GOOD BYE LENIN ; Histoire des arts
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GOOD BYE LENIN Becker Wolfgang Biographie : Wolfgang Becker, né le 22 juin 1954 à Westphalie (Allemagne), il est un réalisateur allemand. Après le baccalauréat, il poursuit à l'université de Berlin des études de civilisation et d'histoire germaniques et américaines. Puis il entre à l'Académie allemande du film et de la télévision (DFFB). Son film de fin d'études, Schmetterlinge (Papillons), attire l'attention sur lui : ce film qui adaptait une histoire de l'écrivain britannique Ian McEwan, obtient à Hollywood, l'Oscar du meilleur film d'étudiant. À Locarno, le "Léopard" d'or, et le prix du Ministre-Président de la Sarre au Festival Max Ophüls, en 1988. Pour la célèbre télévision berlinoise, il réalise, en 1991, un épisode intitulé "Blutwurstwalzer" qui soulève l'enthousiasme. L'année suivante, il tourne pour la télévision Jeux d'enfant, un drame de l'enfance dont le succès amène sa sortie en salle. En 1997, il participe, avec le producteur Stephan Arndt et le musicien et réalisateur Tom Tykwer, à la création d'une société de production : X Film Creative Pool. C'est au sein de cette société, qu'il réalise le film suivant, La vie est un chantier. Le film connu un grand succès public. Puis Good Bye, Lenin!, qui après avoir remporté un énorme succès en Allemagne, fera une belle carrière internationale. Synopsis Pendant une manifestation contre la censure, la mère du jeune Alex tombe dans le coma après une attaque cardiaque.

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Publié le 18 juin 2014
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Biographie :
GOOD BYE LENIN
Becker Wolfgang
Wolfgang Becker, né le 22 juin 1954 à Westphalie (Allemagne), il est un réalisateur allemand. Après le baccalauréat, il poursuit à l'université de Berlin des études de civilisation et d'histoire germaniques et américaines. Puis il entre à l'Académie allemande du film et de la télévision (DFFB). Son film de fin d'études,Schmetterlingeattire l'attention sur lui : ce film qui adaptait une histoire de (Papillons), l'écrivain britannique Ian McEwan, obtient à Hollywood, l'Oscar du meilleur film d'étudiant. À Locarno, le "Léopard" d'or, et le prix du Ministre-Président de la Sarre au Festival Max Ophüls, en 1988.
Pour la célèbre télévision berlinoise, il réalise, en 1991, un épisode intitulé "Blutwurstwalzer" qui soulève l'enthousiasme. L'année suivante, il tourne pour la télévisionJeux d'enfant, un drame de l'enfance dont le succès amène sa sortie en salle.
En 1997, il participe, avec le producteur Stephan Arndt et le musicien et réalisateur Tom Tykwer, à la création d'une société de production : X Film Creative Pool. C'est au sein de cette société, qu'il réalise le film suivant,La vie est un chantier. Le film connu un grand succès public.Puis Good Bye, Lenin!, qui après avoir remporté un énorme succès en Allemagne, fera une belle carrière internationale.
Synopsis Pendant une manifestation contre la censure, la mère du jeune Alex tombe dans le coma après une attaque cardiaque. Elle ne se réveille que huit mois plus tard. Huit mois pendant lesquels la vie des Berlinois de l’Est s’est complètement transformée après la chute du mur deBerlin et la réunification de l’Allemagne : Alamoureux de Lara,ex vend des antennes paraboliques et est l’infirmière russe de sa mère ; sa sœur Ariane travaille dans un fast-food. La famille et les proches de Christiane veulent protéger la malade, susceptibled’éprouver un grave choc émotionnel, et s’organisent pour lui faire croire que rien n’achangé. Ils reconstituent pour elle un environnement identique à celui qu’elle a toujoursconnu. Alex part à la recherche de son père, Robert, jadis enfui à l’Ouest et que Christiane n’a jamais eu le courage derejoindre avec les enfants. Christiane meurt sans connaître la vérité.
Étude de l’œuvre:
Générique :
Les premières images du film, format réduit sur fond noir, sont celles d’un film amateur super-huit couleur reconnaissable à la qualité médiocre de l’impression. Un sous-titre « été 1978 » indique la date et le lieu « notre datcha » (maison de campagne familiale). Le mot « datcha » renvoie à la culture russe,cela indique sur la vie Alex qu’il vitderrière le rideau de fer, sous la domination de l’URSS. Le rouge est la couleur dominante du générique, cette couleur est associée au communisme, au socialisme,
à l’URSS. Ainsiqu’au niveau social de la famille dont le père tient à ce moment-là la caméra pour filmer ses enfants, une fille et un garçon prénommé Alex, jouant avec une brouette au milieu d’un jardin. Cette petite séquence d’images montées comme un album de famille en pré-générique est un condensé d’une histoire intime. Or, le générique qui s’ouvre par une vue du Palais de la République sur un ciel viré au rouge rompt à la fois avec ce qui précède et assure le lien entre cette petite histoire familiale et l’Histoire, la grande, celle de l’Allemagne de l’Est. L’intrusion de l’histoire du pays dans celle privée de la famille, c’est bien là tout l’enjeu de Good bye Lenin!
