Quelle place pour les médicaments anti-Alzheimer dans la prise en charge des patients  - Fiche BUM - Les médicaments de la maladie d’Alzheimer à visée symptomatique en pratique quotidienne - Fiche BUM
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Mis en ligne le 03 oct. 2007 La Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé a réévalué les quatre médicaments indiqués dans la maladie d’Alzheimer : le donépézil, la galantamine, la rivastigmine et la mémantine. Les effets de ces médicaments sont modestes. Toutefois, leur service médical rendu (SMR) reste important, du fait notamment de la gravité de la maladie et de la place du traitement médicamenteux dans la prise en charge des patients. Le progrès thérapeutique apporté par ces médicaments ne s’est pas révélé aussi important qu’attendu lors de leur mise sur le marché et peut être qualifié de mineur. Place dans la stratégie thérapeutique :Aux stades léger, modéré et modérément sévère de la maladie, une monothérapie par un anti-cholinestérasique (donépézil, galantamine ou rivastigmine) peut être envisagée en première intention. Aux stades modéré et modérément sévère, la mémantine peut représenter une alternative aux anti-cholinestérasiques chez certains patients. Cependant, au stade modéré de la maladie, son efficacité est moins bien établie que celle des anti-cholinestérasiques et sa place est discutée par les experts. Au stade sévère de la maladie, seule la mémantine est actuellement indiquée en France. Néanmoins, selon certains experts, la poursuite d’un anti-cholinestérasique bien toléré est envisageable. Autres caractéristiques à retenir :La prescription de médicaments n’est qu’un des éléments de la stratégie de prise en charge des patients. La consultation de prescription des anti-Alzheimer doit être l’occasion privilégiée de coordonner les interventions de l’ensemble des acteurs médicaux, para-médicaux et sociaux pour une prise en charge globale du patient et le soutien de ses «aidants familiaux». Mis en ligne le 03 oct. 2007

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Publié le 01 septembre 2007
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Langue Français

Extrait

B O N U S A G E D E S M É D I C A M E N T S
Les médicaments de la maladie d’Alzheimer à visée symptomatique en pratique quotidienne
Compte tenu de la gravité de la maladie d’Alzheimer, de l’enjeu de santé publique qu’elle représente et des débats suscités par des rappor ts publiés à l’étranger, la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé a réévalué en 2007 les quatre médicaments indiqués (et remboursés) dans le traitement de la maladie d’Alzheimer : donépézil (Aricept®), galantamine (Reminyl®et Reminyl®LP), rivastigmine (Exelon®) et mémantine (Ebixa® la HAS était de fournir aux praticiens de). L’objectif une évaluation synthétique et scientifiquement fiable du bénéfice clinique que les patients retirent de ces médicaments.
LES MÉDICAMENTS DE LA MALADIE D’ALZHEIMER
Les médicaments dits anticholinestérasiques, donépézil (Aricept®), galantamine (Reminyl®et Reminyl®LP) et rivastigmine (Exelon®), dans le traitement des formes légères à modérément sévères1 (réévaluation)2.
Les études disponiblessont de relativement bonne qualité méthodologique. Cependant, elles compor tent des pourcentages impor tants de sor ties d’étude, de l’ordre de 20 à 30 %. Ces sorties d’étude réduisent la pertinence des résultats.La durée des études a été, le plus souvent, limitée à 6 mois. Seules deux études ont eu des durées de suivi de 1 à 2 ans (donépézil, rivastigmine). L’existence d’un éventuel effet à long terme n’a donc pas été établie, alors que ces médicaments sonta prioriprescrits de manière prolongée, plusieurs mois à plusieurs années, et que le risque d’arrêt de traitement est élevé. Dans la majorité des études, sur des tél’évaluation de l’efficacité a por critères intermédiaires, représentés par l’évolution de scores sur différentes échelles. Le grand nombre d’échelles utilisées rend difficile l’interprétation globale des résulta ts. De plus, ces échelles posent des problèmes métrologiques, de mise en œuvre pratique et de pertinence clinique.
1. La rivastigmine orale est aussi indiquée dans le traitement des formes légères à modérément sévères de démence chez les patients avec une maladie de Parkinson idiopathique. 2. Concernant la rivastigmine, c’est sa forme orale qui a fait l’objet de cette réévaluation. Ce médicament existe désormais aussi sous forme de dispositif transdermique.
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