PERGOVERIS - PERGOVERIS - CT5472
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Introduction PERGOVERIS 150 IU/75 IU, powder and solvent for solution for injection B/1 glass vial - one 1 ml vial (CIP: 381 219-3) B/10 glass vials - ten 1 ml vials (CIP: 381 221-8) Posted on Nov 17 2009 Active substance (DCI) follitropin alfa or recombinant human follicle-stimulating hormone (r-hFSH) lutropin alfa or recombinant human luteinizing hormone (r-hLH) ENDOCRINOLOGIE - NOUVEAU MEDICAMENT ENDOCRINOLOGIE - NOUVEAU MEDICAMENT PERGOVERIS 150 UI/75 UI, association fixe de FSH et de LH recombinantesPas d’avantage clinique démontré par rapport à l’administration conjointe de ses composants L’essentiel PERGOVERIS est une association fixe de follitropine alfa ou hormone folliculo-stimulante humaine recombinante (rh-FSH) et de lutropine alfa ou hormone lutéinisante humaine recombinante (rh-LH)Cette association est indiquée dans la stimulation du développement folliculaire chez les femmes ayant un déficit sévère en LH et en FSH.Cette association fixe ne présente pas d’avantage clinique démontré par rapport à l’administration conjointe de chacun de ses composants. Par ailleurs, cette spécialité n’est pas adaptée à toutes les patientes. Stratégie thérapeutique Le but du traitement est d’obtenir une grossesse monofoetale évolutive. Il est donc indispensable d’évaluer l’ensemble des facteurs d’infertilité du couple. En cas d’anovulation d’origine hypothalamique, des mesures hygiéno-diététiques et une prise en charge psychologique sont un préalable indispensable à toute stimulation de l’ovulation ; l’administration pulsatile de GnRH, ou l’administration conjuguée de FSH et de LH ou d’HMG avec un monitorage soigneux (dosages hormonaux, échographie folliculaire) sont recommandés en première intention. A taux égal de grossesses, il y a moins d'hyperstimulations ovariennes et de grossesses multiples avec la GnRH pulsatile qu'avec les gonadotrophines.Place de la spécialité dans la stratégie thérapeutique PERGOVERIS est un traitement de première intention pour stimuler le développement folliculaire chez les femmes qui présentent un déficit sévère en LH et en FSH, défini par une concentration plasmatique de LH endogène < 1,2 UI/l.Données cliniques Efficacité Deux études ont conclu à la bioéquivalence de rh-FSH administrée seule et en association avec rh-LH d’une part, à la bioéquivalence de rh-LH administrée seule et en association avec rh-FSH d’autre part.Tolérance Il n’est pas attendu de différence entre l’administration de l’association fixe PERGOVERIS et l’administration conjointe de ses deux composantes, aux dosages correspondants et dans l’indication de l’AMM. Les gonadotrophines utilisées dans l’induction de l’ovulation augmentent le risque d’hyperstimulation ovarienne, de grossesse multiple et de fausse-couche spontanée. Conditions particulières de prescription La prescription de PERGOVERIS est réservée aux spécialistes en gynécologie et/ou gynécologie-obstétrique et/ou endocrinologie et métabolisme. Ce médicament nécessite une surveillance particulière pendant le traitement.Intérêt du médicament Le service médical rendu* par PERGOVERIS est important. PERGOVERIS, association fixe de rh-FSH (150 UI) et rh-LH (75 UI) n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu** (ASMR V) par rapport à l’utilisation conjointe de chacun de ses composants pris séparément.Avis favorable au remboursement en ville et à la prise en charge à l’hôpital.* Le service médical rendu par un médicament (SMR) correspond à son intérêt en fonction notamment de ses performances cliniques et de la gravité de la maladie traitée. La Commission de la Transparence de la HAS évalue le SMR, qui peut être important, modéré, faible, ou insuffisant pour que le médicament soit pris en charge par la collectivité.** L'amélioration du service médical rendu (ASMR) correspond au progrès thérapeutique apporté par un médicament par rapport aux traitements existants. La Commission de la transparence de la HAS évalue le niveau d'ASMR, cotée de I, majeure, à IV, mineure. Une ASMR de niveau V (équivalent de «pas d'ASMR») signifie « absence de progrès thérapeutique ». Pas d’avantage clinique démontré par rapport à l’administration conjointe de ses composants dans la stimulation du développement folliculaire PERGOVERIS est une association fixe de follitropine alfa ou hormone folliculo-stimulante humaine recombinante (rh-FSH) et de lutropine alfa ou hormone lutéinisante humaine recombinante (rh-LH)Cette association est indiquée dans la stimulation du développement folliculaire chez les femmes ayant un déficit sévère en LH et en FSH.Cette association fixe ne présente pas d’avantage clinique démontré par rapport à l’administration conjointe de chacun de ses composants. Par ailleurs, cette spécialité n’est pas adaptée à toutes les patientes.Pour en savoir plus, téléchargez la synthèse ou l'avis complet ci-dessous Pas d’avantage clinique démontré par rapport à l’administration conjointe de ses composants dans la stimulation du développement folliculaire PERGOVERIS est une association fixe de follitropine alfa ou hormone folliculo-stimulante humaine recombinante (rh-FSH) et de lutropine alfa ou hormone lutéinisante humaine recombinante (rh-LH)Cette association est indiquée dans la stimulation du développement folliculaire chez les femmes ayant un déficit sévère en LH et en FSH.Cette association fixe ne présente pas d’avantage clinique démontré par rapport à l’administration conjointe de chacun de ses composants. Par ailleurs, cette spécialité n’est pas adaptée à toutes les patientes.Pour en savoir plus, téléchargez la synthèse ou l'avis complet ci-dessous ATC Code G03GA05 G03AA07 Laboratory / Manufacturer MERCK LIPHA SANTE PERGOVERIS 150 IU/75 IU, powder and solvent for solution for injection B/1 glass vial - one 1 ml vial (CIP: 381 219-3) B/10 glass vials - ten 1 ml vials (CIP: 381 221-8) Posted on Nov 17 2009

