Politique économique de François Hollande : le vrai frein à l attractivité de la France
2 pages
Français

Politique économique de François Hollande : le vrai frein à l'attractivité de la France

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Argumentaire UMP - Politique économique de François Hollande : le vrai frein à l'attractivité de la France

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 28 avril 2014
Nombre de lectures 5
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification
Langue Français

Extrait

ARGU FLASH
POLITIQUE ÉCONOMIQUE DE FRANÇOIS HOLLANDE
LE VRAI FREIN À L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE
À RETENIR L’attractivité de la France s’est profondément dégradée depuis l’élection de François Hollande. Les entreprises internationales investissent de moins en moins en France. tsealsnoceuqéencundpoetiliCverseenvissergateevittipéom-ctianequles investisseurs. Les grandes déclarations de François Hollande pour tenter de rétablir la confiance avec les investisseurs apparaissent en décalage avec la politique menée d’autant plus que les mesures proposées sont beaucoup trop limitées et parcellaires. Les investisseurs attendent des réformes de structure, pas des mesurettes d’affichage.
CHIFFRE CLÉ -28 % C’est la baisse du nombre de sites industriels implantés en France en 2013.
Il y a urgence à agir pour l’attractivité de la France que la politique de François Hollande a profondément dégradée
Les chiffres sont sans nuance sur l’érosion de notre attractivité depuis l’élection de François Hollande : En 2013, 263 fermetures de sites industriels ont été annoncées, presque autant que l’année précé-dente (267). Les créations de sites, elles, ont été seulement de 124 en 2013, en chute de 28 %. l’investissement Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, en France des entreprises étrangères a chuté de 77% en 2013.  C’estune chute vertigi-neuse qui nous ramène à nos pires niveaux de 1987. Par comparaison, il a quadruplé en Allemagne (+392 %), il a augmenté de 37 % en Espagne et a crû fortement partout en UE (+37,7 %) sauf en France et en Hongrie. les entreprises internationales Selon l’Observatoire de l’investissement en France, en 2013, ont davantage licencié en France qu’elles n’y ont créé d’emplois. Selon l’Insee, les investis-sements dans l’industrie ont chuté de 7 % en 2013. La France a enregistré 0,3 % de croissance en 2013, alors que, le 15 décembre 2012, Moscovici déclarait auJDDque la croissance pour 2013 serait de 0,8 %. Ce résultat est d’autant plus décevant qu’en 2013, la population a augmenté de 0,4%. Avec une croissance de + 0,3 % en 2013 cela donne donc une baisse de 0,1 % du PIB par tête… Les Français se sont donc bel et bien encore appauvris en 2013.
www.u-m-p.org
© Éditions de l’Union
18 février 2014
ARGU FLASH
Même chose pour les années à venir : +1,8 % en Allemagne en 2014 et +2 % en 2015… +3,4 % il faudra se contenter de +0,9 % en 2014… au Royaume-Uni en 2014 En France, Ces résultats catastrophiques sont la conséquence directe de la politique de François Hollande. Les investisseurs étrangers mesurent chaque jour le décalage vertigineux entre les déclarations d’intentions et la réalité des actes : François Hollande reste le président de la finance ennemie. François Hollande reste le président de la taxe à 75 %. François Hollande reste le président des 50 milliards d’euros de hausses d’impôts. François Hollande reste le président de la hausse du coût du travail : fiscalisation de la complémentaire santé pour 13 millions de salariés pour 1 milliard d’euros, hausse des cotisations retraite pour près de 4,5 milliards d’ici 2020 du fait de la non-réforme des retraites. François Hollande reste le président de la hausse de la fiscalité sur la production :2,5 milliards d’euros de surtaxe d’impôt sur les sociétés en remplacement de la taxe EBE. À côté du discours qui se veut positif ; il y a les actes qui sont punitifs.
Dans ce contexte, les gesticulations de François Hollande paraissent déplacées et ses propositions insuffisantes
François Hollande a d’ailleurs ouvert sa conférence de presse en disant :« Nous n’avons pas peur des capitaux qui viennent s’investir en France, nous ne voulons pas nous protéger ». Dansquel autre pays du monde se sent-on obligé Tout est dit dans cette phrase. de préciser que l’on n’a pas peur des capitaux étrangers ?Cette À Cuba ? Même plus ! phrase résume à elle seule l’échec de la politique économique de François Hollande ! Les propositions de François Hollande sont une énumération de « gadgets » : « Stabilité fiscale » tout le long d’un investissement grâce à la procédure de rescrit fiscal élargie au champ social… en réalité, le rescrit social existe déjà ! « Passeport talent » : ce passeport vise à encourager la venue de jeunes talents étrangers, de créa-teurs, d’investisseurs en leur offrant une durée de séjour de quatre années. Les jeunes talents ne sont pas à la recherche d’un passeport mais d’un environnement attractif… Les start-up étrangères bénéficieront d’un interlocuteur unique et d’une aide de 25000 euros pour 25 000euros pour une start-up, c’est une somme très pouvoir s’implanter sur le sol français. limitée, c’est près deux fois moins que ce que reçoit en moyenne une association cultu-relle de la part de l’État ! Les entreprises étrangères, comme françaises d’ailleurs, n’attendent pas qu’on leur dise qu’elles sont les bienvenues, après les avoir vilipendées. Elles n’attendent pas des mesures gadgets qui ne elles veulent des réformes de structures : baisse des changent pas la donne économique, impôts, stabilité fiscale et juridique sur le long terme, flexibilisation du marché du travail, hausse du temps de travail…
www.u-m-p.org
© Éditions de l’Union
18 février 2014
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents