Le XXe siècle de 1914 aux années 70
René Rémond. Introduction à l’Histoire de notre Temps : 3. le XX° siècle de 14 à nos jours. Point Histoire.
Edition du Seuil 1974
D’une guerre à l’autre
I la Premi ère Guerre mondiale
1) Les origines de la guerre
crise militaire et politique de l’été 1914 suite l’assassinat de Sarajevo et volonté de l’Allemagne d’entrer en
guerre bien que pas seule en cause (article 231 du T de Versailles).
Cause .
Les difficult és int érieures des Etats :
Les difficult és ext érieures
2) Les caract ères de la guerre
La dur ée
L’extension g éographique
Les formes nouvelles
II les cons équences de la guerre
1) les transformations territoriales
2) les r égimes politiques
les cons équences d émographiques
les destructions économiques
les bouleversements sociaux
le r ôle de l’Etat et les rapports entre pouvoirs
les effets sur les esprits
L’Europe dans le Monde et les relations entre les continents
III l’Apr ès guerre, 19191929
1) les s équelles de la guerre
les difficult és internationales
la r évolution sovi étique
2) La stabilisation et la D étente
Les relations internationales
L’ordre int érieur
IV la Crise des D émocratie lib érales
1) une anticipation mal adapt ée pour les jeunes Etats
2) Une survivance anachronique pour les vieilles d émocraties ?
La crise des institutions repr ésentatives
Les nouvelles forces politiques
3) La crise de 1929 et la Grande D épression
En quoi consiste la crise de 29
Ses effets
V le communisme et l’Union Sovi étique
1) La port ée de la r évolution sovi étique
2) L’expérience sovi étique, la r évolution en Russie
La p ériode de communisme de guerre
La NEP
L’édification du socialisme
3) Le Communisme dans Le Monde
Le XXe si ècle : de 1914 aux ann ées 70 1 Lutte des classes dans les soci étés industrielles
Lutte nationales aux colonies
La courbe de l’ évolution
Le XXe si ècle : de 1914 aux ann ées 70 2VI Les Fascismes
C’est la troisième ligne de force de l’entre deux guerres avec la crise de la démocratie classique et le
rayonnement de l’exp érience sovi étique.
Nom vient du nom pris par des associations constituées essentiellement d’anciens combattants qui se
èreforment au lendemain de la 1 GM en Italie et qui prennent le pouvoir en 22.
1) La nature du fascisme
Une réaction de type nationaliste : réaction contre l’humiliation de la défaite
généralement (Italie et Allemagne). Légende en Allemagne de la défaite comme un
« coup de poignard dans le dos » des socialiste : l’A n’a pas été vaincue mais trahie.
L’Italie, bien qu’officiellement puissance vainqueur garde le souvenir de la défaite de
Caporetto par ailleurs toutes ses revendications n’ont pas aboutis lors des traités de
Versailles et de Vienne (différend avec la Youg à propos de Fiume). Mouvements
dans tous les pays des anciens combattants qui se considèrent la mission politique au
travers du respect des traités que leurs sacrifices et ceux de leurs camarades morts ne
soient pas vains (ligues en France)
Antiparlementariste, antilibéralisme : réaction contre la démocratie populaire et la
philosophie libérale (d émocratie tenue pour responsable de la d éfaite). Par ailleurs, les
principes dont la d émocratie se r éclame sont directement oppos és à ceux du fascisme :
la d émocratie classique est individualiste : elle affirme la libert é de l’individu.
La démocratie est libérale alors que le fascisme est contre toutes les libertés qui risquent d’affaiblir
l’autorité du pouvoir et la coh ésion du groupe national.
La démocratie se veut rationaliste. Opposition avec le F qui accorde une grande importance à l’art de la
mise en sc ène, des parades…
Le fascisme n’est pas la réaction traditionnelle : ne cherche pas de retour à
l’Ancien Régime : le fascisme se réclame de la souveraineté nationale. Politique
sociale plus moderniste que dans la tradition : Dopolavoro en Italie (Après le travail),
la « force par la joie en Allemagne ». les fascismes sont par ailleurs des régimes plus
industriels qu’agrairiens. En outre, il n’existe pas de hi érarchie sociale historique dans
le F : Mussolini et Hitler étaient des hommes issus du peuple
Le fascisme apparaît dans une première vague comme l’expression d’un refus et d’une réaction de
protestation d’individus dont la sociétés ne veut point ou qui ne trouvent pas à s’intégrer dans les cadres
traditionnels.
La crise de 29 donne au fascisme les masses qui lui manquait
La philosophie du fascisme n’est pas égalitaire mais élitiste : les nouvelles élites sont forg ées par le parti, de
cadres qui sont distingués pour leur combativité, leur discipline, leur fidélité inébranlable au chef, leur
adhésion totale au parti à la diff érence des élites traditionnelles.