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Publié le 25 juin 2008
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COMMISSION DE LA TRANSPARENCE   Avis   25 juin2008   PERGOVERIS 150 UI/75 UI, poudre et solvant pour solution injectable B/1 flacon en verre – 1 flacon de 1 ml (CIP : 381 219.3) B/10 flacons en verre-10 flacons de 1ml (CIP : 381 221.8)  Laboratoires MERCK LIPHA SANTE  Follitropine alfa ou hormone folliculo-stimulante humaine recombinante (r-hFSH) / lutropine alfa ou hormone lutéinisante humaine recombinante (r-hLH)  Liste I  Prescription réservée aux spécialistes en gynécologie et/ou gynécologie-obstétrique et/ou endocrinologie et métabolisme. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.  Date de l'AMM : 25 juin 2007 (procédure centralisée)  Motif de la demande : Inscription Sécurité Sociale et Collectivités                       Direction de l’Evaluation médicale, Economique et de Santé Publique
 
1  
  
1.
 
CARACTERISTIQUES DU MEDICAMENT
 1.1. Principe actif  Follitropine alfa ou hormone folliculo-stimulante humaine recombinante (r-hFSH) / lutropine alfa ou hormone lutéinisante humaine recombinante (r-hLH)  1.2. Indication  « Pergoveris est indiqué pour stimuler le développement folliculaire chez les femmes qui présentent un déficit sévère en LH et en FSH. Au cours des essais cliniques, ces patientes étaient définies par une concentration plasmatique de LH endogène < 1,2 UI/l. »  1.3. Posologie  « Tout traitement par Pergoveris doit être institué sous la surveillance d’un médecin ayant l’expérience du traitement des troubles de la fertilité.  Pergoveris s’administre par voie sous-cutanée. La poudre doit être reconstituée avec le solvant joint, immédiatement avant l’utilisation.  Chez les femmes présentant un déficit en LH et en FSH (hypogonadisme hypogonadotrope), l'objectif du traitement par Pergoveris est de développer un seul follicule de De Graaf mature, à partir duquel l’ovocyte sera libéré après administration de choriogonadotropine humaine (hCG). Pergoveris doit être administré en injections quotidiennes. Ces patientes étant aménorrhéiques et présentant une faible sécrétion endogène d’estrogènes, le traitement peut être débuté à tout moment du cycle.  Le traitement devra être adapté individuellement en fonction de la réponse de la patiente déterminée par la taille du follicule à l’échographie et par la sécrétion estrogénique. Le traitement recommandé commence par un flacon de Pergoveris par jour. Si on utilise moins d'un flacon de Pergoveris par jour, la quantité de lutropine alfa risque d’être insuffisante pour assurer une réponse folliculaire satisfaisante (voir rubrique 5.1).  Si une augmentation de la dose de FSH est nécessaire, il est préférable d'ajuster la dose à intervalles de 7 ou 14 jours et par paliers de 37,5 UI ou 75 UI, en utilisant une préparation de follitropine alfa ayant une autorisation de mise sur le marché. Il peut être justifié au cours d'un cycle de prolonger la stimulation jusqu'à 5 semaines.  Quand une réponse optimale est obtenue, une injection unique de 5 000 à 10 000 UI d’hCG devra être administrée 24 à 48 heures après la dernière injection de Pergoveris. On recommandera alors à la patiente d’avoir un rapport sexuel le jour même et le jour suivant l’administration d’hCG. Alternativement, une insémination intra-utérine (IIU) peut être pratiquée.  Un soutien de phase lutéale peut être envisagé ; en effet, le manque de substances à activité lutéotrope (LH/hCG) après l'ovulation peut entraîner une insuffisance qualitative du corps jaune.  
 
