L épée d Ardenois T1
48 pages
Français

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L'épée d'Ardenois T1 , bd

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Description

Alors que le petit village de Chassenoix s'endort dans les derniers jours de l'été, une bande de maraudeurs survient et tue le Chevalier d'Ardenois, l'un des quatre Compagnons de l'Aube qui, vingt ans plus tôt, a combattu Nuhy, le Seigneur à l'armure noire. Témoin de la scène, Garen, un jeune homme à la tête farcie de récits épiques et de légendes dorées, part avertir le Roi du danger imminent qui le guette, lui, mais aussi les royaumes de Bohan, Herbeutagne et Valdor ; car il semble désormais certain que quelqu'un veut relever Nuhy de ses cendres. Garen apprendra à ses dépens que si les légendes restent vivaces, les héros vieillissent et le mal ne porte pas toujours une armure noire qui le rend facilement identifiable...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 juin 2018
Nombre de lectures 28
EAN13 9782889520473
Langue Français
Poids de l'ouvrage 398 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Etienne WILLEM

Livre I/ IV

Garen

Du même auteur :

Aux éditions Paquet

∙ LesAiles du Singe
2 tomes parus.
Histoire complète dans chaque tome.

∙ L’Épéed’Ardenois
Série complète en 4 tomes.

∙ VieilleBruyère et Bas de soie
Histoire complète.

Deux doigts de préface.

Après nous avoir promenés en Bentley dans cette très chère
vieille Angleterre des romans policiers d’Agatha Christie, de
Dorothy Sayers ou de John Dickson Carr, Étienne Willem nous
entraîne cette fois – à cheval sur son bidet – avec le même soin
du « détail référent » et le même enchantement, au cœur d’une
fable technicolor et médiévale.
Abracadabra, sa magie agit une fois de plus.
Pourquoi ?
Parce que, sans doute, il ne se contente pas de fabriquer, formater
un album, mais recrée avant tout un «climat d’ambiance».
Une source d’atmosphère qui imprègne l’image et invite le
lecteur à en franchir le cadre comme Alice à travers le miroir.
Ainsi son Angleterre desVieille Bruyère et Bas de Soie, au joli
titre judicieusement évocateur, n’est pas un simple décor – à
plat – sur lequel viennent évoluer les silhouettes découpées
d’un «cluedo»; dès les premières pages, on est saisis aussitôt
par le smog des docks de la Tamise, les odeurs de paperasses
des bureaux de Scotland Yard… On respire plus loin le cuir
patiné des vénérables fauteuils Chesterfield, le chaud lainage
du gros tweed poivre et sel, les suaves volutes du thé infusé
mêlées aux bouffées de pipe bourrée de « Grousemoor Samuel
Gawith’s ».On y entend aussi, au-delà des tours de Londres,
le vent chantant des landes, le criaillement des choucas à têtes
grises perchés sur les créneaux des églises d’où s’échappent les
ritournelles ascendantes des cloches par-dessus les cottages.
On y frôle – le devinez-vous –, durant la partie de bridge, le
satin moiré de la jeune Miss Mac Millan grisée «juste ce qu’il
faut »par le verre de sherry.
Au dehors, le jardin pluvieux déploie une abondance florale
délicieusement ensauvagée de glycines mauves, de fuseaux
de pieds d’alouette, de roses trèmières, de digitales pourpres,
de lupins, autour d’une pelouse retouchée aux ciseaux à
moustaches.
Et le cadavre dans tout cela?
By Jove!Il gît comme de bien entendu dans la lueur tamisée
de la bibliothèque, le crâne fracassé par un lourd chandelier
(ou par quelque autre objet contondant).
Et quand bien même cet éventail d’images est absent de l’image,
Étienne Willem l’a sournoisement, insidieusement, imprimé à
l’intérieur. Comme un rappel à notre imaginaire. Il y a là un art
de la suggestion digne des plus habiles tours de «passe-passe»!

