CARTOGRAPHIE DES INFRASTRUCTURES URBAINES DE LA VILLE DE DOUALA
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PLAN INTRODUCTION - Localisation et présentation du lieu de stage - Contexte et justification du stage - Travail à faire ORGANISATION - L’aspect scientifique et/ou bibliographique - L’aspect pratique DEPLACEMENT LOGEMENT TRAVAIL SUR LE TERRAIN - Une mise au point sur l’utilisation du GPS - Descente sur le terrain proprement dit RESTITUTION CARTOGRAPHIQUE - Carte montrant la répartition spatiale des infrastructures de base de Youpwé - commentaire - Carte montrant la répartition spatiale des infrastructures de base de New Town Aréoport - commentaire LEÇONS DE L’EXPERIENCE Annexes - fiche de relevé des points - images des sites de travail 1 INTRODUCTION Dans le cadre de notre Unité d’enseignement intitulé Voyage d’étude, nous avons effectué du 05 au 08 Août 2012 un stage académique dans la ville de Douala. L’objet de notre étude durant ce voyage portait sur la Cartographie des infrastructures urbaines de bases de la ville de Douala. Spécifiquement, il s’agissait pour nous de contribuer à l’aide de l’outil cartographie à améliorer la visibilité spatiale des implantations humaines et des services urbains de base tels que les infrastructures éducatives, de santé et les points d’eau potable. Localisation et présentation du lieu de stage La ville de Douala est située entre 4°03’ et 4°05 Nord et entre 9°42’ et 9°7’ Est ; à une altitude de 13 m, dans la région du Littoral et dans le Département du Wouri. Elle a une population estimée à 5 245 2.

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Publié le 12 octobre 2012
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

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NALP
INTRODUCTION Localisation et présentation du lieu de stage Contexte et justification du stage Travail à faire
ORGANISATION L’aspect scientifique et/ou bibliographique L’aspect pratique
DEPLACEMENT LOGEMENT TRAVAIL SUR LE TERRAIN Une mise au point sur l’utilisation du GPS Descente sur le terrain proprement dit
RESTITUTION CARTOGRAPHIQUE - Carte montrant la répartition spatiale des infrastructures de base de Youpwé - commentaire - Carte montrant la répartition spatiale des infrastructures de base de New Town Aréoport - commentaire LEÇONS DE L’EXPERIENCE Annexes
- fiche de relevé des points
- images des sites de travail
1
INTRODUCTION
Dans le cadre de notre Unité d’enseignement intitulé Voyage d’étude, nous avons effectué du 05 au 08 Août 2012 un stage académique dans la ville de Douala. L’objet de notre étude durant ce voyage portait sur la Cartographie des infrastructures urbaines de bases de la ville de Douala. Spécifiquement, il s’agissait pour nous de contribuer à l’aide de l’outil cartographie à améliorer la visibilité spatiale des implantations humaines et des services urbains de base tels que les infrastructures éducatives, de santé et les points d’eau potable.
Localisation et présentation du lieu de stage La ville de Douala est située entre 4°03’ et 4°05 Nord et entre 9°42’ et 9°7’ Est ; à une altitude de 13 m, dans la région du Littoral et dans le Département du Wouri. Elle a une population estimée à 5 245 024 habitants et une superficie de 38 700 ha soit 387 km 2.   Site portuaire situé en bordure de l' océan Atlantique , au fond du Golfe de Guinée, à l'embouchure du fleuve Wouri , Douala est le plus grand port du pays, et l'un des plus importants d'Afrique Centrale.
Le climat de Douala est de type équatorial  ; il se caractérise par une température à peu près constante, autour de 26°C, et des précipitations très abondantes, particulièrement pendant la saison des pluies, de juin à octobre. L'air est presque constamment saturé d'humidité : 99 % d'humidité relative en saison des pluies, mais 80 % en saison sèche.  Douala est la plus grande ville du Cameroun . Elle est une mosaïque des différentes ethnies qui composent le Cameroun, la ville devant sa croissance récente à l'exode rural qui a poussé des centaines de milliers de camerounais à quitter leurs campagnes pour s'installer dans les villes. La ville de Douala s’est imposée comme capitale économique du pays par son port qui a permis le développement de près de 80 % de l’activité industrielle du Cameroun. À lui seul, le port draine plus de 95 % du trafic portuaire du pays. Les principaux produits exportés sont le bois (du Cameroun et de Centrafrique ), les fruits (notamment les bananes) et le pétrole. Les plus grandes entreprises du pays ont installé leurs sièges sociaux à Douala plutôt qu'à Yaoundé . Ce positionnement géographique permet aux entreprises d'être au plus près de leurs débouchés (export ou marché local) et de leurs intrants (port et aéroport ). Douala compte environ 120 quartiers répartis en 6 arrondissements. Chaque quartier est en soi une ville dans la ville.
