1 2 LES DEUX BABYLONES 3 ALEXANDER HISLOP LES DEUX BABYLONES ou IDENTITÉ DE L'ÉGLISE ROMAINE ET DU CULTE DE NEMROD ET DE SÉMIRAMIS ILLUSTRÉ DE 61 GRAVURES Traduit de l'anglais PAR J. - E. CERISIER, pasteur. Les éditions Fischbacher LIBRAIRIE FISCHBACHER 33, Rue de Seine ePARIS - 6 4 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la Grande, la mère des impudicités et des abominations de la terre. (Apoc. XVII, 5.) ã Librairie Editions Fischbacher 1972. 5 Rev. Alexander Hislop 1807-1862 Pasteur de "East Free Church of Arbroath" Écosse D'abord édité en brochure en 1853, considérablement développé en 1858, en résultat la publication: LES DEUX BABYLONES Identité d e l'Église ro maine et d u culte de N emrod e t de Sémir amis (ou Le C ulte d'Adora tion Papa l dévoilé être l'ad oration de Nemro d et sa femm e.) "Le Catholicisme finalement révélé être la religion solaire du Cu lte de Mythra sous un déguisement chrétien" 6 Les Deux Babylones par A. HISLOP Les DEUX BABYLONES sans aucun doute, l'un des plus importants ouvrages de la littérature chrétienne, expose de façon détaillée la continuité de la tradition religieuse, immuable en ses grandes lignes des origines à nos jours. D'un style aisé, Alexandre HISLOP analyse avec une grande clarté les croyances religieuses. Il aborde ce problème en érudit et justifie ses arguments par des notes marginales précises et rigoureuses. Sa compétence s'impose indiscutablement.
LES DEUX BABYLONES ou IDENTITÉ DE L'ÉGLISE ROMAINE ET DU CULTE DE NEMRODET DE SÉMIRAMIS ILLUSTRÉ DE 61GRAVURES
Tradu itde l'anglais PAR J. E. CERISIER,pasteur.
Les éditions Fischbacher
LIBRAIRIE FISCHBACHER 33, Rue de Seine e PARIS 6
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la Grande, la mère des impudicités et des abominations de la terre. (Apoc. XVII, 5.)
4
ãLibrairie Editions Fischbacher 1972.
5
Rev. Alexander Hislop
18071862 Pasteur de "EastFree Church ofArbroath" Écosse
D'abord édité en brochure en 1853, considérablement développé en 1858, en résultat la publication:
LES DEUX BABYLONES Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis (ou Le Culte d'Adoration Papal dévoilé être l'adoration deNemro det sa femme.)
"LeCatholicismeêtre lafinalement révélélte de Mythrareligion solaire du Cusous un déguisement chrétien"
6
Les Deux Babylones
par A. HISLOP
LesDEUX BABYLONES sansaucun doute, l'un des plus importants ouvrages de la littérature chrétienne, expose de façon détaillée la continuité de la tradition religieuse, immuable en ses grandes lignes des origines à nos jours.
D'un style aisé,Alexandre HISLOPanalyse avec une grande clarté les croyances religieuses. Il aborde ce problème en érudit et justifie ses arguments par des notes marginales précises et rigoureuses. Sa compétence s'impose indiscutablement.
que presque toutes les pratiques du culte romain proviennentL'auteur démontre d'une façon irrélutable du paganisme. Le voile est enfin levé sur bien des rites de l'Église catholique.
De chapitre en chapitre, notre surprise va croissant en découvrant l'origine païenne des coutumes de la chrétienté, telles que le culte de la « Vierge » le sapin et la bûche de Noël, les oeufs de Pâques, etc. Nous constatons que la vénération de la « Vierge » n'est en réalité que l'adoration de la Vénus antique ou d'Astarté et qu'elle provient directement de Babylone.
Certes, cette ville n'est aujourd'hui qu'un monceau de ruines, mais les idées, les conceptions élaborées en son sein, existent toujours et sont partagées en toute bonne foi par la majorité de nos contemporains. Alexandre HISLOP nous montre l'influence incroyable des traditions d'origine babylonienne sur les pratiques religieuses. Qui, en effet, ne désire connaître la signification réelle de ses croyances. Sans se laisser détourner de ce but, il nous convaint magistralement de la colosale influence encore exercée sur notre monde moderne par la Babylone antique.
soit lu et médité par tous ceux qui cherchent vraiment àNotre espoir est que ce livre remarquable approfondir leurfoi.
