Agnès Martin-Lugand - Entre mes mains le bonheur se faufile
Une note de lecture par Jean-François Ponge
UŶe histoiƌe de tissus, uŶe histoiƌe d’aŵouƌ, daŶs le Paƌis de la ŵode, des faudž-semblants, le Paris clinquant cher à la presse à sensation. C’est daŶsce paradis ô combien artificiel que se trouve un jour transportée Iris, mal mariée à un homme imbu de sa carrière plus que de la réussite de son couple, ƋuelƋue paƌt daŶs uŶe PƌoviŶĐe iŵagiŶaiƌe Ƌue l’oŶ seŶt plus pƌoĐhede Bordeaux que de Roubaix. Elle va ġtƌe laŶĐĠe daŶs le ŵoŶde paƌ Maƌthe, uŶe ƌiĐhe feŵŵe d’affaiƌes Ƌui a dĠĐouveƌt soŶ talent de créatrice de mode. Mais ce destin hors du commun a son revers de la médaille et elle va devoir batailler ferme pour conserver honneur et liberté. Hélas, ce qui aurait pu être une peinture acerbe d’uŶ ŵilieu tout eŶ supeƌfiĐialitĠ, où l’aƌgeŶt faĐile seƌt à ĐaĐheƌ les piƌes tuƌpitudes, pouƌƌait figuƌeƌ paƌŵi les ŵeilleuƌs ƌoŵaŶs à l’eau de ƌose de la ĐĠlğďƌe ĐolleĐtioŶ HaƌleƋuiŶ. La ƋualitĠ de l’ĠĐƌituƌe, qui rend la lecture assez agréable, peine à masquer la banalité du propos. Seul le titre vaut qu’oŶ s’LJ attarde…