Sexe gourmand de Aline Tosca
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Description

Résumé Comment résister à un bon dessert, une mignardise ? Qu’en est-il de la bouche à croquer de cette femme ravissante ? Lui offririez-vous une petite douceur ? Une gâterie ? Vous voyez bien que la gourmandise est une chose toute petite, mignonne, qu’elle n’est pas vilaine ou méchante… Elle a une saveur si fine… N’en avez-vous pas l’eau à la bouche ? Oublions la cuisine un instant et faisons l’inventaire des ingrédients qui font songer au sexe… Car la gourmandise est aussi un jeu.

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Publié le 25 mai 2014
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Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Résumé
Comment résister à un bon dessert, une mignardise ? Qu’en est-il de la bouche à croquer de cette femme ravissante ? Lui offririez-vous une petite douceur ? Une gâterie ? Vous voyez bien que la gourmandise est une chose toute petite, mignonne, qu’elle n’est pas vilaine ou méchante… Elle a une saveur si fine… N’en avez-vous pas l’eau à la bouche ? Oublions la cuisine un instant et faisons l’inventaire des ingrédients qui font songer au sexe… Car la gourmandise est aussi un jeu. Une banane, un concombre, une courgette, une carotte, des chairs bouchères : une saucisse, un saucisson, une merguez, des lieux : Morteau, Montbéliard, des lieux qui sont des aliments : un boudoir, des lieux qui sont des aliments qui finissent dans un récipient du placard : un boudoir trempé dans un bol… Ce biscuit que la morale interdit de tremper dans le bol des autres… Et l’ivresse… L’ivresse que procurent certains breuvages, le sperme, la mouille, la douche dont le con de certaines femmes a le secret… Ah, tout ça me monte à la tête et ma tête est heureuse comme mes seins s’érigent et comme gargouille mon ventre et tremblent toutes mes lèvres pisseuses… Quand je pense que certains imaginent qu’une bonne sucette est une sucrerie pour les moins de dix-huit ans… Oh, non, c’est l’inverse… Ah, la gourmandise… La gourmandise…
DU MÊME AUTEUR Mon journal intime, érotique et pornographique, érotisme, Éditions Numeriklivres 2014 Hôtel de la plage, chambre 312, romance, Éditions Numeriklivres 2013 Louis dans mes rêves, romance, Éditions Numeriklivres 2013 Un homme, sur la photo, romance, Éditions Numeriklivres 2013
Aline Tosca
SEXE GOURMAND
ISBN 978-2-89717-629-7
numeriklire.net
Un suédois sur la plage (extrait)
J’avais trente ans, envie de fuir le ciel de Paris sous lequel marchent les amoureux. C’était juillet, j’avais mis trois sous de côté, mes amis étaient partis en congés, j’étais seule, je marchais dans Paris ensoleillé, Boulevard Exelmans, il y avait des couples enlacés, ça me rendait triste. Devant moi, dix jours de vacances que je n’avais pas organisés. J’ai vérifié mon sac à main. Il contenait ma carte bleue, mes clés, mes papiers, mon téléphone portable et ma trousse à maquillage. Quelle que soit ma destination, j’achèterais le reste sur place. J’ai hélé un taxi. S’il vous plaît, un aéroport, ai-je indiqué. Et je suis partie. Arrivée à Roissy, le prochain avion disponible se rendait à Marignane. Le sud, c’était une bonne idée. Je ne connaissais pas les plages de la Méditerranée. Le sud, pour en finir avec les amoureux des bords de Seine et les guinguettes bondées de touristes. Je serai touriste à mon tour. Ailleurs. Pendant le trajet j’ai demandé à une hôtesse si elle connaissait des villes balnéaires avec un peu de cachet, du relief. À peine débarquée, j’ai sauté dans un autocar et j’ai voulu voir La Ciotat. Ça parlait fort, les accents se mélangeaient, les mots, les langues provenaient d’horizons multiples. C’était beau, rien que ça, c’était déjà les vacances. Je commençais