L’architecture des bâtiments montrés dans le générique est typiquement soviétique : béton, forme géométrique imposante, qui montre l’égalité, la naissance de l’homme nouveau (soviétique). Le chef de l’Etat de la RDA est contraint de démissionner en novembre 1989. La chute du mur de Berlin symbolise, aux yeux des Est-Allemands, la fin du communisme, la fin des années noires et la découverte des libertés. Les habitants de la RDA peuvent désormais circuler librement et découvrent àl’Ouest le libéralisme économique (symbolisé par le Coca Cola), la diversité des produits (cornichons), vêtements et aussi le chômage. Les sentiments qui animent les Allemands de l’Est qui vivent tous ses changements sontjoie et émerveillement. Les usines de Berlin Est deviennent trop vielle. Alex devient alors installateur d’antennesatellite. Cela est symbolique car il n’y avait qu’une seule chaine de TV contrôléepar l’Etat: ouverture au monde. Comment est raconté le film ?
Le film est monté dans l’ensemble de façon chronologique et linéaire, mais il est parfois interféré par des retours en arrière. Une voix offcelle du personnage principal Alex- nous guide tout au long du film, et permet de garder une impression de continuité temporelle malgré ces flash-backs. Cette voix off permet également de montrer régulièrement des images d’archives ou de reconstruction historique, sans briser ledéroulement de l’histoire.Elle impose le rythme: lorsqu’elle est utilisée, elle permet d’accélérer les événements –comme lors de la chute du mur-et lorsqu’elle laisse place aux images, le temps s’arrête et attire notre attention sur les sentiments et les dialogues. La première partie de l’histoire, celle qui va jusqu’au réveil de la mère, est très brève. En moins d’une demi-heure, le spectateur s’est familiarisé avec la famille et la situation.Ainsi, la majorité du film tourne autour de la situation plus comique qui consiste à recréer un monde qui n’existe plus. De plus, le comma de la mèreélément le plus tragique du film- est résumée en moins de 5 minutes. La structure du film indique donc que l’intention principale est de montrer la façon dont Alex s’y prend pour faire comme si rien n’avait changé, et non pas d’insister sur les choses plus tragiques comme la maladie de la mère et le mensonge concernant le père. Par-là, le réalisateur privilégie le côté humoristique de la reconstruction d’un pays disparu et qui n’a jamais vraiment existé de la façon dont Alex le présente, et l’importance de la relation mère-fils. D’un côté une constante: la mère; de l’autre le changement, et entre: Alex et ses innombrables essais de ne pas arriver à une confrontation entre les deux. D’un côté le quotidien, de l’autre les médias, et au centre : le peuple. La majorité de l’histoire se déroule dans la petite chambre dans laquelle est allongé la mère, et l’unique source lumineuse est la fenêtre la journée, et la petitelampe de chevet la nuit, si bien que dans un cas comme dans l’autre, la lumière n’est pas diffuse uniformément et crée des ombres.Néanmoins, ces images contrastées sont équilibrées par l’univers sonore: la voix-off et la musique.
 Le modèle communiste : Berlin Est avant la chute du mur La RDA naît en 1949 avec l’appui de l’URSS et apparaît comme une dictature de parti totalitaire. Ce nouveau pays se caractérise par : l’importance des fêtes et des défilés militaires qui rappellent le culte duparti politique et de son chef, Le militantisme au quotidien qui montre l’embrigadement de la population(la chorale, les pionniers), La vétusté ou la pauvreté des produits de consommation courante qui évoque l’économie plannifiée d’état, l’absence des libertés fondamentales qui se voit au travers de la répression des manifestations et de la manipulation des informations télévisées. Le modèle capitaliste : Berlin Ouest puis Berlin réunifié après la chute du mur L’opposition entre Berlin Est (communiste) et Berlin Ouest (capitaliste) s’accentue en 1961 avec la construction du mur.La vie à l’Ouest se distingue par : une économie libérale avec l’implantation d’entreprises privées et la mise en place d’une société de consommation, spectées un régime démocratique,où les libertés fondamentales sont reune société plus individualiste où l’individu agit par lui même et plus de façon collective.  La chute du mur et du communisme
La chute du Mur de Berlin est le résultat d'une série d'événements engendrés par la politique de Glasnot par Gorbatchev dans le bloc soviétique. Première étape : les Hongrois ouvrent leur frontière avec l'Autriche en mai 1989 et les Allemands de l'Est se ruent en Hongrie pour passer à l'Ouest. A partir de là, les manifestations de masse s'enchaînent en RDA et contraignent le Président Erich Honecker à démissionner. Mais la pression de la foule est trop forte : le 9 novembre 1989, les Berlinois de l'Est prennent d'assaut le Mur sans rencontrer de résistance de la part des garde-frontières. Cet évènement marque le début de l’effondrement du bloc soviétique avec la disparition de la RDA qui réintègre la RFA pour former l’Allemagne (1990) puisladislocation de L’URSS en 1991.Conclusion
Goodbye Lenin fait partiede ces films dont il est impossible de dire qu’il traite seulement d’une chose. Cfilm qui traite une quantité de problématiques et toujours de façon subtile. Son langage est’est un complexe car indéfini, comme l‘est le cinéma allemand et de façon plus générale, le pays lui-même. Son discours en revanche, est conciliateur : il unit les deux Allemagnes dans un seul pays, un idéal que créé un fils pour sa mère. Cette relation entre Alex et sa mèredépasse la simple thématique historique et s’inscrit dans un sentiment universel que les spectateurs apprécient, à Paris comme à Munich, d’autant plus qu’elle est traitée avec simplicité et honnêteté.
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