Ne pas faire du rapport Jospin un moyen pour la gauche de conserver le pouvoir à tout prix
2 pages
Français

Ne pas faire du rapport Jospin un moyen pour la gauche de conserver le pouvoir à tout prix

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Argumentaire UMP - Ne pas faire du rapport Jospin un moyen pour la gauche de conserver le pouvoir à tout prix

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 28 novembre 2012
Nombre de lectures 73
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification
Langue Français

Extrait

>ARGU FLASH <  27novembre 2012 NE PAS FAIRE DU RAPPORT JOSPIN UN MOYEN POUR LA GAUCHE DE CONSERVER LE POUVOIR À TOUT PRIX Le Président de l’UMP, Jean-François Copé, ainsi que Christian Jacob et Jean-Claude Gaudin, Présidents des groupes parlementaires UMP à l’Assemblée nationale et au Sénat, ont été reçus par François Hollande à l’Elysée, le 27 novembre, afin d’évoquer les pistes de réformes proposées par Lionel Jospin dans le cadre de la commission de rénovation et de déontologie de la vie publique. Ils ont notamment exprimé leur inquiétude sur un certain nombre de points majeurs. 1°) La Commission Jospin donne le sentiment de vouloir tout mettre en œuvre pour que la gauche conserve le pouvoir malgré une impopularité croissante. Le vote à la proportionnelle, c’est ce que François Mitterrand avait fait en 1986,c’est le meilleur mécanisme pour donner du pouvoir au FN et affaiblir la droite. On retrouve là la vieille alliance objective entre la gauche et le FN pour faire perdre la droite. C’est un mode de scrutin qui morcelle par définition le paysage politique, donne du poids aux extrêmes, et peut aboutir à fragiliser les majorités. C’est ce qui se passait sous la IVème République, minée par une instabilité chronique, qui a conduit à des blocages politiques majeurs. C’est donc l’inverse de l’esprit de la Vème République. Enfin, élire une part des députés à la proportionnelle, c’est créer une forme de députation à deux vitesses: avec d’un côté les élus de terrain, de l’autre des « apparatchiks »nommés par un parti…Il n’est pas bon de diviser ainsi la représentation nationale. Le changement du mode d’élection des sénateurs vise à donner plus de pouvoir aux régions,détenues à plus de 90% par la gauche, au détriment des petites communes pour majorité dirigées par des élus sans étiquette ou divers droite. Là encore la gauche cherche avant tout à conserver le Sénat alors qu’elle anticipe de difficiles élections municipales en 2014 ! En 2008, la Commission Balladur avait inspiré à Nicolas Sarkozy une réforme constitutionnelle quidonnait plus de pouvoirs à l'opposition. Aujourd'hui, la Commission présidée par Lionel Jospinpropose de donner plus de pouvoir à la majorité socialiste... 2°) Pourle reste,Lionel Jospin porte d’autres propositions démagogiques qui peuvent affaiblir nos institutions: le non cumul des mandats risque de créer une génération d’élus hors sol, déracinés des réalités locales… C’est aussil’explosion du nombre d’élus ce que ne veulent pas les Français !C’est aux électeurs de choisir leurs élus et de déterminer s’ils souhaitent élire des candidats qui cumulent.
www.u-m-p.org
1
la possibilité de mettre en examen un Président en exercice. L’immunité a été voulue par le Général de Gaulle pour permettre au chef de l’Etat d’exercer ses fonctions sans entraves dans le cadre de son mandat et dès que ce dernier est terminé, de redevenir un justiciable comme les autres. C’est une mesure de stabilité, cela fait partie de l’esprit de la Ve République : quand on est aux commandes de la Nation, à moins de commettre un crime grave, il faut pouvoir mener son action politique à terme. Le Président n’est pas caché derrière cette immunité puisqu’elle ne dure qu’un temps. 3°)Certains sujets majeurs n’ont pas été abordés comme la réduction du nombre d’élus ou la fusion des départements et des régions, que nous avions initiée avec Nicolas Sarkozy.4°)sûr Bientout n’est pas à jeter dans les travaux de Lionel Jospin. Dans un esprit constructif, nous ne sommes pas hostiles à un certain nombre de mesures de bon sens commela réduction du délai entre élections présidentielle et législatives, ce qui est cohérent avec la logique du quinquennat. De même un remboursement plus équitable des frais engagés par les candidats à l’élection présidentielle, avec la création d’un barème de remboursement en fonction des résultats semble logique.Aujourd’hui un candidat qui fait moins de 5%, ne peut pas prétendre à un remboursement supérieur à 4,75% du plafond des dépenses, alors qu’un candidat qui fait plus de 5% peut prétendre à 47,5%. Cette disparité ne se justifiait pas: la Commission propose une « barèmisation » des remboursements en fonction des résultats (avec 11 tranches de 0 à 2% de 2 à 4% etc, jusqu’à plus de 20%, donnant droit à un remboursement de 6% à 46% du plafond applicable) qui semble plus équitable. Enfinune réflexion sur un nouveau mode de parrainage pour les candidatures à l’élection présidentielle est nécessaire alorsque nombre de candidats, représentant des courants significatifs dans notre pays,ont éprouvé des difficultés à réunir ces parrainages. L’idée d’un parrainage citoyen est une avancée, Nicolas Sarkozy l’avait d’ailleurs défendue durant la campagne électorale.Même si la pertinence du seuil préconisé -150000 signatures- paraît faible(Nicolas Sarkozy avait évoqué de son côté 3% des électeurs inscrits soit 1,3 million de Français) au regard du corps électoral concerné. 5°) Nous sommes ainsi dans une optique d’opposition constructive dès que c’est possible – par exemple sur la question des parrainages- mais implacable dès que c’est nécessaire – nous ne pouvons accepter d’introduire de la proportionnelle qui reviendrait à une dénaturation de la Vème République.
www.u-m-p.org
2
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents