Rapport d information fait au nom de la délégation du Sénat pour la planification sur la stratégie de recherche et d innovation en France
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Description

La recherche et l'innovation ont un rôle central pour la croissance économique. Le rapport estime que la recherche publique présente en France une organisation inadaptée et note un manque d'intérêt des chercheurs pour la valorisation économique de leurs inventions, ce qui explique la difficulté rencontrée pour multiplier les innovations de croissance. En effet, la dépense française de R&D en 2006 s'est élevée à 38 milliards d'euros représentant 2,12 % du PIB, bien en deçà de l'objectif de 3 % en 2010 fixé au début de la décennie par la stratégie de Lisbonne. Dans la première partie, le rapport s'interroge sur la manière dont la recherche française peut conduire à la croissance, déplore la faiblesse de l'effort de recherche des entreprises et établit des comparaisons avec les modèles anglo-saxons. Dans la seconde partie, il se demande si la gouvernance de la recherche française est favorable à l'innovation : faiblesse de la détermination des priorités nationales, absence de référentiel commun (cf. le rapport du BIPE, annexé au présent rapport), programmation éparse, sources programmatiques et de financement très nombreuses ; il propose de valoriser la propriété intellectuelle et de favoriser la recherche partenariale et la création d'entreprises.

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Publié par
Publié le 01 juin 2008
Nombre de lectures 17
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Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

N° 392
SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2007-2008
Annexe au procès-verbal de la séance du 11 juin 2008
RAPPORT D’INFORMATION
FAIT
au nom de la délégation du Sénat pour la Planification (1) sur la stratégie de
recherche et d’innovation en France,
Par MM. Joseph KERGUERIS et Claude SAUNIER,
Sénateurs.
(1) Cette délégation est composée de : M. Joël Bourdin, président ; M. Pierre André, Mme Évelyne Didier,
MM. Joseph Kergueris, Jean-Pierre Plancade, vice-présidents ; MM. Yvon Collin, Claude Saunier, secrétaires ;
MM. Bernard Angels, Gérard Bailly, Yves Fréville, Yves Krattinger, Philippe Leroy, Jean-Luc Miraux, Daniel
Soulage.- 3 -
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION......................................................................................................................... 7
LA RECHERCHE FRANÇAISE CONDUIT-ELLE À LA CROISSANCE ? ............................ 11
I. LA RECHERCHE ET L’INNOVATION, MOTEURS DE LA CROISSANCE
À LONG TERME..................................................................................................................... 11
A. DE L’INNOVATION À LA CROISSANCE POTENTIELLE .................................................... 11
1. De la croissance potentielle à la croissance effective.............................................................. 11
2. De la productivité globale des facteurs (PGF) à la croissance potentielle.............................. 12
3. De la politique de recherche et d’innovation à la PGF ........................................................... 13
a) Rendements croissants et externalités positives .................................................................. 13
b) Légitimité et leviers de l’action publique............................................................................ 14
B. COMMENT SURVIENT L’INNOVATION ............................................................................... 15
1. Une économie devenue fondamentalement schumpétérienne ? ................................................ 15
a) Croissance et « destruction créatrice » ................................................................................ 15
b) L’exemple des États-Unis depuis les années quatre-vingt-dix............................................. 16
c) La remise en cause des « grands programmes » au profit des politiques non ciblées
de soutien à l’innovation..................................................................................................... 17
2. L’enjeu du passage d’un modèle d’imitation à un modèle d’innovation .................................. 20
C. UNE POLITIQUE DE SOUTIEN CONSACRÉE PAR LA « STRATÉGIE DE
LISBONNE »............................................................................................................................. 21
1. L’objectif de consacrer 3 % du PIB à la R&D ........................................................................ 21
a) Un objectif quantitatif non atteint ....................................................................................... 21
b) Un retour sur investissement à moyen terme....................................................................... 22
c) L’hypothèse aggravante d’un déclin relatif de l’efficacité globale du système de
recherche et d’innovation français ...................................................................................... 23
2. La politique de la concurrence................................................................................................ 28
a) Favoriser la « destruction créatrice » ?................................................................................ 28
b) L’impact ambivalent de la règlementation .......................................................................... 29
3. Éducation et marché du travail.............................................................................................. 30
II. UNE RECHERCHE FRANÇAISE MARQUÉE PAR UNE DÉPENSE PRIVÉE
PEU DYNAMIQUE.................................................................................................................. 32
A. DES CARACTÉRISTIQUES HANDICAPANTES .................................................................... 32
1. Un financement privé en retrait des standards internationaux ................................................ 32
2. Une recherche contractuelle relativement faible, surtout portée par les organismes
publics de recherche............................................................................................................... 36
3. Une situation insatisfaisante................................................................................................... 37
B. UN FAISCEAU D’EXPLICATIONS POUR LA FAIBLESSE DE L’EFFORT DE
RECHERCHE DES ENTREPRISES.......................................................................................... 39
1. Des explications tenant à la structure productive.................................................................... 39
2. Des explications tenant à l’environnement des entreprises ..................................................... 42
a) Les perspectives de débouchés............................................................................................ 42
(1) La croissance crée-t-elle l’innovation ?................................................................................ 42- 4 -
(2) L’absence de commande publique orientée vers l’innovation.................................................. 43
b) L’internationalisation de la R&D et la nécessité d’améliorer les perspectives
locales des entreprises ........................................................................................................ 44
3. Des explications tenant à la gouvernance de la recherche publique........................................ 47
III. LA QUÊTE D’UNE GOUVERNANCE ADAPTÉE AU MAINTIEN À LA
FRONTIÈRE TECHNOLOGIQUE........................................................................................ 48
A. EXISTE-T-IL UN MODÈLE ANGLO-SAXON DE GOUVERNANCE DE LA
RECHERCHE ? ......................................................................................................................... 48
1. Un système de recherche décentralisé..................................................................................... 50
2. Le rôle majeur des universités................................................................................................. 51
3. La sélectivité des aides............................................................................................................ 52
B. CERTAINES CARACTÉRISTIQUES INTÉRESSANTES, NOTAMMENT AU
VOISINAGE DE LA FRONTIÈRE TECHNOLOGIQUE .......................................................... 53
1. La difficulté de s’inspirer des pratiques américaines et britanniques...................................... 53
a) Des modèles imparfaits....................................................................................................... 54
b) Des succès incontestables ................................................................................................... 55
c) Des différences de contexte ................................................................................................ 57
2. Des leçons à retenir ................................................................................................................ 58
a) La définition d’une stratégie nationale................................................................................ 58
b) La prégnance de la recherche sur projet.............................................................................. 58
c) Une culture de l’évaluation................................................................................................. 60
d) La mobilité des chercheurs 61
e) L’aptitude à valoriser la recherche ...................................................................................... 62
LA GOUVERNANCE DE LA RECHERCHE FRANÇAISE EST-ELLE
FAVORABLE À L’INNOVATION ?........................................................................................... 69
I. LA PROGRAMMATION : UNE FONCTION ÉMERGENTE ............................................... 69
A. DEUX PRÉALABLES À RÉALISER POUR UNE PROGRAMMATION EFFICIENTE........... 72
1. La détermination des priorités nationales : un axe faible de la gouvernance française 72
a) Un défaut d’analyse stratégique .......................................................................................... 72
b) Une mise en œuvre défaillante des priorités........................................................................ 75
c) Une politique désincarnée................................................................................................... 76
2. Un constat du BIPE :

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