Chapitre 1istinctif des deux Caractère d13systèmes Chapitre 2Culte 19 Objets du Article 1 La Trinité dans l'Unité 19 Article 2 La Mère et l'Enfant, et l'Original de l'Enfant 24 Section 1 L'Enfant en Assyrie 26 Section 2 L'Enfant en Égypte 38 Section 3 L'Enfant en Grèce 42 Section 4 Mortde l'Enfant 48 Section 5 Déification de l'Enfant 50 Article 3 La Mère de l'Enfant 60 Chapitre 3 Festivités 71 Article 1 Noël et le jour de l'Annonciation 71 Article 2 Pâques 80 Article 3 La Nativité de saint Jean 87 Article 4 L'Assomption 95 Chapitre 497 Doctrine et discipline Article 1 La Régénératio npar le baptême 98 Article 2 La justification par les oeuvres 108 Article 3 Le Sacrifice de la Messe 117 Article 4 L'extrêmeOnction 123 Article 5 Le Purgatoire et les prières pourles morts 125 Chapitre 5 Rites et cérém128onies Article 1 Lesprocessions des idoles 128 Article 2 Le culte des reliques 132 Article 3 Habillement et couronnement des statues 136 Article 4 Le Rosaire et le culte du SacréCoeur 141 Article 5 Leslampes et les cierges 144 Article 6 Lesigne de lacroix 148 Chapitre 6154es religieux Les Ordr Article 1 Le Souverain Pontife 154 Article 2 Les prêtres, les moines et les nonnes 163 Chapitre 7ophétiqu e 168évelopp ementsau point de vue historique et pr Les deux d Article 1 Le grand dragon de feu 169 Article 2 La Bête qui sort de la mer 181 Article 3 La Bête qui monte de la terre 191 Article 4 L'image de la Bête 196 Article 5 Le nom de la Bête, le nombre de son nom, la tête invisible de la papauté 200
Appendice Note Ape d'or ui tient une cou La femme q Note B Chronologie Hébraïque Note CMooetShingopoosTaM Note Dozim Ala Mah Note Eentaure nom du C Signification du Note F Olenos, celui qui porte lepéché Note Ghéa ou Cybèle et de Vénus Identité de R Note Hmère du p La Viergeaganisme Note Imère com La Déessee habitation parée à un Note Jnom d'Astarté Signification du Note Kouro Oannes et S Note Ldon bylonien Adin et du bandinave O Identité du sca Note Mystères itiés dans les Mnts ôtés par les in Les vêteme Note Nsdafedcehrt,eroasZorotauesrduefu Note Ohaéton Histoire de P Note P L'étendard dme impériale est le symbou Dragon dans la Role du culte dufeu Note Q L'immolation des témoins Note R Attès, le pécheur
Appréciatio nsde la Presse 249
Figure 1abylone Chapitre 1 14 La Femme avec la coupe de B Figure 2pitre 1 14 La Femme avec la coupe de Rome. Cha Figure 3itre 2, Article 1 22es anciens Assyriens. Chap La triple divinité d Figure 4ériens. Chapes païens Sib La triple divinité d22itre 2, Article 1 Figure 5 Une mèreitre 2, Article 2 ylone. Chapn fils, de Babdéesse et so24 Figure 6n fils, de l'Inde. Chapitre 2, Article 2 24 Une mèredéesse et so Figure 7lub. Chap Janus et son cection 1 itre 2, Article 2, S30 Figure 8hèse Chap Diane d'Épection 1 itre 2, Article 2, S31 Figure 9332, Article 2, Section 1 ogrul Begh. Chapitre La tête à trois cornes de T Figure 10331 ticle 2, Sectionapitre 2, Arbogus. Chn, ou Zerne Hercule l'Assyrie Figure 112, Section 1pitre 2, Articleornes Cha Les coiffures à c 34 Figure 121 35rnes de Vichnou. Chapitre 2, Article 2, Section La couronne à trois co Figure 1335, Section 1 de Bampagno nspitre 2, Article 2cchus. Cha Les Satyres, co Figure 14 Le Taure361 emrod. Cau à ailes de Nrticle 2, Sectionhapitre 2, A Figure 151 36ersépolis. Cau à ailes de Prticle 2, Sectionhapitre 2, A Le Taure Figure 162 39e de Babylone Chapitre 2, Article 2, Section Le Centaur Figure 1739n 2 rticle 2, Sectiohapitre 2, Ae de l'Inde C Le Centaur Figure 1840, Article 2, Section 2 Chapitre 2 Osiris d'Égypte Figure 19ection 2 41tien. Chapitre2, Article 2, S Le grandprêtre Égyp Figure 2041 Le veau, idohapitre 2, Ale Égyptien. C2 rticle 2, Section Figure 21bras un faon42dans ses La divinité Assyrienne portant ou un daimfauve tacheté. Chapitre 2, Article 2, Section 3 42 Figure 22itela main dro Bacchus tenant une coupe dans et rameau dans la main gauche. Chapitre 2, Article2, Section 3 43 Figure 23du serpent,sse égyptienneperçant la tête Une dée et le Crishna Indien écrasant la tête du serpent Chapitre2, Article 2, Section 5 50 Figure 24e l'alliance Chapitre 2, Article 2, Section 5 57 BaalBerith, le Seigneur d Figure 25 La colombe et la branche d'olivier*de Junon l'Assyrienne ou la Vierge Vénus. Chapitre 2, Article 3 63
