Dead-Men présente - Violette Anthémis : WiP (Women in Prison)
19 pages
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Dead-Men présente - Violette Anthémis : WiP (Women in Prison)

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Description

Une nouvelle d'exploitation par Matheo, où Violette est une prisonnière maltraitée, comme dans les vieux films de femmes en prison que vous regardiez en loucedé.
la nouvelle est disponible à cette adresse : http://www.dead-men.fr/violette-anthemis/livre-presente-women-in-prison.php

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Informations

Publié par
Publié le 12 mai 2017
Nombre de lectures 189
EAN13 9791096419173
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Dead-Men
présente
Violette Anthémis WiP (women in prison) Par Matheo
ISBN : 979-10-96419-19-7
Violette Anthémis Dead-Men présente : WiP (women in prison)
Visitezhttp://violetteanthemis.dead-men.fr/livres/inciter Violette à se pour déshabiller un peu plus ! Chaque mois, retrouvez les péripéties de Violette Anthémis sur http://violetteanthemis.dead-men.fr.
Vous venez d’arriver en détention soit parce que vous êtes prévenu, soit parce que vous êtes condamné. La décision de vous priver de liberté est une décision de justice.
« Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici. » La pièce était spartiate. Des murs gris éclairés par des néons grésillant, une vitre probablement sans tain, une table et deux chaises métalliques. L’homme en face de Violette était assis sur l’une d’elles, un ordinateur portable ouvert devant lui. Tout chez lui respirait le Bureau : costume gris sombre et chemise blanche banale, pas de cravate (trop dangereux), chaussures noir passe-partout, coiffure anodine, aucun accent spécifique. Pas de badge ni de plaque permettant de l’identifier. Au cas où. Quant à Violette, menottée à l’autre chaise, elle ne portait qu’une chemise avec le numéro « 73-657-879 » imprimé sur le pan gauche, un pantalon et des chaussures en toile sans lacet. Le tout d’un blanc immaculé. « Et où est-ce, ici ? Demanda Violette. — Savez-vous pourquoi vous êtes ici ? — Non. » L’homme toussa doucement dans sa main fermée. Son regard ne trahissait pas la moindre émotion. « Vous souvenez-vous comment vous êtes arrivée ici ? » Violette réfléchit avant de donner sa réponse : « Après le travail, j’ai rejoint mon petit ami. Nous avons dîné et fait l’amour. Je me suis endormie dans ses bras. À mon réveil, j’étais dans une cellule aveugle. — Quand était-ce ? — Je me suis réveillée ce matin. Donc je suppose que vous m’avez enlevée hier soir ou dans la nuit. — Nous ne vous avons pas enlevée. Vous avez été arrêtée. Savez-vous pourquoi ? — Je l’ignore. Je voudrais parler à mon avocat. — Plus tard. — Où suis-je ? — Vous abordez la situation avec philosophie. — Et alors ? — Dans votre situation, la plupart des gens paniqueraient. — Cela me servirait à quoi de paniquer ? — Qui vous a formée ? — Personne. — Savez-vous pourquoi vous êtes ici ? — Non, je vous l’ai déjà dit. Je veux parler à mon avocat. Maintenant. — Le droit de représentation vous a été retiré. — Ce qui signifie ? — Vous n’aurez pas besoin d’avocat. — Laissez-moi partir. — C’est hors de question. Nous vous retenons pour une raison particulière. — Laquelle ? — À vous de me le dire. — Puisque je vous répète que je l’ignore. » L’homme pianota quelque chose sur son ordinateur. Puis il se leva, ajusta son costume, passa a table et gifla Violette avec tellement de force que sa tête partit sur le côté. Le genre de taloche administrée par un pro, la main s’engageant bien haut pour s’abattre sur la joue et la tempe. Violette était sortie avec un videur, quelques années auparavant. Elle connaissait la technique. Il la laissa se ressaisir, puis la gifla une deuxième fois.
