- cours - matière potentielle : ateliers d' écriture
- exposé
La première motivation de Michel Schweizer a été de travailler sur cette qualité propre aux jeunes à être naturels et spontanés, d'intégrer dans une production spectaculaire cette « matière première » pas encore formatée, brute de présence, traversée par des élans et impulsions que l'entrée dans l'âge adulte n'a pas encore amoindris. Car s'ils sont tous investis dans un domaine artistique (ils avaient tous, soit une pratique du chant, soit de la danse puisqu'il était spécifié dans l'annonce qu'ils devaient avoir un « talent particulier », manière, dès le casting, de s'inscrire ironiquement au cœur des codes d'une société du showbiz à laquelle ils sont rompus, pour les déjouer ensuite), ces jeunes n'avaient à la base aucune expérience du plateau. Ainsi, Schweizer parle d' « amateurs professionnels » au sens où ils sont formés à une discipline du spectacle tout en étant novices par rapport aux conditions de la scène. Cette virginité d'expérience scénique induit deux des paramètres : la présence du metteur en scène à leurs côtés, paradoxalement doublée d'une dimension permissive déroutante quant à leur partition théâtrale, d'une latitude de jeu inédite. Explication. Le spectacle repose sur une grande part d'improvisation et se situe plus du côté de la performance que du théâtre à proprement parler. Chaque représentation est donc une expérience unique qui se plaît à désacraliser la forme théâtrale et à relativiser la présence du public, à injecter de l'ordinaire quand par exemple les ados montent sur scène en partant du public auquel ils étaient mêlés.
- approche culturelle
- théâtre enseignante
- téléphone portable
- education artistique
- recherche des racines du jazz
- omniprésence du téléphone portable et de l'ordinateur portable
- collège du val d'arros