 2
  Si une réponse excessive est obtenue, le traitement devra être arrêté et l’hCG ne devra pas être administrée. Le traitement devra reprendre lors du cycle suivant, à une posologie de FSH inférieure à celle du cycle abandonné.  Au cours des essais cliniques, les patientes présentant un déficit sévère en FSH et LH étaient définies par une concentration plasmatique de LH endogène < 1,2 UI/l (dosages centralisés). Néanmoins, il faut tenir compte de l’existence de variations inter-laboratoires pour le dosage de la LH. Dans ces essais, le taux d'ovulation par cycle était de 70 à 75 %. »       
2. MEDICAMENTS COMPARABLES
 2.1. Classement ATC (2008)  G03GA05 (Follitropine alfa) / G03GA07 (Lutropine alfa)  G : Système génito-urinaire et hormones sexuelles 03 : Hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale G : Gonadotrophines et autres stimulants de l’ovulation A : Gonadotrophines 05 : Follitropine alfa  G : Système génito-urinaire et hormones sexuelles 03 : Hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale G : Gonadotrophines et autres stimulants de l’ovulation A : Gonadotrophines 07 : Lutropine alfa  2.2. Médicaments de même classe pharmaco-thérapeutique  2.2.1 Médicaments strictement comparables  DCI Spécialité Forme Indication (activité hormonale - pharmaceutique origine)  - Traitement de la stérilité, dans les cas où Ménotropi MENOPUR® Poudre et solvant l’anovulation est la seule cause de stérilité : ne  – 75 UI / 75 UI pour solution anovulation dorigine hypothalamo-(activité FSH et LH hypophysaire ; injectable, dysovulation ; origine urinaire) 1 ml admvinoiistraotiuosn- par - induction de lovulation danss ilset écea (drFeI Vd,e la cutanéee  sou intra-pGrIoFcTr.é.)a;t ion médicalement as musculaire -stérilité par insuffisance de production d e glaire.     
 