« C’est inutile de résister ou de faire la maligne. Vous finirez par tout nous dire. — Mais vous dire quoi, bon sang ? — Tout. » Il referma son ordinateur, le rangea dans sa sacoche et frappa à la lourde porte derrière Violette. Quelqu’un ouvrit, il sortit et puis plus rien pendant de longues minutes. Peut-être une heure. Violette attendit : il n’y avait rien d’autre à faire. Lorsqu’enfin deux gardes vinrent la détacher de la chaise, ce fut pour l’escorter à travers d’interminables couloirs jusqu’à sa cellule. Où ils l’abandonnèrent durant ce qui sembla une éternité.
Vous êtes obligatoirement détenue dans un établissement ou un quartier d’établissement distinct de celui des hommes. Vous n’êtes fouillée que par des personnels pénitentiaires féminins. Seul le personnel masculin autorisé par le chef d’établissement accède à la détention des femmes.
La porte de la cellule s’ouvrit automatiquement, ce qui réveilla Violette en sursaut. « Prisonnières, dit une voix mécanique depuis les haut-parleurs du corridor. Veuillez sortir en bon ordre de vos cellules et attendre immobile qu’un garde vous escorte. » À sa grande surprise, Violette constata que sa geôle n’était pas la seule du couloir. Une dizaine d’autres femmes faisaient le pied de grue sans bouger que deux hommes en uniformes et armés leur ordonnent d’avancer. « Qu’est-ce qui se passe ? demanda Violette à l’un d’eux. — Silence ! Vous n’êtes pas autorisée à parler ! » Ils remontèrent la coursive jusqu’à ce qu’une porte s’ouvre sur leur droite. Un deuxième couloir plus loin, ils arrivèrent à une vaste pièce carrée, un réfectoire. D’autres groupes sortirent par différents points d’accès. Uniquement des femmes, toujours accompagnées par deux gardes. « Prenez place et mangez », dit la voix mécanique. Des tables métalliques avec des bancs les attendaient, semblables à ce qu’on trouve sur les aires de pique-nique. Dessus, des plateaux-repas avec des numéros ; Violette repéra le 73-657-879 et s’installa entre deux femmes peu avenantes. « Depuis combien de temps tu es ici ? demanda-t-elle à sa voisine de gauche. — Aucune idée. Plusieurs années. J’ai perdu le compte. Tous les jours ne font pas la même durée. — Je m’appelle Violette, et toi ? — Non. — Comment ça, non ? — Tu ne t’appelles pas Violette. Tu t’appelles 78-79. Je suis 70-757-465. Tu peux m’appeler 74-65. — Tu es là pour quoi ? » 74-65 haussa les épaules. « Tu as déjà été interrogée ? — Ce matin, répondit Violette. Enfin, je ne sais pas quand c’était. Il y a quelques heures. — Tu n’as pas les marques. — C’est quel repas ? Le dîner ou le déjeuner ? — J’n’en sais rien. Il y a trois repas par jour, toutes les six ou huit heures, ça dépend. Il n’y a pas de règle. Et c’est toujours la même chose. » Violette ne s’était pas encore intéressée à ce que contenait son plateau. Elle découvrit avec stupeur une bouillie blanchâtre ainsi qu’un bloc ressemblant à du tofu. C’était froid et sans goût. Mais elle était affamée. « Il n’y a que ça à manger ? — Faudra t’y faire. La plupart des filles deviennent timbrées assez rapidement. Visiblement, c’est plus facile une fois que t’as basculé. — Et toi ? Tu n’es pas timbrée ? — J’ai une vie intérieure très riche. Et je me masturbe beaucoup. Un conseil, masturbe-toi le plus possible. » Violette engloutit son repas fade. Elle but aussi deux grands verres d’eau dans des gobelets en plastique. Toutes les prisonnières mangeaient sans un bruit. Et cela dura jusqu’à ce que des gardes se regroupent devant une double porte. « Formez deux files en direction de la sortie, commanda la voix mécanique. En bon ordre et en silence. » Elles obéirent. Les portes s’ouvrirent sur une deuxième salle, plus grande, avec de l’équipement pour la musculation, la gymnastique, le basket et des gradins. Violette s’y
