Le couchant flamboyait à travers les bruines
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Le couchant flamboyait à travers les bruines

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Description

Découvrez le poème "Le couchant flamboyait à travers les bruines" écrit par Victor HUGO (1802-1885). "Le couchant flamboyait à travers les bruines" de HUGO est un poème classique extrait du recueil Toute la lyre. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Avec le poème de HUGO, vous pourrez faire une fiche ou bien comprendre la signification des paroles du poète qui a écrit "Le couchant flamboyait à travers les bruines".

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Nombre de lectures 5
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Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Le couchant flamboyait à travers les bruines

Le couchant flamboyait à travers les bruines
Comme le fronton d'or d'un vieux temple en ruines.
L'arbre avait un frisson.
La mer au loin semblait, en ondes recourbée,
Une colonne torse en marbre vert, tombée
Sur l'énorme horizon.

La vague, roue errante, et l'écume, cavale,
S'enfuyaient ; je voyais luire par intervalle
Les cieux pleins de regards ;
Les flots allaient, venaient, couraient sans fin, sans nombre,
Et j'écoutais, penché sur le cirque de l'ombre,
Le bruit de tous ces chars.

Lugubre immensité ! profondeurs redoutées !
Tous sont là, les Satans comme les Prométhées,
Ténébreux océans !
Cieux, vous êtes l'abîme où tombent les génies,
Oh ! combien l'oeil au fond des brumes infinies
Aperçoit de géants !

Ô vie, énigme, sphinx, nuit, sois la bienvenue !
Car je me sens d'accord avec l'âme inconnue.
Je souffre, mais je crois.
J'habite l'absolu, patrie obscure et sombre,
Pas plus intimidé dans tous ces gouffres d'ombre
Que l'oiseau dans les bois.

Je songe, l'oeil fixé sur l'incompréhensible.
Le zénith est fermé. Les justes sont la cible
Du mensonge effronté ;
Le bien, qui semble aveugle, a le mal pour ministre.
Mais, rassuré, je vois sous la porte sinistre
La fente de clarté.

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