3
  2.2.2 Médicaments de la même classe pharmaco-thérapeutique non strictement
comparables  Spécialités à activité FSH DCI (origine) Spécialité pharmFoarcmeuet ique Indication  GONAL-f® GONAL-f, en association avec une préparation -75 UI  lutéinisante (LH), est recommandé pour d’hormonePoudre et solvant pour solution stimuler le développement folliculaire chez les 450 UI/0,75 ml femmes qui présentent un déficit sévère en LH et 1 050 UI/1,75 admiinnjiescttraatbiloen,  par en FSH. Au cours des essais cliniques, ces ml voie sous-cutanée étaient définies par un taux plasmatique patientes de LH endogène < 1,2 UI/l. - Anovulation (y compris le syndrome des ovaires Follitropine alfa polykystiques, SOPK) chez les femmes qui n’ont e (recombinant) GONAL-5f ®m  l t artimeopdnl buautaecnpjas  iroéntiluSofimo.enèd etlc e cleraitt enr paumitS - d noitalro clae e ncsaisciluofllm luiaere, tipl 300 UI/0,en stylo pré-remplei,  chez les femmes entreren 450 UI/0,75 ml ceanstsiAsds ue animdtrisioatpan r pt ane unpesuvuroalitnod na selc adre des techniq 900 UI/1,5 ml voie sous-cutanée à  Médicalela Procréation (AMP) telles que la Fécondation In Vitro (FIV), le transfert intratubaire de gamètes (GIFT) et le transfert intratubaire de zygotes (ZIFT). Puregon est indiqué pour le traitement de l’infertilité féminine dans les situations cliniques suivantes : - Anovulation (y compris la dystrophie ovarienne PUREGON® polykystique - SOPK) chez les femmes ne Follitropi e 50 UI/0,5 ml Solution injectable répondant pas au traitement par le citrate de bêtan75 UI/0,5 ml Administration par c l oHmyipfèernset.i mulation ovariennecontrôlée pour (recombin an) 150 UI/0,5 ml voie i-nduire le développement de f ollicules multiples te 300 UI/0,36 ml intramusculaire ou 600 UI/0,72 ml sous-cutanée dans le cadre des programmes de procréation 900 UI/1,08 ml médicalement assistée [par exemple, fécondation in vitroavec transfert d'embryon (FIVETE), transfert de gamètes dans les trompes (GIFT), injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI)]. - Anovulation (y compris le syndrome des ovaires polykystiques, SOPK) chez les femmes qui n’ont Poudre et solvant pas répondu au traitement par citrate de en solution clomifène.  Urofollitropine FOSTIMON®injectable en - Hyperstimulation ovarienne contrôlée pour seringue induire le développement de follicules multiples (urinaire) 150 UI / ml préremplie dans le cadre des techniques d’assistance administration par médicale à la procréation (AMP) telles que la voie sous-cutanée fécondationin vitro(FIV), le transfert intratubaire de gamètes (GIFT) et le transfert intratubaire de zygotes (ZIFT).         
 
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Spécialité à activité LH DCI Spécialité Forme Indication (origine) qitueuarphcema - LUVERIS, en association avec une préparation à Poudre et solvant base d’hormone folliculo-stimulante (FSH), est Lutropine alfa LUVERIS®ialuc er zeh selmmfe qes puiserétnne tnu  ruop édnammocerdéve le ulerstimllci tofmeneolpp pour solution injectable par voie (recombinante) 75 UI LH et en FSH (au cours desdéficit sévère en sous-cutanée essais cliniques, ces patientes étaient définies par un taux plasmatique endogène < 1,2 UI/l)   2.3. Médicaments à même visée thérapeutique  DCI Spécialité Forme Indication pharmaceutique   LUTRELEF® de l’ovulation pour le traitement de la InductionLyophilisat et solution  0 stérilité dans les anovulations d’origine Acétate de ,8mg apdoumri nuisstargatei opna rpeanrt évroaile,  hypothalamique. Selon la classification des gonadoréline sous-cutanée ou par anovulations par l’OMS, seules la classe I et la LUT3,R2EmLgE F® e eidn evtoairtic ud cph eréacudeess cevann i retI-aaesI lcsaGne  RHtira dondaimintstn d  ele relèveclomifèn l’intermédiaire d’un catheter     
3. ANALYSE DES DONNEES DISPONIBLES
 Le dossier fourni par le laboratoire comprend deux études de bioéquivalence et trois études d’efficacité. Une de ces études (Burguès et al) ne sera pas prise en compte dans l’analyse de l’efficacité. En effet, bien que les doses quotidiennes initiales de r-hFSH (GONAL-F®- 150 IU/j) et de r-hLH (LUVERIS®- 150 IU/j) correspondent à celles d’une ampoule de PERGOVERIS, la dose de FSH pouvait être adaptée au cours du 1er cycle à partir du 6ème en fonction de la jour réponse obtenue. Or les modalités de cette adaptation ne sont pas détaillées dans la publication et les résultats présentés ne permettent pas de savoir combien de patientes ont nécessité une adaptation de la dose de FSH.  3.1. Etudes de bioéquivalence  Deux études de bioéquivalence ont comparé la biodisponibilité de chaque principe actif administré seul et en association (avec un ratio r-hFSH/r-hLH de 2/1). Elles ont été réalisées chez des femmes volontaires prétraitées par un agoniste de la GnRH. - L’étude IMP 23 718 a montré la bioéquivalence de r-hFSH (300 UI) administrée seule et en association avec r-hLH (150 UI). - L’étude IMP 23 722. a montré la bioéquivalence de r-hLH (450 UI) administrée seule et en association avec r-hFSH (900 UI).      
 