à avoir chaud dans mon blue-jean. J’ai sorti de mon sac un élastique et j’ai noué mes cheveux en un catogan désordonné. J’ai ôté ma montre, elle a rejoint le mascara, je savais d’ores et déjà que ni l’un ni l’autre ne me servirait dans les jours à venir. Je suis descendue à l’office du tourisme. Mon premier regard s’est porté en face, vers un magasin qui vendait des appâts et des cannes à pêche. Un homme jovial parlait avec un autre, attablé à deux mètres, en terrasse. Je me souviens du nom de ce café-restaurant, c’était écrit sur l’enseigne :La sirène. J’ai pensé à toutes sortes de sirènes, celles qui tentent Ulysse en pleine mer, celle des pompiers qui sonnent cinq fois le premier mercredi du mois, celles des bateaux, les gros bateaux, pas ceux de plaisance, les paquebots, les porte-avions et puisqu’on était à La Ciotat, j’ai jeté un coup d’œil circulaire et j’ai vu de grandes grues qui se dessinaient devant les calanques brunes, alors j’ai pensé à la sirène des Chantiers navals. Mais celle-là était devenue muette, je le savais. Je n’étais pas venue pour ça, même si ça m’intéressait l’histoire navale. Ni pour les calanques de ce golfe à l’évidence très beau. Non, j’étais venue là parce qu’il y avait un casino réputé cossu et je voulais jouer le soir. Et pour des plages et un port de vacances. J’ai demandé au chauffeur d’un bus de ville l’adresse d’hôtels chics, face à la mer. Il m’a recommandé le Rose Beach et la Baie d’Amour. J’ai remercié, je choisirais le moment venu. Le soleil était haut, je me suis étirée face à la jetée des bateaux. Un môle, un phare, des tartanes ou des pointus colorés. J’ai distingué aussi les embarcations des joutes, plus loin. Promis, j’irai voir les joutes. Je les avais vues à Sète déjà, une fois, il y a cinq ou six ans et ça m’avait passionnée. C’est très beau un golfe, on dirait un écrin, une coquille d’huître entrouverte. Accrochées aux anneaux, les coques dansaient. Je pouvais admirer un florilège marin, ça promettait des tours en aquabulle, histoire d’observer les fonds méditerranéens, des excursions jusqu’à Marseille par la mer en passant par Cassis aux roches blanches, des navettes jusqu’à Hyères pour visiter Giens et Porquerolles et la plus belle chose qui était aussi la
plus évidente à La Ciotat, un aller-retour pour l’Île verte. J’ai levé les yeux vers l’horizon et je l’ai vue, entre ciel et mer. Une île petite qui regardait sa ville-mère, verte et sombre. Un goéland s’est posé sur une bite d’amarrage, à quelques pas de moi. J’ai souri. J’ai laissé le port enchanteur pour prendre la direction des plages. Devant moi, un groupe de jeunes filles très peu vêtues marchait en traînant des tongs. C’est ça le miracle de l’été en bord de mer, il faut peu de choses et on se sent à l’aise. On regarde moins les corps que l’hiver quand ils sont emmitouflés. À peine habillés, pleins, sveltes, grands, ramassés, les corps sont à égalité. Je n’ai vu que rarement des regards critiques portés sur les chairs, l’été, à la plage. J’ai longé les baraques à beignets des forains qui ornaient leurs banques de pommes d’amour lustrées et écarlates. J’étais bien. J’oubliais Paris. Les plages étaient de sable fin et blond. Bondées de monde. Les seins des femmes, souvent nus, émergeaient de l’eau. J’ai repensé aux sirènes. L’été, ces femmes en monokini sont des sirènes. J’ai élu domicile au Rose Beach. D’abord parce que c’est un bel endroit avec vue sur la mer. Ensuite parce que c’est un complexe avec restaurant et salon de thé tout confort sous véranda. Enfin parce qu’il suffit de traverser la route pour poser sa serviette sur la plage. Pour moi c’était parfait. Il y avait une boutique sur cette plage qui proposait des vêtements d’été, des maillots, des paniers, des huiles, des espadrilles. Bref, tout