LA MORT - AVANT, PENDANT, APRÈS_1_11+
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Pierre Le Maschere LA MORT AVANT, PENDANT, APRÈS Morts et renaissances 60 pages(30 pages A4) 2011 Copyright P Le Maschere 2011. Ce texte peut être librement reproduit en citant lʼauteur et lʼadresse mail : pierrelemaschere@gmail.com LA MORT—AVANT, PENDANT, APRÈS Contenu Désamorcer les pensées fausses sur la Mort… 1/AVANT… Tout au long de lʼexistence. Deux extrêmes : naissance et Mort. Se libérer de la terreur de l’Humanité face à la Mort. Comment se libérer de cette peur de la Mort ? La recherche de preuves : croyances et expérience de la Mort. Comment se préparer aupassage? 2/ PENDANT…Un instant. La Mort se passe pratiquement sans souffrance. Cet instant de passage est rapide. On ne meurt jamais seul. 3/APRES… Une autre existence radieuse. Des êtres sont revenus de l’au-delà lorsque le besoin s’en faisait sentir. Ni Mort, ni Enfer, ni Paradis. Un monde à l’identique, plus lumineux, plus beau, plus réel. Un monde « astral » de passage. Un monde « mental » de passage. Les rêves peuvent nous instruire de ce deviennent nos proches disparus. * À quoi servent la Mort et l’existence terrestre ? La Réincarnation : un cycle bouclé. Réincarnations et Résurrection : deux événements complémentaires. * Perspectives de la future culture de la Mort.

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Publié le 16 juillet 2015
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Pierre Le Maschere LA
MORT
AVANT, PENDANT, APRÈSMorts et renaissances 60 pages(30 pages A4)2011 Copyright P Le Maschere 2011. Ce texte peut être librement reproduit en citant lʼauteur et lʼadresse mail : pierrelemaschere@gmail.com
LA MORTAVANT, PENDANT, APRÈS Contenu Désamorcer les pensées fausses sur la Mort… 1/AVANT… Tout au long de lʼexistence.Deux extrêmes : naissance et Mort.Se libérer de la terreur de l’Humanité face à la Mort.Comment se libérer de cette peur de la Mort ?La recherche de preuves : croyances et expérience de la Mort.Comment se préparer aupassage? 2/ PENDANT…Un instant.La Mort se passe pratiquement sans souffrance.Cet instant de passage est rapide.On ne meurt jamais seul. 3/APRES… Une autre existence radieuse.Des êtres sont revenus de l’au-delà lorsque le besoin s’en faisait sentir.Ni Mort, ni Enfer, ni Paradis.Un monde à l’identique, plus lumineux, plus beau, plus réel.Un monde « astral » de passage.Un monde « mental » de passage.Les rêves peuvent nous instruire de ce deviennent nos proches disparus.* À quoi servent la Mort et l’existence terrestre ? La Réincarnation : un cycle bouclé. Réincarnations et Résurrection: deux événements complémentaires.* Perspectives de la future culture de la Mort. Pensées éclairées sur la Mort
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ernièrement nous écoutions une jeune et gentille journaliste placer, lors d’une qu’elle raviDvait— sans en avoir conscience — chez de nombreux auditeurs et auditrices, et interview quelconque, cette petite phrase si commune :Et puis, personne n’est revenu de l’au-delà pour dire comment çà se passe. Nous avons constaté sans doute parmi les personnes âgées, une anxiété essentielle concernant la survie après la mort… Combien de gens ne prêtent pas attention à leurs paroles, apparemment anodines, qui peuvent blesser psychologiquement autrui ! Ces avis non fondés révèlent soit l’ignorance, soit une forme de peur ; ou les deux. Si on demandait à ceux qui les répètent de prouver ce qu’ils affirment, ils en seraient bien incapables. Cela nous a inspiré la recherche d’autres « perles » au sujet de la Mort pour désamorcer leur impact par l’analyse, et proposer d’autres matières à réflexions. Désamorcer les pensées fausses sur la Mort…  Depuis avant son premier souffle, jusqu’après son dernier soupir, chacun est concerné par la question de la mort. La manière d’y répondre varie de lafin de non recevoirde l’athée et du matérialiste qui considèrent qu’il n’y a rien après ; de l’attitude émotionnelle,allant de la superstition infondée à la foi aveugle, des croyants de toutes sortes ; à l’investigation rationnellede l’ésotériste, du yogi et du métaphysicien expérimental. Avec toutes les variantes qui peuvent exister entre ces extrêmes. Dans notre culture occidentale actuelle à forte tendance matérialiste, la mort est considérée par beaucoup comme un mystère dont on parle peu, et mal. Mal : car une foule dedoctes banalités — non étayéesun mur d’incompréhension sur un sujet qui sommes toute— érige nous est bien familier… depuis que nous renaissons et remourrons au cours des ages !