les petits-matins bonheur

Dominique (Dit Loupzen) Belan

Description

Ravi d'être encore de ce monde et de constater que si il existe des empêcheurs de penser autrement, il existe aussi des "croche-pattes" à la morosité ambiante.
Je constate que ceux qui veulent nous aligner bien sagement contre le mur des lamentations (aucun rapport avec l'actualité actuelle ) et nous faire vivre les boulets aux pieds, se casseront les dents sur des gens comme Nous.....
Ils n'auront pas notre Liberté de penser !!!!
J'ai de nouveau le clavier qui "me fourmille sous les doigts ", je suis prêt à dégainer mon azerty....

Informations

• Publié par: Lalibdesincos
• Publié le: 03 août 2014
• Nombre de lectures: 243
• Langue: Français

Extrait

les petits-matins- bonheur

LOUPZEN

À contrario des "mange-matins" je vous présente "les petits-matins- bonheur ". Les mange-matins vous les subissez, ils vous sont imposés par la promiscuité qui règne dans nos vies modernes.

Il y aurait bien l'île déserte, mais là, c'est vous qui devenez vite un casse-couilles pour le crabe du coin.Donc l'œil aux aguets, le col relevé, la "portugaise désensablée " sensible aux moindres signes avant-coureurs de la présence d'un empêcheur de vivre en rond, vous avancez vers votre challenge quotidien. Cette épreuve de forte se résume simplement dans le fait de passer une journée cool sans avoir à piler le front d'un quidam à l'aide de vos poings serrés.

La voiture a démarré, le premier feu est passé au vert, personne pour vous faire la queue de poisson qui va vous mettre debout sur la pédale de frein...Tout va bien... THE place de stationnement vous a été réservée par votre ange gardien et en ouvrant la porte de votre boulot vous apprenez que " truc-chose"- sera absent pour la journée...Super cool.

Mais retour sur le film...Magnéto Serge...

Pour moi, tout a commencé au saut du lit.J'ai la chance de ne pas avoir de "chefaillon " sur le dos, je crois être libre de ma destinée.J'ai choisi d'exercer le métier d'artisan de mon bonheur.Pas facile tous les jours certes, mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.

Cet attrait pour l'indépendance remonte à mon plus jeune âge. Je n'ai pas accepté le sein tendu par ma mère, mais choisi le biberon, ni l'éducation de mes professeurs, mais "le flou artistique " de l'avenir que m'avait prédit mon père. « Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal », j'ai souvenance de ces vers que mon père me faisait réciter et lors de ma prise d'envol, j'ai eu droit à : « tu veux nous quitter ? Quand tu seras dans la merde ne viens pas te plaindre, plus tu pataugeras, plus je serais content » Fin de l'acte, exit le petit charognard que j'étais place au loup que je suis devenu.....mais cela est une autre histoire.

Mais qu'est-ce qui peut bien me rendre heureux ? Tout mon CV défile devant mes yeux qui, comme des caméras filmant Clara Morgan ,découvrent mon fils Pierre.( j'ai modifié le prénom, car il ne veut pas être reconnu, donc j'ai enlevé la majuscule... LOL )

En aparté, je luis avais fait lire des extraits d'un livre que j'étais en train de faire cheminer, je narrais des histoires vraies, vécues lorsque nous étions sur les routes en compagnie des Gens du Voyage. Ces instants magiques avaient comme acteurs des gens de sa belle-famille et comme témoins mon épouse et votre serviteur. Mon fils craignait qu'à la lecture de ces instants de vie, les protagonistes se reconnaissent et qu'ils en portent ombrage, ils sont très susceptibles, nous avons donc décidé de changer les prénoms, de ne pas évoquer les noms, d'oublier les dates et les lieux. Je regrette parfois, que les cons sachent lire et fréquentent les bancs des écoles.

La veille, il avait débarqué at home avec sa jeune épouse et ma première petite fille.

Le soir, le rosé avait été frais et les grillades réussies. Sur ces entrefaites, ma fille Sarah avait rappliqué ( Là, je garde le prénom, car d'être reconnue... Elle s'en tape ... C'est bien ma fille).