quoi. Je savais que mon fief pour la semaine à venir tiendrait dans ce périmètre. J’ai commencé par expérimenter la terrasse. J’ai commandé un café serré et le serveur m’a fait la conversation. J’ai aimé son accent qui chantait, ne se pressait pas, ses mots et sa voix douce et joyeuse. Il n’était ni attirant ni repoussant. Je voyais bien que je lui plaisais. Je me suis dit que faute de mieux il ponctuerait mon séjour au bord de la mer. J’ai traîné le reste de la journée, flemmarde et détendue. Une salade de mesclun et un verre de Côtes-Du-Rhône ont fait mon dîner. Je me suis couchée nue dans les draps de coton blanc, fenêtre ouverte, face à la mer, bercée par le petit roulement des vagues méditerranéennes. Le lendemain vers 9 heures, une jeune femme de chambre est passée me demander si je souhaitais déjeuner. Elle avait lu dans le cahier des charges ma requête d’être servie avant 10 heures. C’était une brune aux cheveux longs, épais. Sa croupe large était enserrée dans une jupe courte, en jeans. Un top jaune fluo ne cachait pas grand-chose du soutien-gorge rouge qu’elle portait. Elle était excitante et j’avais presque honte de la mouillure qui coulait de ma chatte tiède au réveil. Elle était de miel. J’ai accepté le plateau sur lequel trônaient un jus de fruits frais et un café odorant, un croissant tiède, une rose en bouton. Elle a fermé la fenêtre et tiré le rideau sur le soleil qui inondait déjà la chambre. Sa cambrure insolente, son sourire lorsqu’elle m’a regardée, son parfum quand elle a posé le plateau sur mes genoux, la naissance de ses seins, ses mèches qui chatouillaient ma peau parce qu’elle rehaussait les coussins… Je ne savais pas qu’on accordait autant de soins au service dans les hôtels du sud. — Je vous en prie, restez, ai-je murmuré. Votre compagnie dès le matin est un enchantement. Elle a versé le café dans la tasse et a présenté le breuvage à mes lèvres. J’étais troublée. Certains moments vous rapprochent du paradis terrestre. — Buvez avec moi, ai-je proposé. C’était comme une communion. Ça valait bien une messe. Le plateau nous gênait. Elle l’a posé au sol. J’ai enfoui mes mains dans sa lourde chevelure. Je ne m’attendais pas à plaire à une fille à peine adulte. Je lui donnais vingt ans tout au plus. Sa peau sentait
l’enfance, ses cheveux le lait de coco. — Est-ce que Madame est servie ? m’a-t-elle demandé. Je n’ai pas répondu et j’ai empoigné doucement sa crinière. Sa bouche avait un goût de bonbon, sa langue était fraîche, sa poitrine écrasait la mienne. J’ai un peu écarté cette pouliche fringante pour saisir ses seins à pleine main. Entre mes cuisses, le désir coulait. Les bretelles jaunes et rouges ont glissé sous mes doigts impatients. Dieu qu’elle était belle dans cette chambre dont la lumière tamisée caressait l’ambre de son bronzage… Deux globes érigés, charnus, frémissaient tandis que je les découvrais. L’un en bouche, l’autre pétri par ma main et c’était un régal, ce sein palpé, dur, réceptif. — Oh Madame, si j’osais vous suggérer de bouffer ma chatte… Je n’en puis plus… Je croquerais la vôtre à mon tour… J’ai soulevé sa jupe, j’ai malaxé ses cuisses grasses, puis son cul. Comme un homme aurait fait avec sa soubrette. Avec délicatesse, j’ai introduit un doigt entre ses fesses. La garce se régalait de ce geste esquissé, elle gémissait et se trémoussait. *** Téléchargez le texte intégral sur les principales plateformes de téléchargement www.numeriklire.net
ISBN 978-2-89717-629-7
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Tous droits réservés Aline Tosca et Numeriklivres, 2014
Éditeur : Jean-François Gayrard Éditrice déléguée : Anita Berchenko
eBook design :Studio iBookthèque Nous joindre :numeriklivres@gmail.com
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