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  3.2. Etudes d’efficacité1  Le laboratoire a présenté deux études de recherche de dose, multicentriques, randomisées, ouvertes.Elles ont comparé plusieurs doses quotidiennes de r-hLH associées à une dose fixe de r-hFSH Ces deux études ont inclus des femmes ayant un déficit sévère en LH et en FSH. Les patientes ont toutes reçu une dose quotidienne de 150 UI de r-hFSH. Chaque étude, comprenait quatre groupes de traitement en fonction de la dose quotidienne de r-hLH : 0, 25, 75 et 225 UI. Chaque cycle ne devait pas excéder 20 à 21 jours de traitement. L’ovulation était induite par une injection d’hCG dès l’obtention d’un follicule17 mm de diamètre.  Etude GF 6253 - Critères d’inclusion : o Femmes âgées de 18 à 35 ans o Taux de FSH < 5IU/l et de LH <1,2 UI/l o Sans antécédent d’hyperstimulation ovarienne ou de maladie systémique.  - Critère principal de jugement : obtention d’un développement folliculaire au cours du premier cycle de traitement défini selon les 3 paramètres suivants : o follicule17 mm de diamètre o plasmatique d’oestradiol en phase préovulatoire taux400 pmol/l o taux plasmatique de progestérone en milieu de phase lutéale25 nmol/l  - Résultats : Trente huit patientes ont été incluses dans l’étude et 34 dans l’analyse du critère principal de jugement. Au cours du premier cycle de traitement, 21 patientes sur 38 n’ont pas eu de déclenchement de l’ovulation par hCG : pour développement folliculaire insuffisant (n=14), risque d’hyperstimulation ovarienne (n=5), retrait du consentement (n=2). Parmi les 7 patientes traitées par les doses de r-hLH et r-hFSH correspondant à la composition de Pergoveris, 4 ont eu un développement folliculaire (développements folliculaires excessifs exclus).  Tableau 1 – étude GF 6253 –efficacité au cours du premier cycle de traitement. 25UI/ (Dn opsaet iqeuntoetisd)i enne de r-hLH (0n =U1I/0j ) (2n5=U9I/)j  7(5n=UI7/)j * 2(n=8) j p Nombre de patientes ayant 1 développement folliculaire eu un 0/10 1/9 6/7 8/8 0,000  Nombre de patientes ayant eu un développement folliculaire, développements 0/10 1/9 4/7 5/8 0,0124 folliculaires excessifs exclus * dose de r-hLH correspondant à la composition de PERGOVERIS  Etude GF 6905 - Critères d’inclusion : o Femmes âgées de 18 à 40 ans o Taux de FSH < 10,85 IU/l et de LH <13,3 UI/l o d’oestradiol <60 pg/ml Taux    
                                            1 Il est précisé dans l’EPAR de PERGOVERIS que les études d’efficacité (GF6253 et GF6905) sont celles déjà déposées pour l’enregistrement de LUVERIS (r-hLH). Il n’a pas été demandé de preuve d’efficacité supplémentairewwwe.em.aroeu.epau 
 