Elle vivait une histoire compliquée, coincée entre un mari très con, Alex...( Là, je ne mentionne pas le nom, c'est sûr, il va se reconnaître )et une envie de liberté qui lui faisait pousser des ailes dans le dos... Alors que A...( Alex ) avait des cornes sur la tête.

Soit dit en passant, les cornes de mon ex-gendre lui allaient à merveille.Il avait l'attitude d'un macho de l'Est, les cheveux blonds filasse, longs et sales sur lesquels il étalait du Monoi. Cette habitude lui venait de son séjour à ST Martin, île paradisiaque où il avait fait naufrage, malencontreusement sauvé par ma fille. J e suis honnête en ce qui concerne cette mode car, si vous laisser passer devant vous un monoié de la tête, c'est lui qui récoltera tous les moustiques... Il était plagiste.Le même que vous avez vu sur les plages du mois d'août, bronzé, Monoié, l'œil de velours en direction de votre femme et véritablement crispant.

Au fait qu'est-il devenu à la fin de la saison, devant l'entrée de "popaul emploi-moi " sous le petit crachin d'automne après avoir accroché l'antivol à son vélo ?Elle aurait mieux fait de le laisser couler.

Le regard torve, les épaules basses, il galopait entre la Vodka qui parait, il lui donnait une grandeur d'âme de conquérant ( ? ) et des aventures scabreuses de type :" cherche blonde à forte poitrine faisant sécher soutien gorge sur la toile". Donc devant mes yeux pas encore tout à fait ouverts, planté en forme de chêne, mon fils brandissait ma fille et sa sœur ( en vérité, elles ne faisaient qu'une ) dans ses puissants bras levés.Il la brandissait comme l'avait fait autrefois Don Camillo avant de lancer un banc sur le Conseil municipal de son ami-ennemi Pepone.

Des éclats de rire se cognaient les uns les autres et terminaient leur course folle contre les murs semblables à des étincelles de cierges magiques ( C'est beau ça !!! ). La vie que j'ai et que nous avons menée est une longue série d'aventures avec éclats de rire et pets de travers. Mais à chaque fois que mes doigts se trouvaient coincés dans un tiroir la magie opérait. Un de nos enfants pourtant éloigné géographiquement retrouvait le chemin du nid et nous apportait le réconfort dont nous avions besoin. Cet heureux sortilège s'est matérialisé de nombreuses fois.Ce qui était bon pour les parents l'a été pour nos deux aventuriers.Un coup de téléphone, un toc-toc à la porte, un bruit de moteur, un pré sentiment...Ils étaient là...Et nous aussi sans qu'aucun signal de détresse ne soit lancé. Vous avez dit fusionnel ?Oui, on peut le dire, mais j'ajouterais " normal et extraordinaire " en comparaison de ce que j'ai pu constater dans d'autres familles.

Matin bonheur, instant privilégié qui vous est réservé à vous et rien qu'à vous. Cet état de grâce tombe sur vos états d'âme sans crier, gare et revêt une apparence différente à chacune de ses visites...Son déguisement est tel, que personnellement, je ne saurais le reconnaître lorsqu'il vous rend visite. C'est un passe-muraille que seul le destinataire est capable de reconnaître.

Alors pour vous, quelle est est l'identité de votre matin bonheur ? Est-ce une brèche ouverte dans le temps difficile d'une négociation,

Un temps de repos dans une série de pépins qui vous harcèlent comme une rage de dents, Une lettre que le facteur aura oubliée de déposer dans la boite-aux-pépins, Un rayon de soleil qui illumine un salon Ikéa-à-crédit, touchant du bout de son rayon magique un vase de fleurs que l'on n'ose pas jeter, car ces fleurs fanées prolongent le moment de la dernière visite de ..., Une chanson qui vous transporte dans un tourbillon de frissons, Un coup de téléphone vous rappelant que vous existez encore pour celui qui a fait le numéro ( mieux que ceux du loto en ce jour).

Vous voyez, alors que vos yeux parcourent ce texte, vous gambergez sévère. Devenez un chercheur de bonheur, il existe dans votre vie, devenez un découvreur de moments trésor, soyez un inventeur d'idées à faire plaisir. Ça marche, j'en suis la preuve vivante