installa à l’écart des autres. Elle aurait tué pour une cigarette. Plus exactement, elle aurait tué pour ne pas être ici. « Prisonnière 766-965-726-765, annonça la voix mécanique, présentez-vous à un garde. » Des femmes utilisaient les différentes machines mises à leur disposition. Certaines ôtèrent leur chemise pour s’exercer seins nus, d’autres se contentèrent de retrousser leurs manches. Dans un coin, une bagarre éclata. Les gardes ne réagirent pas, et une des prisonnières impliquées se retrouva savatée au sol par trois autres. « Prisonnière 7-665 -757-665, dit la voix mécanique, présentez-vous à un garde. » 74-65 poussait de la fonte, au centre de la salle. Elle semblait avoir complètement oublié Violette. Autour d’elle, des détenues discutaient à voix basse, la tête enfoncée dans les épaules. Le silence relatif qui régnait dégageait quelque chose d’effrayant. Elle dénombre bien une centaine de personnes et pourtant on aurait pu converser d’un mur à l’autre sans élever la voix. « Prisonnière 73-657-879, reprit la voix mécanique, présentez-vous à un garde. » Violette avisa un autre groupe dont elle identifia les membres comme les leaders de ce trou. Personne n’osait les regarder, tout le monde les évitait. D’instinct, elle sut qu’elle devrait se tenir à l’écart d’elles. « Prisonnière 73-657-879, répéta la voix mécanique, présentez-vous immédiatement à un garde. » Violette posa sa tête au creux de ses mains. Elle devait réfléchir, comprendre pourquoi elle se trouvait ici, et surtout concevoir un moyen d’en sortir. Rien ne faisait sens. Un prisonnier avait le droit à une représentation légale et pourtant son interlocuteur (quand était-ce ? La veille ? Ce matin ?) lui avait clairement signifié que c’était hors de question. Pourquoi ? Quatre mains la saisirent et la levèrent sans ménagement. « Quand on t’appelle, dit un garde, tu obéis. » Il la poussa jusqu’à une sortie. « Prisonnière 6-dc3-a87-265, dit la voix mécanique, présentez-vous à un garde. »
Le ministre de la Justice ou le chef d’établissement peuvent interdire l’accès des personnes détenues aux publications contenant des menaces graves contre la sécurité des personnes et de l’établissement ou des propos ou des signes injurieux ou diffamatoires à l’encontre du personnel pénitentiaire ou des personnes détenues.
Violette attendait dans une toute petite pièce, une sorte de sas coincé entre deux lourdes portes. « Prisonnière 73-657-879, déclara la voix mécanique, ôtez vos vêtements et attendez qu’un agent vienne vous chercher. » Violette hésita, puis réalisant qu’il n’y avait rien à faire, elle se déshabilla. Elle attendit, nue, ses vêtements sous le bras. L’air était frais et le sol glacial. Rapidement, elle grelotta. Pire, le froid compressait sa vessie et elle devait uriner. Quand enfin un agent se présenta, elle demanda si elle pouvait aller aux toilettes, mais il ne dit rien. Il la débarrassa de ses habits et la fit entrer dans une pièce aussi austère que celle où elle avait été interrogée quelques heures auparavant. L’agent disparu, rapidement remplacé par un autre. Il lui menotta les poignets dans le dos avant de se poster devant elle. « Pourquoi êtes-vous là ? — Ça ne va pas recommencer ? J’ai déjà dit à votre collègue que je n’en savais rien. — Pourquoi êtes-vous là ? — Je dois vraiment aller aux toilettes… — Pourquoi êtes-vous là ? — Mais puisque je vous dis que je l’ignore ! Ça ne serait pas plutôt à vous de me l’expliquer ? » Pour toute réponse, il lui frappa plusieurs fois les seins du plat de la main. Violette recula jusqu’à se retrouver dos au mur. Et quand elle se replia sur elle-même pour se protéger, il la redressa et continua de la cogner. « Pourquoi êtes-vous là ? » Cette fois la jeune femme craqua et fondit en larmes : « Mais je n’en sais rien ! J’étais chez mon petit-ami, je n’ai rien fait ! Arrêtez ! Vous me faites mal ! — Pourquoi êtes-vous là ? — Par pitié, je vous en supplie, arrêtez ! — Pourquoi êtes-vous là ? » Il continua de lui poser inlassablement la même question et de lui frapper les seins jusqu’à ce que la peau devienne rouge et tendue. Percluse de douleur, la poitrine en feu, Violette réalisa qu’elle bavait. Et sa salive tombait sur son sein comme une lame. La souffrance de ce simple contact était telle qu’elle crut tourner de l’œil. Une baffe au visage la réveilla. « Pourquoi êtes-vous là ? » Il la frappait encore et encore, si bien que la jeune femme sombra dans une léthargie éveillée, attendant juste que ça passe.