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- Critère principal de jugement : obtention d’un développement folliculaire au cours du premier cycle de traitement, défini selon les 3 paramètres suivants : o follicule17 mm de diamètre o taux plasmatique d’oestradiol en phase préovulatoire160 pg/ml o taux plasmatique de progestérone en milieu de phase lutéale10 ng/ml  - Résultats : Quarante trois patientes ont été incluses dans l’étude et 40 dans l’analyse du critère principal de jugement. Au cours du premier cycle de traitement, 5 patientes sur 40 n’ont pas eu de déclenchement de l’ovulation par hCG en raison d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Seules 15 des 40 patientes incluses dans l’analyse avaient un taux de LH <1,2 UI/l, correspondant à l’indication de PERGOVERIS. Parmi ces 15 patientes, 3 ont été traitées par les doses de r-hLH et r-hFSH correspondant à la composition cette spécialité.
 Tableau 2 – étude GF 6905 –efficacité Dose quotidienne de r-hLH 0 UI/j 25UI/j 75UI/j 225UI/j p *   Nombre total de patientes n=11 n=9 n=11 n=9 dNéovmelborpe pemdee nt fpolaliticeunlatierse  ayant eu un 7/11 9/9 8/11 6/9 NS Nombre de patientes avec LH < 1,2UI** n=3 n=5 n=3 n=4 dNéovmelborpe pemdee nt fpolaliticeunlatierse **ayant eu un 0/3 5/5 2/3 3/4 p=0,0 4**  * dose de r-hLH correspondant à la composition de PERGOVERIS ; **: analyse à posteriori   3.3. Effets indésirables  Deux effets indésirables graves ont été notés dans l’étude GF 6253 : un choc secondaire à une injection et une fausse couche spontanée. Les autres effets indésirables les plus fréquents observés dans les études détaillées ci-dessus sont ceux cités dans le RCP du produit: - très fréquents (1/10) : o maux de tête o réactions légères à sévères au site d’injection (douleur, rougeur, hématome, œdème et/ou irritation au site d’injection) o ovariens kystes  Fréquents (1/100, <1/10) -o somnolence o abdominale et troubles gastro-intestinaux tels que nausée, douleur vomissement, diarrhée, crampe abdominale et ballonnement o douleur mammaire, douleur pelvienne, syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) d’intensité légère à modérée - Peu fréquents (1/1.000, <1/100) o SHO sévère Par ailleurs le RCP de PERGOVERIS rappelle les complications connues pour les gonadotrophines utilisées dans l’induction de l’ovulation : le risque d’hyperstimulation ovarienne, de grossesse multiple, de fausse couche.  3.4. Conclusion  Deux études (IMP 23 722 et IMP 23 718) ont conclu d’une part à la bioéquivalence de r-hFSH (300 UI) administrée seule et en association avec r-hLH (150 UI), d’autre part à celle de r-hLH (450 UI) administrée seule et en association avec r-hFSH (900 UI).
 
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  Deux études de recherche de dose (GF 6253 et GF 6905) ont comparé en ouvert quatre doses quotidiennes de r-hLH (0, 25, 75 ou 225 UI) associées à une dose fixe quotidienne de 150 UI de r-hFSH. Leur critère principal de jugement était l’obtention d’un développement folliculaire au cours du premier cycle de traitement. L’étude GF 6253, qui avait inclus des femmes ayant un taux de LH inférieur à 1,2 UI/l, a montré une différence significative entre les quatre groupes de traitement (34 patientes avaient été retenues pour l’analyse). Un développement folliculaire (développements excessifs exclus) a été constaté chez 4 des 7 patientes traitées par 75 UI/j de r-hLH (dosage correspondant à celui de PERGOVERIS). L’étude GF 6905, qui avait inclus des femmes ayant un taux de LH inférieur à 13,3 UI/l, n’a pas montré de différence significative entre les groupes. Parmi les 40 patientes retenues pour l’analyse, 15 seulement avaient un taux de LH inférieur à 1,2 UI/ml, dont 3 ont été traitées par 75 UI/j de r-hLH (dosage correspondant à celui de PERGOVERIS).  Il n’est pas attendu de différence sur le plan de la tolérance entre l’administration de l’association fixe PERGOVERIS et l’administration conjointe de ses deux composantes, aux dosages correspondants et dans l’indication de l’AMM.  
4. CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE
  4.1. Service médical rendu  L’infertilité ne présente pas de caractère de gravité mais altère profondément la qualité de vie des couples.  La spécialité entre dans le cadre d’un traitement curatif.  Son rapport efficacité/effets indésirables est important.  Intérêt de santé publique L’infertilité en rapport avec déficit sévère en LH et en FSH chez la femme représente un fardeau de santé publique faible du fait du nombre restreint de patientes concernées. L’amélioration de la prise en charge de ce déficit ne constitue pas un besoin de santé publique. Plusieurs thérapeutiques hormonales sont déjà disponibles. Au vu des données disponibles et compte tenu des conditions d’emploi ne permettant pas l’adaptation des doses,il n’est pas attendu d’impact en termes de morbidité et de qualité de vie pour PERGOVERIS par rapport à l’association libre de ses deux composants, la LH et la FSH. En conséquence, il n’est pas attendu d’intérêt de santé publique pour la spécialité PERGOVERIS.  Cette spécialité est un traitement de première intention.  Il existe des alternatives médicamenteuses  Le service médical rendu par PERGOVERIS est important.  4.2.Amélioration du service médical rendu  La spécialité PERGOVERIS, association fixe de r-hFSH (150 UI) et r-hLH (75 UI) n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à l’utilisation conjointe de chacun de ses composants pris séparément.
 
