Le mélange des genres est actuellement une bonne recette pour faire de la "World Literature" : un zeste d'intrigue policière (meurtres
mystérieux...), un zeste d'ésotérisme (dieux égyptiens et alchimistes), un zeste de Faulkner (on écrit tout bien dans l'ordre et après on
mélange), un zeste d'érudition mais pas trop (pour que le lecteur se sente intelligent) et une belle couverture avec des dorures mais sans photo (on n'est pas un roman de gare, non mais alors !!) et le tour est joué. Voilà ce que Jon Fasman a réussi (à en voir le nombre de
traductions de son ouvrage). Pour les amateurs du genre, un bon moment à passer sur la plage, mais si vous avez aimé "Le nom de la rose" (Umberto Eco) ou "La bicyclette de Léonard" (Ignacio Paco Taibo II) vous risquez d'être sérieusement déçus...