L’affectation en cellule est décidée par le chef d’établissement. Elle peut être liée au travail, à la formation professionnelle, à la scolarité, à l’état de santé, à la situation pénale, etc.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Violette était allongée nue sur son lit, ses vêtements pliés et posés au sol. Accroupie à ses côtés, une détenue noire lui caressait affectueusement le sexe, le ventre et les seins. « Je suis 6-375-6e6-e69. Appelle-moi 6e-69. — 78-79. — Alors comme ça, c’est toi mon nouveau jouet ? — Pardon ? » Pour toute réponse, 6e-69 lui enfonça un doigt dans la vulve. « Tu es nouvelle, c’est pour ça. Retiens simplement que quand je veux te lécher, tu écartes les cuisses, et quand je veux que tu me lèches, tu obéis. Et tout se passera bien. — Mais… — Et là, j’ai très envie de te lécher les fesses et de voir comment tu jouis. — C’est que... » 6e-69 la frappa au visage. « Obéis, chienne ! » Terrorisée, Violette écarta les jambes, mais la prisonnière lui intima l’ordre de se retourner. Alors, elle se mit sur le ventre. Elle sentit ses mains rugueuses lui séparer les lèvres et sa langue douce et humide lui effleurer l’anus. Deux doigts retrouvèrent l’intérieur de son con, appuyant sur la base de son clitoris. Honteuse, Violette jouit rapidement. « Mhmm, tu es une sacrée cochonne, toi. Ça fait combien de temps que tu n’as pas baisé ? » La jeune femme n’osa pas répondre. « C’est pas grave. À mon tour. » 6e-69 grimpa sur son lit situé au-dessus, les fesses bien au bord et les jambes grandes ouvertes, dévoilant un pubis intégralement glabre. Violette se leva. Elle prit timidement les cuisses offertes en main, approcha son visage, écarta les lèvres et passa sa langue sur le clitoris tout raide. « Un peu plus d’ardeur ! » Elle s’exécuta. 6e-69 fit tant durer le plaisir que lorsqu’elle jouit enfin, la mâchoire de Violette la faisait souffrir. Un jet chaud lui aspergea le visage ; 6e-69 lui maintenant la tête en place d’une main. Quand elle en eut assez, elle la repoussa. « C’est pas mal, mais tu manques de pratique. On va remédier à ça, ne t’en fais pas. Dors un peu, maintenant. C’est un conseil. Et si quelqu’un te cherche des ennuis, dis-lui bien que tu m’appartiens. Si ça ne suffit pas, viens me trouver. Tu vois ? Donnant-donnant. »
L’administration fournit tous les 15 jours un flacon d’eau de Javel à 12 °. Cela permet de décontaminer tous les objets qui peuvent être en contact avec le sang (rasoir, aiguille, tondeuse, etc.). Le personnel soignant vous précisera la façon de procéder.