… À l’image symbolique de la végétation qui renaît chaque printemps. La culture orientale, en revanche, a cette vertu extraordinaire de nous faire voir la mort de manière totalement différente. Peu à peu l’Occident commence à s’imprégner de cette sagesse spirituelle. Qui n’a pas entendu ces quelquesdoctes banalités, non étayées, concernant l’avant, le pendant et l’après de la mort : - [je n'ai pas peur de la mort.] - [je n'ai pas peur de mourir, mais de souffrir.] - [J’attends l’aventure de la mort avec curiosité] - [je n'ai qu'une vie et j'y tiens.] - [on n'a qu'une vie, alors il faut en profiter au maximum.] - [le contraire de la mort c'est la vie.] - [je suis contre l’incinération. J’aime savoir où est un mort, en pouvant aller me recueillir sur sa tombe]
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- [on est toujours seul pour mourir.] - [que se passe-t-il lorsqu'on exhale son dernier soupir.] - [personne n'est jamais revenu de l'autre côté pour dire comment ça se passait.]- [à la mort, on se dissout dans l'au-delà.] - [après la mort, il n’y a plus rien.] - [chaque fois que quelqu'un meurt, une étoile s'allume dans le ciel.] - [à la mort, on va au Paradis.] - [aller en enfer me fait peur.] - [un mort continu à vivre tant qu'on en conserve son souvenir.] - [l’au-delà est un monde illusoire, seul le monde physique est réel]. - etc...  Ce sont cesdoctes banalitésdont il faut nous débarrasser pour pourvoir approfondir, dans unerecherche personnelle, la compréhension profonde du mécanisme de la mort. Nous proposons au lecteur de laisser de côté momentanément ces pensées qui ne reposent sur rien et d’examiner les formulations de Sages qui connaissent le sujet du point de vue humain et de l’expérience consciente qu’ils en ont del’autre côté du voile. Ce qu’ils proposent n’est pas présenté comme la Vérité, mais comme une expérience que chacun doit confirmer ou infirmer, dans une démarche scientifique sincère, avec le temps. En déplaçant l’attention de cesdoctes banalités matérielles,vers cesidées métaphysiques, on dévitalise leur énergie négative qui emprisonne notre réflexion. L’exercice ne peut être que bénéfique si nous gardons notre libre-arbitre et ne tombons pas dans le travers de tant d’esprits sectaires sans le savoir — matérialistes ou spirituels — qui adoptent des conceptions erronées toutes faites.  La question qui se pose alors est le choix de ces auteurs transmettant la Sagesse éternelle. Il n’est point besoin d’une démarche érudite comparant et accumulant les citations, puisqu’il n’est pas question ici de prouver quoi que ce soitconcernant la mort, et l’existence après ce passage hors du corps. La preuve en la matière ne peut venir que d’une expérience personnelle et non d’une démonstration intellectuelle qui se limite à un cerveau… mortel ! Cette expérience c’est d’abord l’examensilencieux, sans a priori, des idées sur la mort pour laisser l’inspiration nous guider vers une expérimentation intérieure d’idées plus subtiles et une certitude intime, au-delà de la rationalisation intellectuelle. Faire cesser le jeu incessant du mental n’est possible que pour le véritable esprit scientifique, absorbé entièrement dans l’objet de son investigation. Parmi les nombreux Sages et Écoles métaphysiques, nous extrairons quelques explications qui battent en brèche lesdoctes banalités matériellesdont on nous rebat les oreilles. Ces sources, de plus de 60 ans, sont universellement connues et reconnues par un grand nombre de penseurs crédibles. Cependant on ne s’arrêtera pas à ces avis, puisque nous cherchons à nous faire notre propre opinion. Pas plus qu’il ne convient de laisser le doute s’insinuer dans la recherche, ni le sentiment d’incompétence ou d’infériorité face à des notions dont nous n’avons peut-être jamais entendu véritablement parler. Notre propos est d’extraire et de rassembler des expériences significatives dans des sources disséminées un peu partout et parfois difficiles à trouver. Parmi ces quelques ouvrages sur le sujet, nous chercherons à dégager ces citations de leurs commentaires trop techniques, trop philosophique et métaphysiques ; en ne retenant de ces expériences que ladescription qui balisent le chemin parcouru entre deux incarnations sur la Terre.  Cette démarche devrait satisfaire aussi bien l’agnostique, le matérialiste, le sceptique que le croyant.