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Contexte et justification du stage
La ville de Douala, poumon économique de l’Afrique Centrale a une croissance très accélérée de
l’ordre de 5% par an. Comme la plupart des métropoles africaines, cette croissance se fait dans la plupart des
cas sans accompagnement ou sans planification préalable. Il en résulte une dégradation des conditions de vie
des populations qui éprouvent d’énormes difficultés d’accès aux services urbains même de base.
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La cartographie en tant qu’outil d’appui à la planification peut fortement contribuer à améliorer la visibilité des implantations humaines et des services urbains. Or à Douala, les documents cartographiques existants présentent de nombreuses lacunes ; et ne permettent pas de rendre compte de la diversité et surtout de la complexité du système urbain.
Travail à faire Le travail à faire consiste en : - L’acquisition d’une image satellitaire récente de la ville de Douala et ses banlieues
- L’acquisition et la compilation des documents cartographiques existants
- La cartographie et à la caractérisation des composantes du milieu naturel (eau et végétation)
- La cartographie et la caractérisation des implantations humaine (bâti, route, grands aménagements)
- Au complètement de ces données sur le terrain
- L’intégration des différentes données récoltées
- L’élaboration des cartes à différentes échelles
ORGANISATION
Pour mener à bien notre stage dans la ville de Douala, nous nous préalablement organisé. L’organisation dont il est question ici englobe plusieurs aspects à savoir :
· L’aspect scientifique et/ou bibliographique Ici, il s’agit de l’acquisition des éléments ou documents indispensables à la préparation de notre étude. Ainsi donc, nous avons acquis - une image satellitaire récente de la ville de Douala et ses banlieues - une base de données existante sur la ville Toute fois après l’acquisition de ces préalables, nous avons fait face à de nombreuses difficultés. Pour ce qui est de l’image satellitaire elle s’est avérée très lourde du fait de la très petite taille du pixel ; qui correspond à la taille du plus petit élément discernable sur l’image. Très lourde, l’image ne pouvait donc être manipulé par nos différentes machines, encore moins par les logiciels à utiliser. Pour remédier à cette situation, il à fallu découper l’image en secteurs auxquels ont à attribué des codes ou noms ; ceci pour faciliter leur manipulation. Taille originale de l’image : 15 Giga Taille du fichier à manipuler : 500 Méga Définition des extensions :
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Figure : Schéma de découpage de l’image satellitaire de Douala
D’après ce schéma, nous obtenons 30 secteurs ou petites images ; mais en fonction de l’étude nous
n’avons travaillé qu’avec 26 images.
De même toujours pour ce qui est de l’image et toujours comme préalable à son exploitation, il est
apparu indispensable de transformer le type de format de l’image. En effet, l’image satellitaire acquise était
sous format .bmp (Bitmap) l’un des tous premiers types de format de télédétection. Une image bitmap est
une image bicolore où chaque point est représenté par un bit; cependant, ce format prend trop de temps pour
charger sous Arc_gis. Nous les avons donc transformés en format .Tiff (Tagged Image File Format) qui sont,
certes plus lourd mais se charge plus rapidement sous les logiciels de traitement d’image.
En ce qui concerne la base de données, nous l’avons reçue le 30 juillet 2012. Elle traite d’un certain
nombre d’entités relative à différent thème sur la ville de Douala. Elle est constituée d’entités ponctuelles,
linéaires et surfaciques. Toutes fois, ces entités sont nombreuses et ne traitent pas toutes de notre thème 5
d’étude. De même, les informations attributaires ainsi que celles géographiques ou spatiales contenues dans les couches de notre base de données ne sont pas explicites. De plus, on note un décalage par exemple pour ce qui est des routes, entre ce qui est contenu dans la base de données et ce qui est sur l’image.