D’abord les relations entre le patronat et les populations agraires et le fascisme sont bonnes (le grand
patronat de la Ruhr subventionne Hitler) puis au fur et à mesure de sa montée en puissance les relations
deviennent de lus en plus houleuses (rapports tendus entre le Roy d’Italie Victor Emmanuel III et le duce).
Le fascisme estil pour autant analogue au communisme ? même subordination de
toutes les institutions légales régulières au parti, cpdt : le marxismeléninisme est
universaliste alors que le fascisme se soucie peu de convertir la plan ète à ses principes
et ses valeurs, par ailleurs le F est hyper nationaliste et se soucie peu de ce qui se
passe à l’ext érieur de ses fronti ère alors que le communisme est internationaliste.
Les variétés nationales : le fascisme italien exalte la grandeur de Rome (volonté de
renouer avec la grandeur de l’Empire Romain), le nazisme renoue avec le
pangermaniste de Guillaume II auquel il surajoute la théorie qui se veut scientifique
du racisme.
2) Les destins diff érents
Cause des succ ès et des échecs :
Le XXe si ècle : de 1914 aux ann ées 70 3 les tradition intellectuelles et politiques plus anciennes : en Espagne, il y a harmonie entre les thème du
franquisme et le mythe de l’hispanité hérité du siècle d’or : Franco se donne comme l’héritier légitime des
rois catholiques qui fait l’unité de la péninsule et assuré le rayonnement à la surface du globe de l’Espagne
et de sa civilisation.
Position internationale des pays consid érés : pays vaincu et/ou humili és
Les fascismes et la guerre : la guerre découle de la doctrine du fascisme : il prédispose es
esprits à la guerre. Il la prépare aussi par un effort militaire considérable. Le F a aussi besoin
de la guerre comme justification (objectif à l’exaltation des passions du peuple)
VII Les origines du conflit
1) les causes de la guerre
l’héritage des années 19191930 : configuration diplomatique de l’Europe divisée en deux
camps : vainqueurs et vaincus et le probl ème des r éparations.
la crise économique et ses répercussions : crise de la démocratie et montée des régimes
autoritaires, autarcie (nationalisme économique), d éveloppement des économie de guerre.
les r égimes autoritaires : fond és sur l’ambition collective et la volont é d’h égémonie.
2) l’enchaînement des crises
les visées sur l’Autriche : l’Anschluss et le rattachement de la Sarre : connivence dans une
minorité active de nationauxsocialistes en Autriche. Se pr ésente comme l’héritier du
mouvement des nationalités du XIX ème : c’est au nom des minorités que l’Allemagne va
consommer l’anschluss et d émembrer la Tch écoslovaquie et la Pologne.
L’affaire d’Ethiopie et le renversement des alliances : en 35 : Axe Rome Berlin qui sort
l’Allemagne de son isolement. En 35 Mussolini veut soumettre le royaume d’Ethiopie et
constituer un vaste ensemble d’Afrique orientale italienne seulement l’Ethiopie est entrée à la
SDN en 1925 et une des closes interdit la guerre entre les Etats membres… Le RU s’y oppose,
la France est partagée… => rapprochement de l’Allemagne avec l’Italie et création de l’Axe.
(M proclame VE « empereur d’Ethiopie et Roi d’Italie).
Remilitarisation de la Rhénanie : forte du soutien de l’Italie, L’Allemagne refuse de se
soumettre encore plus longtemps aux clauses du traité de Versailles. Pas de réaction de la part
de la France qui se discrédite ainsi aux yeux de ses alliés. Fin de la SDN. L’Allemagne
contracte avec le Japon le pacte dit antikomintern auquel adhéreront successivement l’Italie,
l’Espagne franquiste, la Hongrie.
La guerre d’Espagne : guerre civile qui devient une guerre étrangère par personnes
interposées. En Avril 31, la République avait succédé à la Monarchie en Espagne. En 36,
victoire du FP aux élections législatives qui entraîne une vague d’agitation sociale et de
désordre qui alarme les propriétaires, les possédants, l’Eglise. Début d’un soulèvement auquel
l’armée se joint peu après : le mouvement qui devait durer qques heures dura trois années. Des
divisions de volontaires fascistes affluent tandis que des divisions internationales communistes
s’organisent : la guerre devient internationale : l’Espagne est le terrain sur lequel les blocs font
de grandes manœuvres (L’A y envoie des spécialistes et y teste son matériel) : comme une
nderépétition de la 2 GM. La guerre civile prend fin en mars 39 : le général Franco prend le
pouvoir : le bloc totalitaire sort renforcé de la guerre d’Espagne et les démocratie isolées et
affaiblies.
L’Anschluss : Hitler a les coudées franches pour agir grâce au silence de la France et de
l’Angleterre et l’isolationnisme des EU (en 37 le Congrès vote des lois de neutralités pour ne
èrepas renouveler l’exp érience de la 1 GM.
Munich : conférence entre Mussolini, Hitler, La France et la Grande Bretagne pour s’entendre
à propos du probl ème tch écoslovaque bien que Tch écoslovaquie ne soit pas repr ésentée.
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