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 L’analyse peut se diviser en AVANT, PENDANT, APRÈS le passage par l’expérience de lamort du corps. AVANT : la méthode consiste surtout à nous rendre compte des conditionnements qui ont forgé cette TERREUR culturelle de la MORT. PENDANT : seul des Connaissants, comme de grands yogis, peuvent en parler. APRÈS : les vrais (et rares) clairvoyants conscients travaillant en pleine possession de leurs moyens et les Êtres qui ont atteint le stade de « la continuité de conscience », comme Jésus-Christ et d’autres Maîtres de la Sagesse plus récents, peuvent nous dire d’expérience des choses intéressantes utiles pour une créativité personnelle donnant à notre existence terrestre tout son sens.  Vu la taille limitée de ce texte, de nombreux détails, de nombreuses subtilités ne peuvent être abordés. Le but étant prioritairementde donner des points de repère pour dissiper la peur de la mort, c’est plus l’aspectformespirituel et philosophique qui est que envisagé, car il est la première préoccupation de ceux qui s’interrogent sur ce sujet universel. Tant qu’elle n’est pas satisfaite, les autres discours demeurent très théoriques.  Il est évident que toutes ces descriptions sont aussi valables pour les vivants en deuil, récemment ou non, que pour les futurs morts qui seront préparés à leur nouvelle expérience. * 1/AVANT... Tout au long de l'existence. 1 « Je veux comprendre ; pas croire. » eux extrêmes : naissance et Mort. Dtout le monde en convient, … mais continue à tomber dans cetteornièredes  Une des pensée qui imprègne le plus l’Occident est d’opposer [la vie à la mort]. Tandis quel’opposé de la mort est la naissance. La Vie est éternelle : conventions! Si nous considérons la mort comme unpassage, au même titre que la naissance, cela implique non une fin mais larenaissance sur un autre plan de conscience. Se libérer de la terreur de l’Humanité face à la Mort.  Celui qui dit qu’il n’a pas peur de la mort se trompe et se connaît bien mal lui-même. Il peut occulter la peur, mais elle rode dans son inconscient car elle est inhérente à la condition humaine depuis des temps immémoriaux. La tradition ésotérique explique que cette terreur fut implantée dans de très anciennes races dont nous avons perdu le souvenir, par des êtres mauvais voulant dominer leurs semblables. Peu importe les détails, et la technique perdue qui 2 fut utilisée , mais cela met enlumière le poids énorme de ce conditionnement très ancien et la 1 Réponse du chevalier Antonius Blok à la Mort, dans le film Le Septième sceau, d’Ingemar Bergman.(voir note 21) 2 Plusieurs Traditions en parlent. Voici les termes spécifiques utilisés par A.A. Bailey : «La peur de la mort est l'une des grandes anomalies ou distorsions de la vérité divine, dont sont responsables les Seigneurs du Mal cosmique. Quand, aux premiers temps de l'Atlantide, ils surgirent de l'endroit où ils avaient été enfermés, et obligèrent temporairement la grande Loge Blanche à se retirer sur les niveaux subjectifs, leur première grande entreprise de distorsion fut d'implanter la peur chez les êtres humains, en commençant par la peur de la