9 Figure 26 Circé, la fille du Soleil, la tête entourée d'un cercle (auréole). Chapitre 2, Article3 69 Figure 2776 La bûche de Yule à la veille de Noël. Chapitre 3, Article 1 Figure 28 L'empereur Trajan brûlant de l'encen à la déesse Diane avec une tête de sanglier. Chapitre 3, Article 1 77 Figure 29 Le dieu Égyptien Seb et son symbole, l'oie. Le sacrifice de l'oie sacrée. Chapitre 3, Article 1 78 Figure 30pitre 3, Article1 78 L'oie du Cupidon. Cha Figure 31 L'oeuf sacré de Heliopolis et l'oeuf de Typhon. Chle 2 apitre 3, Artic83 Figure 32'Astarte. Chap L'oeuf mystique d84itre 3, Article 2 Figure 33ticle 2 85grenade. Chapitre 3, Arlombe et Rhoia avec la Junon, la Co Figure 34le dieu à deux têtes. Chapitre 4, A Janus, 101rticle 1 Figure 35 Cupidon avec la coupe devin et la guirlande de lierre deBacchu s.Chapitre 4, Article 1 104 Figure 36 Le symboles de Nimrod et de BaalBerith. Chapitre 4, Article 1 106 Figure 37 Cérès, mèrele Fils", et de Bde Bar, ". Chapitre 4ar, "le Blé"119, Article 3 Figure 38, Article 3 120 Le culte du so. Chapitre 4leil en Égypte Figure 39 L'image papfeuille de trèfle. Chapitre 5, Arale de "Dieu" avec laticle 3 139 Figure 40 Cupidonapitre 5, Articolique. Cheur" symbavec le "co142le 4 Figure 41apitre 5, Articolique. Cheur" symbvec le "co143le 4 Vichnou a Figure 42145 Le lion de Mitre 5, Article 5 che. Chapans sa bouithra avec l'abeille d Figure 43apitre 5, Article 6 e des nations antiques. Ch148 Le T ou Tau cruciform Figure 44tiques ornés Les païens anhapitre 5, Ade croix. C149rticle 6 Figure 45uvert de croix. Chapitre 5, Article 6 149 Bacchusndeau co, avec un ba Figure 46 Divers exemples des croix païennes. Chapitre 5, Article 6 149 Figure 47159ticle 1 apitre 6, Aryptienne. Chcession Ég Une pro Figure 48 La mitre de Dagon, dieupoisson des Philistins et des Babyloniens. Chapitre 6, Article 1 160 Figure 49mitre semblable. Chap Le dieu Maltais avec une160itre 6, Article 1 Figure 50160pape. Chopale duticle 1 apitre 6, Ar La mitre épisc Figure 51hapitre 6, Article 1 161 La crosse Babylonien. C Figure 52 Le culte du serpent. Chapitre 7, Article1 170 Figure 53 Le culte Romain du feu epitre 7, Article1 t le culte du serpent réuni. Cha177 Figure 54orté dans les L'enfant Crishna p7, Article 1 aki. Chapitreéesse Devbras de la d177 Figure 55 Le dieu Tages en Égypte représenté avec la tête et les cornes d'un bélier. Chapitre 7, Article 3 191 Figure 56 L'Enfantdivin et merveilleux portant des cornes de bélier enÉtrurie. Chapitre 7, Article3 191 Figure 57 La Madbylonienne .one Ba, Article 4 Chapitre 7198 Figure 58Article 4 198 La Vierge et l'Enfant assis dansune tulipe en forme de coupe. Chapitre 7, Figure 59207itre 7, Article 5 hes. Chapisant les mouc'Esculape et l'hirondelle détru Le serpent d Figure 60ppendic e,aganisme. Andé du pglobe baieu" avec leale de "D L'image papNote F 227 Figure 61 L'emblème TNote G 229riun de la divinité suprêmedes Assyriens. Appendic e,
10
ALEXANDER HISLOP
LES DEUX BABYLONES
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.E. Cerisier, pasteur.
Les éditions Fischbacher
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la Grande, la mère des impudicités et des abominations de la terre. Apoca lypseXV II,5.