La première semaine procura à Violette une sensation trompeuse de routine et de relative sécurité. Personne ne vint la trouver pour l’interroger. Elle passait le plus clair de son temps avec 74-65 et, trois ou quatre fois, elle dut satisfaire 6e-69. Les bleus et les marques de violences s’estompèrent jusqu’à disparaître. La deuxième semaine ressembla à la première, sauf quand des gardes l’emportèrent pour l’interroger encore une fois. Ils l’attachèrent sur une chaise, les jambes écartées, et la masturbèrent avec un jet d’eau puissant, tout en répétant inlassablement la même question : « Pourquoi êtes-vous là ? » Dans un premier temps, Violette se surprit à jouir. Trois fois, dont une particulièrement intense. Mais le jet incessant devenait désagréable ; sa vulve s’irrita et gonfla, le plaisir se mua en une douleur de plus en plus aiguë au point que les larmes lui montèrent aux yeux. Comme ils n’arrivaient à rien, les gardes installèrent deux lances supplémentaires et le liquide glacial sous haute pression lui écrasa insupportablement les seins. Les chairs battaient, secouées avec une intensité incroyable. Violette imagina qu’ils allaient exploser ou s’arracher. Pire, le froid lui congestionnait les poumons et les hoquets de ses pleurs moururent, faute de souffle. De temps en temps, quelqu’un coupait l’eau et venait lui gifler les seins et le vagin. La douleur devenait alors intolérable, mais ce n’était rien comparé à celle qui suivait le retour des jets. À sa très grande surprise, lorsqu’on ramena Violette à sa cellule, 6e-69 se blottit contre elle pour la réchauffer. Violette claquait des dents, prise de spasmes incontrôlables. Le contact chaleureux et tendre lui procura un bien fou malgré ses chairs tuméfiées. « C’est dégueulasse, ce qu’ils te font, affirma 6e-69. Dégueulasse. » Violette se laissa aller à pleurer et, sans le réaliser, s’endormit.
Les fouilles par palpation ou intégrales* sont possibles dès lors qu’il existe des éléments permettant de suspecter un risque d’évasion, l’entrée, la sortie ou la circulation en détention d’objets ou de substances prohibés ou dangereux pour la sécurité des personnes ou le bon ordre de l’établissement
« Toi aussi ils ne te posent qu’une seule question ? Demanda Violette. — Non, répondit 74-65 entre deux cuillères de gruau. Personne ne me pose jamais de question. Pourquoi ? — Chaque fois que je suis interrogée, c’est la même chose. Ils ne cessent de me poser une seule et même question : “Pourquoi êtes-vous là ?” — Et qu’est-ce que tu leur réponds ? — Rien ! Quoi que je dise, cela continue, ils ne sont pas satisfaits. — Et pourquoi tu es là ? Moi, j’ai tué mon époux. Il me battait, il battait les enfants. — Mais j’ignore pourquoi je suis ici ! — Alors t’es baisée. » 74-65 baissa les yeux. « Tu es déjà passée par la machine à enculer ? — La quoi ? — La machine à enculer. Je ne connais pas son véritable nom. Elle te broie les seins, te claque la poitrine et les fesses, et tu te retrouves avec deux bites en plastique qui te ramonent la bouche et la chatte, et une troisième, plus grosse, dans le cul. Ici, on l’appelle la machine à enculer. » Horrifiée, Violette ne répondit pas. 74-65 attendit qu’un garde passe avant de reprendre : « C’est ce qui pend au nez de toutes celles qui sont jugées fortes têtes. Je serais toi, je ferais gaffe. » 6e-69 les rejoignit. Elle se fichait de 74-65, mais Violette l’intéressait. Lorsqu’elles abordèrent le sujet de la terrible machine, 6e-69 grimaça. « J’y ai eu droit. Au début. Deux fois. C’est… — Atroce ? Suggéra 74-65. — Voilà. » Une sirène assourdissante mit un terme à la discussion. Rapidement, une dizaine de gardes se placèrent aux points stratégiques dans le réfectoire, et une voix mécanique annonça que, suite à des abus, une fouille surprise était organisée. Des agents allaient passer pour palper les détenues tandis que d’autres ratissaient les cellules. Les prisonnières étaient sommées de se déshabiller complètement. Durant une heure, des équipes fouillèrent les orifices des pensionnaires, sans délicatesse. Lorsqu’arriva le tour de Violette, penchée en avant les mains posées à plat sur la table, elle endura en silence. Les doigts inquisiteurs explorèrent son vagin, son anus et sa bouche avec la même paire de gants. L’inspection terminée, le personnel pénitentiaire confisqua les vêtements et invita les femmes à reprendre leur repas. Nues.
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