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difficulté qu’il y a de se déconditionner de cette Terreur archétypique sous toutes ses formes.Terreur réactivée régulièrement aux différentes époques historiques !… Concernant la Chrétienté, l’acte le plus pernicieux fut la culture moyenâgeuse de l’Enfer et de la démonologie héritée en particulier des cultes sanglants de l’Asie mineure. Le cinéma, le roman ont suffisamment illustré cela pour que chacun en ait un minimum d’idées approximatives sans être un érudit. C’est cette terreur de la Mort qui nous empêche de penser clairement le sujet. Le conditionnement religieux pervers a entraîné par contrecoup un grand mouvement de déconditionnement matérialiste depuis le siècle des Lumière et les Encyclopédistes, jusqu’à nos jours avec l’insistance sur la laïcité. Jusqu’à générer une attitude « intégriste » envers tout le religieux. La société française en particulier n’ose plus parler de religion, de métaphysique… alors que l’existence n’est que matérielle ET méta-physique de manière indissoluble !… Et la réflexion scientifique sur la Mort a été du coup occultée. Cette terreur de la Mort se décline en : Crainte de la souffrance, de l’agonie (voir plus loin les propos de Paramhansa Yogananda sur le souvenir subconscient de morts antérieures). Crainte de la déchéance du corps et de la conscience. Crainte de la perte de l’identité. Peur de la disparition du corps physique visible avec laquelle la conscience s'était d'abord identifiée. Peur de la disparition de l’apparence tangible. Horreur de l'inconnu et de l'indéfinissable. Peur de la souffrance dans l’au-delà et dans l'Enfer. Peur de l’immuabilité ennuyeuse d’un hypothétique Paradis. Terreur indicible du Néant (dont certains font parfois l’expérience durant l’existence). Souffrance de la séparation des êtres aimés. Doute de l'immortalité promise. Quête magique insaisissable de l’immortalité. Désir irrationnel et régressif de se réincarner dans une espèce subhumaine. … Et dans ces mille et une visions de morts dramatiques et horribles que nos cultures voyeuristes ne cessent d’exhiber. Le symbole culturel chrétien le plus surprenant est la crucifixion qui « cloue » notre vision sur la croix ! Par cetamalgame de situations, l’expérience stricto sensu du passage lors d’unemort corporelle paisibleest masquée.  Les attitudes face à la mort sont variées. Elles vont : de la fuite, du refoulement, à la négation, en pratiquant lapolitique de l’autruche. Ou bien en se jetant dans les bras 3 consolateurs de la Religion, … bien incapable de fournir un discours scientifique rassurant . Ou en cherchant une réponse dans lascience matérialiste, qui peine à investiguer des niveaux vibratoires qu’elle ne voit pas. Enfin, en expérimentant plus ou moins empiriquement le monde « invisible ». … Mais toutes ces réactions donnent-elle la Paix ? Même l’attitude résumée par les mots :[J’attends l’aventure de la mort avec curiosité]; car la curiosité est l’autre versant de la peur… porte les germes de la peur subtile de l’Inconnu !… Ne vaut-il pas mieux savoir AVANT, du moins les grandes lignes, avec quelques précisions sérieuses ? C’est le but de ce qui va suivre. mort. À partir de ce moment-là, les hommes ont mis l'accent sur la mort et non sur la vie, et ils ont été toute leur vie, hantés par la peur. » LA MORT, LA GRANDE AVENTURE Compilation d’A.A Bailey, Association Lucis Trust, Genêve. p. 146 3 Tandis que les textes ésotériques des Mystiques comme Saint Jean de la Croix, Sainte Thérèse d’Avila, etc… ne sont pas à la porté de l’Humanité ordinaire.