Merci à Jean leDucet à Sébastien Brouillard pour leurs travail sur l’ouvrage. Source textes, mise en page, correction et création du fichier : /
11
INTRODUCTION
Il y a une grande différence entre les oeuvres des hommes et les oeuvres de Dieu: le même examen minutieux et approfondi qui dévoile les défauts et les imperfections des unes, dévoile aussi les beautés des autres. Examinez au microscope l'aiguille la mieux polie par l'industrie de l'homme, vous y verrez bien des inégalités, bien des rugosités, bien des aspérités. Mais, examinez de la même manière les fleurs de nos champs; le résultat est bien différent. Au lieu de voir diminuer leurs beautés vous en découvrirez de nouvelles et de plus délicates encore qui avaient échappé au simple regard; elles nous font apprécier, à un point de vue que nous n'aurions pas soupçonné, le sens profond de ces paroles du Seigneur: "Apprenez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent, et cependant je vous dis que Salomon même dans toute sa gloire n'a point été vêtu comme l'un d'eux." (MatthieuVI, 29). La même loi se manifeste aussi quand on compare la Parole de Dieu auxoeuvres les plusparfaites del'hom me.Il y a des taches et des imperfections dans les productions les plus admirées du génie humain. Mais, plus on sonde les Écritures, plus on les étudie avec attention, plus on voit leur perfection; on y aperçoit chaque jour de nouvelles beautés, et les découvertes de la science, les recherches des savants, les travaux des incrédules, tout conspire à la fois pour faire resplendir la merveilleuse harmonie de toutes leurs parties et la divine beauté qui en revêt l'ensemble.
S'il en est ainsi pour l'Écriture en général, on peut surtout le dire de l'Écriture prophétique. À mesure que se déroulent les plans de la Providence, les symboles prophétiques prennent des aspects plus beaux et plus audacieux. C'est surtout le cas pour le langage des prophètes qui forme la base et la pierre angulaire de notre travail. Aucun protestant éclairé n'a eu de peine à identifier la femme assise sur les 7 montagnes et portant au front cette inscription: "Le Mystère, la Grande Babylone" avec l'apostasie Romaine. Rome, seule entre toutes les villes du monde, a été fameuse à cause de sa situation sur 7 collines. Les poètes et les orateurs païens qui ne songeaient point à expliquer la prophétie, l'ont aussi appelée la cité aux 7 collines. Voici comment Virgile en fait mention: "Seule Rome est devenue la merveille du monde et seule dans son enceinte 1 elle renferme 7 collines." Properce enparle aussi de lamême manière et ajoute un nouveau trait qui complète 2 la description de l'Apocalypse: "la haute cité bâtie sur 7 collines qui gouverne le monde entier ." Ces mots: "gouvernant le monde entier" sont exactement la contrepartie de la déclaration divine: "Elle règne sur les rois de la terre" (Apocalypse18). Appeler Rome, "la cité aux 7 collines", était pour ses citoyens aussi XVII, caractéristique que de la désigner par son propre nom. C'est ainsi qu'Horace, parlant de Rome, la désigne 3 uniquement par ses 7 collines, lorsqu'il invoque "les dieux qui ont mis leur affection dans ses 7 collines ". 4 Martial nous parle dans le même sens des "7 montagnes qui gouvernent ". À une époque bien postérieure on se servait du même langage. Symmaque, préfet de la ville et dernier grandprêtre païen, en qualité de représentant impérial, recommandant par lettre un de ses amis à un autre ami, l'appelle:
5 "De septem montibus virum ", un habitant des 7 montagnes, voulant dire par là (c'est l'opinion de tous les commentateurs), "un citoyen romain". Puisque ce trait caractéristique de Rome a été de tout temps bien marqué et bien défini, il a toujours été facile de prouver que l'Église, qui a son siège et sa capitale sur les 7 collines, peut à juste titre être appelée "Babylone" et considérée comme le siège principal de l'idolâtrie sous la Nouvelle Alliance, comme la Babylone antique était le principal siège de l'idolâtrie sous l'Ancienne. Mais si l'on rapproche les découvertes récentes faites en Assyrie, de l'histoire de la mythologie du monde ancien,
1 2 3 4 5
Scilicet et rerumfacta est pulcherrima RomasSeptemque una sibi muro circumdedit arces. (Georg., liv. II 531335). Septem urbs alta jugis toto quae préesidet orbi. (Liv. III. Eleg. 9, p. 721). Diis quibus septem placuere montes. (Carmen Seculare, v. 7, p. 497). Septemdominosmontes. (Liv. V. Ep. 64, p. 254). SYMMACHUS, liv IIEpist B, note, p. 63.