Mais voilà que, chassées par les clameurs des cors et olifants, se
dispersent et s’étiolent les images «so british» et qu’apparaissent
d’autres décors sur les toiles peintes du jongleur d’histoires.
Oyez, Oyez! Gentes damoiselles et gentils damoiseaux, nous

avons fait un sacré bond dans le temps, et voici que s’élève, au
centre d’une verte vallée paisible, une motte féodale flanquée
de palissades et de maisonnettes couvertes de chaume.
Nous sommes cette fois au seuil des «il était une fois». Dans
ce monde où les contes ne sont pas racontés pour endormir les
enfants mais tout au contraire pour les éveiller et, par la même
occasion, réveiller les parents. Chaque conte déroule toujours,
sous sa plaisante imagerie, sous sa «complexe simplicité», un
parcours initiatique, une source philosophique qu’il est heureux
de retrouver à chaque âge. On pourrait presque prétendre à
un test d’enchantement ou de ré-enchantement. Un retour à
l’éternelle jeunesse.
Pour ce faire, il ne faut pas tricher et entrer dans l’histoire avec
autant d’énergie et de légèreté que nous mettions à sauter les
cases des marelles. Bref, il faut y croire, ou la magie ne marche
pas, la porte du vert royaume se referme, et on se retrouve
déprimé, vidé de ses rêves, abandonné au bout du quai.
Heureusement, il reste encore des « passeurs », des «resquilleurs»
qui ouvrent des passages à quelques retardataires… Et Willem
fait partie de ceux-là… pour la bonne raison qu’il continue de
rêver… et tel le joueur de flûte de Hamelin nous entraîne à sa
suite sur les notes colorées de son pinceau.

En avançant plus avant nous découvrons un lapin
apprenti-héros, un bon gros molosse de soudard, un hibou-enchanteur,
un chevalier sombre à la corne cassée, un âne moine-copiste:
toute une galerie de trognes qu’il nous semble reconnaître et
que l’on aime retrouver, autant de clins d’œil, de références
à nos premières lectures, nos premiers émerveillements. On
songe à Robin des Bois, Petit Jean, Merlin, au méchant Shérif
de Nottingham, autant de personnages auxquels nous nous
sommes autrefois identifiés en nos songeries héroïques.
Étienne nous restitue ces saveurs de légendes dans lesquelles
nous galopions, il nous les restitue avec autant de précisions
amusées qu’il avait mises dans ses autres albums.
Il raconte ce qui l’a jadis ébloui pour toujours, le transmet à ses
enfants, et aux enfants d’aventure, ainsi qu’à ceux qui le sont
restés… et le demeureront.

Or, donc… Il était une fois…

Pierre Dubois
Scénariste, romancier
(Petrus Barbygère, La Légende du Changeling, Pixies…)

© Editions Paquet 2018
Tous droits de reproduction, de traduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

www.editionspaquet.com

Cinquième édition ∙ PAO : StoneBundle.ch
ISBN: 978-2-88952-047-3 ∙ Dépôt légal : mai 2018


www.groupepaquet.net

à ton avis?

encore fourré
dans les pattes
du chevalier, au
lieu de travailler!

maman !y’a
d alben
q uia dit qu el a
s orcièrev ert e
va venir me manger !

même pas
vr ai,eh !

tu devrais
mieux surveiller
ta marmaille,
émelin e!

ooh,
j et’en
prie…

3

tu m’en
reparler as
q u andtoi aussi
tu auras dou ze
enfan ts!

les enfants!
s oyezc almes! sino n
le repas pour la fête
des moisso nsn eser a
jamais prêt!

et où est
g aren?

bien !

… maispas
assez fort,
petit…

l à ,tu passes
d’u nex trême
à l’autre,
g aren!
t r op
au d acieux!

bien…

jo u é…

petit

et ho p!

arg !

4

tu dois
être plus
au d acieux
d anst es
ass au ts!

h ébé !

h é!

h o!

chevalier !

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