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Comment se libérer de cette peur de la mort ?  D’abord,en regardantqui nous fait peur et en comprenant son caractère illusoire, ce fondé sur une émotion indésirable, on commence àprendre de la distance, à se désidentifier de cette peur quin’est pasnotre conscience intellectuelle. Enutilisant ensuite le pouvoir de notre pensée et de notre imagination créatrice, nous pouvons investiguer des domaines plus positifs et nous centrer sur le sens de l’éternité de la Vie, de l’immortalité d’une partie réelle de nous-même : qui n’est pas le corps périssable, mais également un corps de matière-énergie subtile. Les quelques explications ésotériques suivantes peuvent nous aider à visualiser cela, car l’être humain a encore besoin de FORMES, fut-ce-t-elles immatérielles en apparence.  « C'est seulement parce que les hommes tiennent indûment à ce qui est matériel et détestent perdre le contact avec l'aspect forme de la nature, qu'ils ont peur de la mort. Il est sage de se souvenir que l'immortalité est un aspect de l'être spirituel vivant et n'est pas une fin en soi, ce que les hommes cherchent à en faire. « Symboliquement, la nature nous décrit constamment les faits essentiels par le cours des quatre saisons, par les cycles de lumière et d'obscurité et par la merveille de l'apparition de la beauté, de la couleur, ou de quelque fonction utile, à partir d'une 4 graine qui a lutté vers la lumière du soleil à cause de sa vie inhérente. » !Esuite, lacompréhension intelligente de la notion de Karma et de Réincarnation est sans doute le premier pas important qui peut nous débarrasser de la peur de la mort. Nous en reparlerons plus loin. La recherche de preuves : croyances et expérience de la Mort.  Ce premier travail d’objectivation commencé et poursuivi avec persévérance, ne recherchons-nous pas, consciemment ou inconsciemment, des PREUVES de la vie après la mort ? À chaque époque, des groupes ont tenté d’en trouver. Par exemple, au XVIIIe siècle, il y avait le début des expériencesspirites, de communication avec l’au-delà grâce à des médiums plus ou moins conscients. Mais cette expérience n’est pas personnelle et nécessite un intermédiaire qui laisse beaucoup de spectateurs sceptiques. Néanmoins, ces mouvements ont entamé le matérialisme de cette époque. Citons comme anecdote, celle d’une vielle dame morte après une centaine d’années, passées dans un corps de douleurs lors de la dernière partie de son existence, qui disait à un clairvoyant conscient : «Si j’avais su avant, comme le monde ici est beau et la vie agréable, 5 jamais je ne me serais agrippé à mon corps comme je l’ai fait» !… Pour ceux qui en ont la capacité, la volonté et la persévérence, il y a également la sortie consciente du corps physique vers lecorps astral, selon des techniques yogiques spécifiques. Le mondeastral se révèle alors dans sa réalité, encore plus précise que le monde physique. Mais cela concerne encore relativement peu de monde.
4 A.A. Bailey (Ref. Oeuves complètes : 18@731) 5 Source privée.
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6 Depuis quelques décennies, ce sont maintenant lesexpériences de mort imminente, qui ne sont pas volontaires mais le résultat d’accidentsLe chiffre de 4% de la population divers. mondiale ayant eu cette expérience est cité. Pour ceux qui en ont fait l’expérience, c’est sans doute une preuve irréfutable de la vie après la mort. Mais pour les témoins, la description sincère des personnes ayant expérimenté cesmorts imminentesne peut juste généralement 7 qu’interpeller ; même les plus septiques . Mais elle manque peut-être souvent d’une base de connaissances suffisante pour présenter à l’observateur extérieur autre chose qu’un indéfinissable merveilleux, qui peut l’apparenter à lasuperstition,même si ce n’est pas le cas. De plus, la description dutunnel lumineux dans lequel on se déplace lors de cesexpériences de mort imminente,renvoyer à la peur de l’inconnu lorsqu’on en entend simplement peut parler. Que se passe-t-il au-delà de cetunnel lumineux? Ces témoins sont incapables de l’expliquer vraiment, puisqu’ils ne l’ont pas franchi jusqu’au bout.Cet ensemble de faits incontestables constitue surtout uncorpus de croyances, utiles mais limitées.  