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Laspce tparitque
L’aspect pratique concerne beaucoup plus le budget. Avant de ce déplacé, nous avons établit le budget en tenant compte d’un certain nombre d’aspects notamment les déplacements, la nutrition, les communications et les imprévus. Nous gérions dans le cadre de ce voyage la somme totale de 741 000 Fcfa dont 546 000 Fcfa nous avez été remis par L’université de Dschang dans le cadre des subventions de voyages ; et 195 000 Fcfa représentait la contribution personnelle des étudiants. Cette dernière était destinée à la nutrition avec un forfait de 3050 Fcfa par jour et par étudiants dont 1150 Fcfa le matin et 1900 Fcfa pour le repas du soir. Les 546 000 Fcfa quant à eux étaient destinés aux divers déplacements ( Dschang_Douala, Douala_Dschang, taxi individuel, carburant, forfait de descente sur terrain), destinés également aux imprévus de toutes sortes, au logement, à la communication, aux impressions…
DEPLACEMENT Nous nous sommes rendus à Douala le Dimanche 05 Août 2012. Nous étions diviser en trois groupes ; l’un constitué de dix personnes, a voyagé par transport en commun avec l’agence Menoua Voyages ; Alontsi Dongmo Eugène Boldabe Guy-Ronald Chinyam Georges Dorsouma Gamana Ebangbeng Ngando Yves Christian Emmanuel Kanla Fopa Kueteyem Hensel Kamgwa Michel Nguepkap Lemegne Alex Teufack Sonna Ghislain
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L’autre, constitué de trois étudiants et de deux enseignants à voyager dans la voiture d’un des enseignants ; Bissenoho Bobo Aboubakar Keumo Songong Roméo Woyu Hans Berinyuy
Le troisième et dernier groupe était constitué de deux personnes ayant voyagé respectivement de Bafoussam et Bandjoun pour Douala. Kamany Kom Michel Masseck Wos Adolphe
Partit de Dschang aux environs de 10 heures, nous sommes arrivés dans la ville de Douala aux environs de 16 heures traversant respectivement Santchou, Melong, Nkongsamba, Loum, Njombé- Penja, Mbanga, Souza ; villes aux paysages physiques et humains et naturels diversifiés.
Figure : Dans le bus de Menoua Voyages, pour Douala
Figure : Arrivée à l'agence Menoua Voyages de Douala
LOGEMENT
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Une fois dans la ville de Douala, nous avons été accueillis par le Mr Dzalla Ngangue Guy Charly enseignant de l’université de Douala. Celui-ci après nous avoir « initiés » au terrain, après également nous avoir prodigués quelques conseils, nous a conduits dans un hôtel de la place : Hôtel Mont ESSEC situé à moins de 100 mètres du carrefour Ange Raphaël ; où nous devions être logés. Une fois sur place, nous avons loué huit chambres : - Six chambres avec ventilateur où étaient logés les étudiants répartis en groupe de deux - Deux chambres climatisées et avec télévision où étaient logés Dr Yemmafouo Aristide et Mr Ngouanet Chrétien Les chambres, belles étaient avec douches internes, et carrelées. L’hôtel n’a accueillit que onze étudiants de la licence professionnelle ; le reste des étudiants soit quatre a choisi de ce logé d’eux même ; soit en famille soit chez des amis et ne venait nous retrouvé à l’hôtel que tôt le matin pur le travail qui nous avait amené dans la ville de Douala.
Figure : douche interne à l'hôtel Mont ESSEC_ Douala
 
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Figure : Arrivée et installation dans la chambre d'hôtel
TRAVAIL SUR LE TERRAIN (Organisation, Déroulement, Illustrations Diverses)
Pour ce qui est du travail de terrain, nous nous sommes concentré sur les zones ou quartiers nouvellement crées, pauvres et sur lesquelles il n’existait préalablement pas de bases de données. Pour mener à bien notre projet, et ne disposant pas d’assez d’instruments notamment les GPS (Global Position System), nous avons constitué des groupes de travail pour les trois jours de stage, ces groupes se sont succédés sur le terrain mais dans différente zone. Chaque groupe était constitué de deux personnes pour la première et la troisième journée. Pour ce qui est de la deuxième journée les groupes étaient constitués de 7 h à 12 heures d’un membre du premier jour et d’un nouveau resté le premier jour à l’hôtel. De 12 h à 17 heures, le groupe était constitué de d’un nouveau membre et du nouveau du matin.