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   4.3. Place dans la stratégie thérapeutique  4.3.1 Stratégie thérapeutique de référence2  «Rappel : Le but du traitement est d’obtenir une grossesse monofoetale évolutive. Il est donc indispensable d’évaluer l’ensemble des facteurs d’infertilité du couple.  La stratégie thérapeutique devra tenir compte de l’âge de la femme, de la durée de l’infécondité, des facteurs associés et des réponses antérieures (Grade A).  Le maniement des inducteurs de l’ovulation nécessite une formation médicale spécifique et une expérience adaptée (Accord professionnel). Tous les médicaments inducteurs de l’ovulation, à part le citrate de clomifène, ont une prescription réservée aux spécialistes définis par l’AMM.  Un bilan étiologique est requis chez les couples infertiles avant de décider d’une stratégie de traitement. Ce bilan comporte au minimum un contrôle de la perméabilité tubaire, des dosages hormonaux de base, un spermogramme et la recherche de facteurs de risque thromboembolique (Accord professionnel).  Il est recommandé, d’une manière générale, de promouvoir des mesures préventives : la prévention et le traitement des maladies sexuellement transmissibles des deux partenaires, un arrêt du tabac chez les deux partenaires, une prise en charge nutritionnelle de la patiente pour se rapprocher du poids idéal, un abaissement de l’âge de la première grossesse, par une information sur la diminution de la fertilité avec l’âge (Grade C).  Il n’y a pas d’intérêt à proposer un traitement inducteur de l’ovulation en cas de taux de FSH endogène de base franchement et constamment augmenté, quel que soit l’âge de la femme (Grade A)  Anovulation d’origine hypothalamique : Des mesures hygiéno-diététiques et une prise en charge psychologique sont un préalable indispensable à toute stimulation de l’ovulation (Grade B).  L’administration pulsatile de GnRH, ou l’administration conjuguée de FSH et de LH ou d’HMG avec un monitorage soigneux (dosages hormonaux, échographie folliculaire) sont recommandés en première intention (Grade A).  A taux égal de grossesses, il y a moins d'hyperstimulations ovariennes et de grossesses multiples avec la GnRH pulsatile qu'avec les gonadotrophines. »  4.3.2 Place de la spécialité dans la stratégie thérapeutique Pergoveris est un médicament de première intention pour stimuler le développement folliculaire chez les femmes qui présentent un déficit sévère en LH et en FSH. Au cours des essais cliniques, ces patientes étaient définies par une concentration plasmatique de LH endogène < 1,2 UI/l. L’intérêt de cette association fixe dans la prise en charge des patientes par rapport à la prise séparée des deux médicaments n’est pas établi. Par ailleurs, cette spécialité n’est pas adaptée à la prise en charge de toutes les patientes.                                              2 Les médicaments inducteurs de l’ovulation : les gonadotrophines – Recommandations – Afssaps – actualisation 2007.  
 
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  4.4. Population cible Selon les données épidémiologiques disponibles3, couples consulteraient chaque 60 000 année pour une infertilité d’une durée supérieure à un an. Parmi ces 60 000 couples, le diagnostic d’infertilité est posé chez 74 % des femmes. L’insuffisance hypothalamo-hypophysaire ne représente que 1,2 % des causes d’infertilité soit environ 500 femmes.  Compte tenu de ces éléments, la population cible de PERGOVERIS serait au maximum de 500 femmes en France, d’autant qu’en pratique des doses quotidiennes de FSH inférieures à celle de PERGOVERIS peuvent convenir à certaines patientes. D’autre part une partie des patientes traitée par PERGOVERIS nécessiteront une adaptation de dose.  4.5. Recommandations de la Commission de la Transparence  Avis favorable à l'inscription sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux et sur la liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités et divers services publics dans l’indication et la posologie de l’AMM.  4.5.1 Conditionnement : il est adapté aux conditions de prescription  4.5.2 Taux de remboursement : 100%  
                                            3 Thonneau P, Patureau J, Moyse C, Marchand S, Tallec A, Ferial MLet al.L’infécondité en France : résultats d’une étude multicentrique dans trois départements français (1988-1989). Contracept Fertil Sex 1992 ; 20 (1) : 27-32
 
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