Dans notre culture occidentale moderne, avide de rationalisations, d’explications 8 intellectuelles, l’enseignement de laThéosophieune traduction compréhensible du apporte mécanisme de la mort, selon la métaphysique védantique (qui autrement reste hermétique). Nous en verrons quelques aspects. Mais il est certainement utile de comprendre d’abord la constitution ésotérique de l’homme. C’est l’ABC de l’ésotérisme. Le propos de ce texte n’est pas de développer cet aspect qui est 9 facilement accessible par ailleurs .  Enfin, encore une fois, la preuve ne doit-elle pas êtrepersonnelle, par expérimentation? Toutes les écolesnon par simple croyance ou adhésion non réfléchie  et ésotériques sérieuses insistent sur ce point. Elle ne nécessite pas l’emploi de phénomènes extraordinaires, comme ceux cités ci-dessus, mais une connaissance progressive de Soi, tout au long de notre existence. Comment se préparer aupassage?  Comment se préparer au passage tant pour celui qui s’en va que pour ceux qui restent encore un moment ? 10 Une vie sincère, simple, dévouée aux autres est la meilleure préparation de l’avis des Sages . N’est-ce pas l’avis populaire également ?…
6  ou EMI et autres synonymes : "Expérience aux frontières de la mort", "expérience de mort approchée" (EMA), Near Death Experience (NDE). 7  Excepté peut être les esprits orgueilleux enfermés dans des concepts mentaux cristallisés, liés souvent à leur position sociale ou a des expériences superstitieuses et traumatisantes de l’enfance. 8 Fondée au XIXe siècle par H. P. Blavatsky ; et continué sous une autre appellation au XXe siècle par l’œuvre d’A. A. Bailey. Comme tout mouvement de révélations ils ont leurs détracteurs et leurs partisans. Mais leur renommée universelle, l’absence de pseudo-gurou, le respect du libre-arbitre, la tolérance envers toutes les confessions, l’absence de recherche de profits, les mettent à l’abri des dérives sectaires. Même si les enseignements paraissent parfois dépassés dans la forme, avec le temps, ils restent une source incontournable pour toute recherche métaphysique. 9  Par exemple, les quatre ouvrages déjà anciens de Arthur E. Powell, peuvent donner biens des explications intéressantes surla triple enveloppe physique-éthérique, astrale, mentale de l’ego ; sur l’âme et l’Esprit.LE DOUBLE ETHERIQUE, LE CORPS ASTRAL, LE CORPS MENTAL, LE CORPS CAUSAL. Toujours réédités et téléchargeables gratuitement en livres électroniques : http://terrenouvelle.ca/telecharger_auteurs.php#Powell 10 On peut ajouter quatre règles données aux ésotéristes pratiquant la méditation :  « On peut se demander s'il n'est pas possible de formuler de simples règles que pourraient suivre tous ceux qui cherchent à établir un certain rythme en eux, afin que, non seulement la vie soit bien organisée et constructive, mais que, quand sera venu le moment de laisser l'enveloppe extérieure, nul problème ou nulle difficulté ne se présente. Je vais vous donner quatre règles simples qui sont liées à une grande partie de ce que font aujourd'hui les aspirants. » (Les 4 points commencent ainsi ) : 1. « Apprendre à se focaliser dans la tête par la visualisation »… 2. « Apprendre à servir avec le coeur, »… 3. « Apprendre, en s'endormant, à retirer la conscience dans la tête. » … 4. « Noter et surveiller tous les phénomènes liés au processus de retrait, que vous l'appliquiez au cours de la méditation ou en vous endormant. » … Etc…(A.A. Bailey, Compilation pp. 43-44)
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 Quant à l’attitude des vivants vis-à-vis d’un mort, les pleurs ne sont-ils pas plus l’expression d’un centrage sur soi de la part des vivants en deuil qu’une quelconque considération pour l’expérience quevitle défunt ? La juste attitude mentale consiste à se rendre compte qu’on évoque essentiellement le passé, même bon, mais surtout les phases de maladie, du défunt ; puis de tourner sa pensée sur le présent en cherchant à imaginer le monde plus libre, plus joyeux où se meut maintenant la personne qui est passée de l’autre côté du voile. Par exemple, en l’imaginant effectuer ce qu’elle aimait le plus, mais avec bien plus de capacité ; ou se promenant en bonne compagnie dans un beau jardin, etc. … Il n’est pas question de médiumnité mais d’utilisation de la pensée créatrice pour positiver notre attitude. Les ésotéristes dotés de voyance vraie confirment que le défunt est grandement aidé par ces pensées de joie. Le processus du deuil en est aussi fortement accéléré, voir supprimé. Comment peut-on penser que les défuntsn’existent que si nous pensons à eux! N’y a-t-il pas là l’expression d’une croyance irrationnelle infondée et résultant en particulier de la peur de l’abandon ? Néanmoins, si nous pensons positivement et joyeusement aux disparus, nous pouvons nous mettre télépathiquement en contact avec eux. Beaucoup de gens en ont l’expérience.  « Les enseignements occultes ne conseillent en aucune manière d’oublier les morts, mais il suggère que le souvenir affectueux est une force qui, habilement dirigée, aide le mort à traverser l’étape intermédiaire et à atteindre le monde astral, tandis que le regret et la désolation sont non seulement inutiles mais nuisibles. C’est avec un instinct très sûr que la religion hindoue prescrit les cérémonies du Shraddha et la religion catholique les prières pour les morts. (…) « Les prières générales pour l’ensemble des morts ainsi que les vœux sincères pour eux, bien que moins efficaces qu’une pensée précise, produisent dans leur ensemble les résultats considérables. L’Europe ignore tout ce qu’elle doit à ces ordres religieux qui se dévouent jour et nuit et prient sans cesse pour les fidèles décédés. (…)  Nous comprenons bien que toute notre existence se passe àl’ombrede la peur de la Mort. Mais si nous voulons vivre paisiblement et profiter pleinement des expériences terrestres, il ne tient qu’à nous de nous déconditionner de cette peur. Cela est possible ! *
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2/ PENDANT…Un instant. « Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair: c’est là un dénouement qu’on doit souhaiter avec ferveur. » Shakespeare, Hamlet es Connaissants décrivent parfois ce qui se passe au moment du dernier souffle  D physique. On peut y réfléchir sans a priori. Si l’on a assisté au décès d’un proche arrivé paisiblement, sans maladie, à la fin du voyage terrestre, on a pu constater son état serein au moment où le cœur cesse de battre et après (de même qu’après une lourde maladie, d’ailleurs). Examinons ce qui se passede l’intérieure. La mort se passe pratiquement sans souffrance.  Dans nos cultures modernes qui exploitent à outrance les histoires morbides, où nous sommes submergés de feuilletons innombrables se déroulant dans des hôpitaux, de reportages sur lesmouroirs du Monde, …on perd parfois de vue qu’une majorité d’individus décèdent « de leurbelle mort ». L’expression est à noter !… Cette culture matérialiste moderne est responsable de cet état d’esprit négatif. Elle a envahi même les églises qui ont — en théorie — une conception plus transcendante de la mort !…  Tous les ésotéristes sont cependant unanimes pour dire quela mort se passe pratiquement sans souffrance. C’est le cas dans le sommeil ; en état de veille, çà peut être un léger choc très court.Voici ce qu’en écrit en détail Paramhansa Yogananda, ce grand yogi qui a conquis la 11 conscience cosmiqued’un Maître de la Sagesse : « Au début le mourant est conscient de l’endormissement des muscles et des membres. Quand le cœur commence à s’engourdir, il y a une sensation de suffocation, parce que, sans le cœur, l’action des poumons ne peut pas opérer. Cette sensation de suffocation est un petit peu douloureuse p e nd a nt env ir o n u ne à t r oi s sec o nd e s et causes une grande frayeur de la mort. Comme les âmes se réincarnent de nombreuses fois, et doivent nécessairement faire l’expérience de la mort en passant du vieux corps dans le corps d’un jeune enfant, elles conservent la mémoire de cette sensation de suffocation et de douleur. Cette mémoire de la courte douleur cause la peur de la mort. (…) Récapitulation de la vie (phénomènes connu et reconnu par tous)…  « Avec la douleur de la suffocation, il y a un grand conflit mental pour rétablir la respiration. À ce moment, une revue condensée de toutes les actions bonnes et mauvaises de sa vie parvient au cerveau du mourant. De cette introspection mentale résulte la tendance du genre de naissance que le mourant aura dans sa prochaine vie. À ce moment, le sens du toucher, du goût, de l’odorat, de la vision, et de l’audition disparaisse successivement ; le sens de l’audition est le dernier à quitter la conscience 11  Qui lui fait vivre les expériences de tous, de l’intérieur comme de l’extérieur.Cette notion largement inconnue des occidentaux est développée dans sonAutobiographie d’un yogi.
