « Holdow », nom qui signifie en langue ancienne : « le vaillant combattant ». Ce jeune prince sera-t-il aussi fort, aussi impitoyable et combattif que le fut son père ?
Des jours nouveaux se levaient sur le pays mais pour l’heure, personne ne s’en souciait. L’alcool de pomme et de houblon allaient couler à flot jusqu’au petit matin. Une ère nouvelle commençait pour 2 le royaume Celtique de Burgos .
Holdow a dix neuf ans. Il est né deux ans après son demi-frère, Wildoor, que tous appellent « Wild », fils aîné illégitime de Chaldas. Holdow est naturellement devenu l’héritier comme le prévoit la loi Celte. Les filles et les enfants bâtards passent après le premier né mâle du couple légitime, même s'ils sont plus âgés. Wildoor est issu d’une relation adultère que son père aurait eue avec une femme de passage dont il tomba amoureux.Il eut la chance d’être reconnu par Chaldas. Cela lui valut le titre de Prince, mais, pour autant, ne l’autorisa pas à régner lorsqu’un fils légitime en âge de le faire lui succéda.
La cérémonie des funérailles terminée, Wildoor et son frère étaient encore entourés d’une multitude de gardes et de prêtres et c’est pourquoi, en sortant du sanctuaire, Wildoor prit discrètement Holdow par la manche pour lui glisser quelques mots à voix basse.
 - Holdow ! Il faut que je te parle !  - Plus tard, Wild.
Holdow regardait droit devant lui. Il pressait le pas comme s’il était suivit par le dieu des ombres.
2 Les Celtes étaient organisés en tribus qui possédaient toutes un territoire plus ou moins grand. Burgos est le nom d’une des plus importantes tribus Celtes.
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Holdow ! C’est à propos de la mort de notre Père !
Holdow s’arrêta net, planta ses yeux bleus dans ceux de Wildoor, et après quelques secondes, comme dans un incroyable effort, sans desserrer les dents, laissa échapper deux syllabes à peine audibles, arrachées du fond de ses entrailles :  - Plus tard !
Puis il reprit sa course, toujours avec ce regard fixe un peu hagard. Wildoor sentait qu’on les épiait, sans doute Holdow avait-il eut la même sensation ? Wild n’insista pas. Dans cette affaire, si ses soupçons étaient fondés, il allait falloir être très discret. Leur vie allait en dépendre. Il faut reconnaître qu’en la circonstance, Holdow avait de quoi se sentir mal à l’aise. En plus de cet insupportable chagrin qui l’étreignait autant que son demi-frère, il venait brusquement d’hériter d’un trône ! C’était une charge si lourde, tellement soudaine pour un si jeune homme ! Wildoor se dit qu’il aurait dû attendre avant de l’interpeller. Cependant, son instinct lui disait que désormais, il aurait du mal à lui parler seul à seul.
Certes, Holdow est inexpérimenté mais il est très intelligent. De longs cheveux blonds hérités de ses ancêtres celtes ondulent sur ses épaules. Maintenant qu’il est roi, il doit les nouer en tresses pour marquer son rang. Son père avait choisi pour ses deux fils les meilleurs maîtres d’armes, mais Wild s’est toujours montré moins doué que son demi-frère pour le combat. Son allure est beaucoup moins imposante, bien plus quelconque que la belle prestance de son demi-frère. Jusqu’à ce jour tragique du décès de leur Père, ils étaient souvent ensemble. Ils avaient toujours partagé leurs secrets. Wildoor adorait son jeune frère. Bien que tous deux soient très proches, Wild savait qu’un jour ou l’autre, il deviendrait le vassal de son frère. Pourtant, Holdow l’avait toujours traité comme son égal. Wild ne lui en était que plus reconnaissant, il n’est rien qu’il aurait refusé à son frère, pas même sa vie.
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