SRUOJ Jour 1
Jour 2
Jour 3
GROUPESSITES Groupe1 : Keumo, Kanla Groupe2 : Chinyam, EbangbengNdogpassi, cité berge, bobongo Groupe3 : Massek, Kamany Groupe1 : Kamany, Teufack, Alontsi Groupe2 : Chinyam, Nguepkap, BissenohoYoupwé, New town aréoport Groupe3 : Keumo, Gamana, Fopa Groupe1 : Alontsi, Woyu Groupe2 : Bissenoho, Boldabé Groupe3 : Kamgwa, Gamana
Makepé Bocom Maképé bissoké Makepé
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Groupe ordyH Route + rail Route + rail Bâti Douala Bâti Bonaberi Bâti Douala ordyH Bâti Bonaberi Bâti Douala Bâti Douala
Six personnes étant sur le terrain, les autres, restés à l’hôtel étaient chargés d’effectuer le travail de vectorisation selon l’organisation suivante : NOMS ET PRENOMS 1 ALONTSI DONGMO Eugène 2 BISSENOHO BOBO Aboubakar Sidiki 3 BOLDABE Guy-Ronald 4 CHINYAM Georges 5 DORSOUMA GAMANA 6 EGBANGBENG NGANDO Yves Christian 7 Emmanuel KANLA 8 FOPA KUETEYEM Hensel 9 FOUEDJOU AZANGUE Armel 1 KAMANY KOM Aimé 0 11 KAMGWA Michel 1 KEUMO SONGONG Romeo 2 1 MASSEK WOS Adolphe 3 1 NGUEPKAP LEMEGNE Alex Christian 4 1 TEUFACK SONNA Ghislain 5 1 WOYU HANS Berinyuy 6
Bâti Douala_sud Bâti Douala
Bâti Douala
Route + rail
ordyH
Bâti Douala_sud
Le déroulement du travail s’est fait en plusieurs étapes d’abord : - Une mise au point sur l’utilisation du GPS Le GPS est système de navigation utilisable à bord de tout véhicule terrestre ou spatial (au voisinage de la terre), par tout temps, avec un haut niveau de sécurité ; Il a été développé par le US-DOD (Department Of Defence of America). Le GPS sert à déterminer la position absolue et même relative d’un point ou lieu dans un système de référence choisie.
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Figure : photo d'un GPS de marque Garmin, précision 3m
Après avoir constitué les équipes de travail le lundi matin, les enseignants ont fait un rappel mémoire sur l’utilisation du GPS ; un cours ayant préalablement été fait à Dschang. Nous avons ainsi revisité les fonctions du GPS à savoir lever les points, tracé de circuit. Nous avons également visité les différentes pages du GPS notamment la page satellite qui indique la position du point, son altitude, l’emplacement des satellites ainsi que l’intensité des signaux émis par le satellite. Une fois sur cette page, pour enregistrer un waypoints, il suffit pour ce qui est du GPS Garmin d’appuyer sur le bouton « Mark ». Pour ce qui est de la page carte, elle indique l’emplacement du point ainsi que l’itinéraire suivi. Le menu principal quant à lui permet de naviguer dans les différentes articulations du GPS.
- Descente sur le terrain proprement dit Après le briefing sur l’utilisation du GPS, les différents groupes se sont répartis sur le terrain respectivement dans leur zone de travail (voir images ci-jointes). Une fois sur le site, il était question de louer une moto qui connaît bien la zone afin qu’elle nous permette de lever tous les centres de Santé, les points d’eau potables ainsi que les tous les établissements d’enseignements de la dite zone. Nous avons ainsi sillonné toutes les artères de notre zone, levant à l’aide du GPS les infrastructures de base rencontrées ; comme l’atteste les photos ci-dessous.
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