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du mourant. C’est pourquoi il est extrêmement insensé de murmurer à l’oreille de cette personne : « tout est fini, il est en train de mourir ». (…) »  Les personnes ordinaires, après l’expérience du sens de suffocation, se trouvent soudainement délivré du poids de leur corps, de la nécessité de respirer et de toute peine physique. Après cela l’âme du décédé entre dans un stade de sommeil inconscient un million de fois plus profond et plus agréables que l’état du sommeil ordinaire. Un sens de montée au travers d’un tunnel paisible, sombre est expérimenté. (…)  La s o uf f ra nc e e st p u re me nt me nt a le quand esprit réalise qu’il ne peut plus respirer ou vivre de nouveaux dans son corps…. Puis après un temps quand l’âme 12 réalise que le corps est parti, elle se réconcilie. »D’autres Sages s’expriment en des termes similaires : - « Dans le pire des cas, le passage n’est pas plus douloureux qu’un choc électrique ». - « Le processus de détachement n’existe pas sauf dans des cas de mort violente et soudaine ; même alors, il est très rapide, comparable au sens d’un péril imminent et destructeur, suivi comme d’un choc électrique. »2 Cet instant de passage est rapide.  Il n’est pas différent du sommeil, à l’exception qu’il est définitif, dit l’ésotérisme. Chaque nuit de notre existence nous expérimentons donc, sans douleur, la mort ! Il peut ensuite être comparé symboliquement à la gestation de l’enfant dans le ventre de sa mère. Puis vient larenaissanceouréveilsur un plan ou monde ditastralque nous allons voir plus loin.On ne meurt jamais seul.  Pourquoi certains pensent qu’ils mourront seuls ?… Cette affirmation n’est pas étayée rationnellement. Ne reflète-t-elle pas le sentiment de solitude propre au matérialisme ? De cette peur d’isolement, d’esseulement, de celui qui n’a pas réalisé intiment, en son cœur, l’Unité de toute la fraternité humaine ? N’est-ce pas une formule de dépit pour conjurer une peur !… La peur de solitude ne renvoie-t-elle pas audésirduparadis perdu (amniotique, disent les psychanalystes) ? Elle est très profondément ancrée dans la condition humaine.  Personne ne penserait qu’on naît seul. Pourquoi en serait-il différemment de la nouvelle naissance dans le monde astral ! Lors de la mort, il y a d’un côté les proches, éventuellement les soignants… De l’autre : d’une part,l’Âme qui dirige en silence un processus ordonné pour la personnalité. Celui pour qui l’Âme devient une réalité sait qu’il ne peut pas être seul, puisqu’il est déjà deux, indivisible ! Les enfants (ou les adultes) qui pensent à leurange gardienCeont également ce sens. processus ordonné de transformationest décrit en détail 13 par l’ésotérisme, mais n’a pas sa place dans ce court texte.
12 Paramhansa Yogananda, (ou Paramahansa), karma et réincarnation Crystal Clarity Publishers Canada pp.57,… Traduction libre de l’anglais. 13 Le chercheur qui en aura le temps étudiera en particulier la longue explication dans : LA MORT, LA GRANDE AVENTURE, une compilation d’A. A. Bailey, chap. X,La mort considérée comme un processus ordonné, pp. 73-90
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