Les collèges sous l Ancien Régime : présentation d un instrument de travail - article ; n°1 ; vol.13, pg 1-27
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Les collèges sous l'Ancien Régime : présentation d'un instrument de travail - article ; n°1 ; vol.13, pg 1-27

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Description

Histoire de l'éducation - Année 1981 - Volume 13 - Numéro 1 - Pages 1-27
27 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1981
Nombre de lectures 89
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Marie-Madeleine Compère
Dominique Julia
Les collèges sous l'Ancien Régime : présentation d'un
instrument de travail
In: Histoire de l'éducation, N. 13, 1981. pp. 1-27.
Citer ce document / Cite this document :
Compère Marie-Madeleine, Julia Dominique. Les collèges sous l'Ancien Régime : présentation d'un instrument de travail. In:
Histoire de l'éducation, N. 13, 1981. pp. 1-27.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hedu_0221-6280_1981_num_13_1_1077ZS3
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LES Présentation COLLEGES d'un SOUS instrument L ANCIEN de travaU RÉGIME
La naissance d'un instrument de travaU n'est pas fortuite. EUe obéit
à une nécessité conjonctureUe, à la rencontre d'une bibUographie
abondante, mais désuète et dispersée, et d'un intérêt renouvelé pour
un sujet. L'histoire des coUèges sous l'Ancien Régime nous a paru
tomber précisément dans cette occurrence. La bibUographie qu'eUe a
produite a bien balisé le terrain mais elle appeUe à être recensée et
repensée en raison d'un triple caractère : eUe a été suscitée en majeure
partie lors de l'instauration de Técole de la Ille RépubUque et se
trouve de ce fait marquée par les quereUes partisanes de l'époque ;
dans cette période de positivisme triomphant, eUe a privUégié les
aspects institutionnels des établissements ; eUe est enfin largement
monographique ou, au mieux, restreinte à un cadre départemental. Il
existe, U est vrai, des ouvrages conçus dans une perspective plus géné
rale. Citons parmi les plus usuels celui de Daniel Bourchenin sur les
académies protestantes (1), celui du Père Paul Lallemand sur l'éduca
tion dans les coUèges de l'Oratoire (2), ou la thèse récente de Jean de
Viguerie sur la congrégation de la Doctrine chrétienne (3). Seul le
premier a la forme, que nous avons adoptée, d'un répertohe d'étabUs-
sements, comportant une mise au point sur la bibUographie et les
sources les concernant ; mais il date d'un siècle et son objet le limite
à une dizaine d'unités. Les deux autres ne présentent pas les mêmes
informations de façon commode ni systématique. L'ouvrage dirigé par
le Père Pierre Delattre et consacré aux établissements des jésuites en
France depuis quatre siècles (4) échappe à ces critiques : répertoire
récent, U a été conçu dans des préoccupations voisines des nôtres.
Nous avons d'aUleurs largement recouru à lui. Mais, outre le fait qu'U
recense les seuls coUèges tenus à un moment ou à un autre par la Marie-Madeleine COMPERE et Dominique JULIA 2
Compagnie de Jésus sans remonter en deçà de sa possession ni des
cendre au delà de son expulsion sinon par des informations très
succinctes , U diffère de notre projet par son intention apologétique
évidente (U a d'aUleurs été entrepris pour le quatrième centenaire de la
fondation de la Compagnie, ad major em Societatis Jesu gloriam) :
d'où l'accent mis davantage sur la congrégation eUe-même, des
développements sur la biographie des Pères, leur activité spUitueUe ou
missionnahe, qu'U n'a pas paru utUe de retenir dans une perspective
d'histoire de l'éducation.
I - PRÉSENTATION DU RÉPERTOIRE DES COLLÈGES
La formule finalement adoptée s'est définie et ampUfiée au fur et à
mesure du déroulement du travaU. Nous partions d'un simple catalo
gue d'étabUssements destiné à figurer dans un atlas des coUèges
existant en 1789, tel que l'avait conçu initialement le Père de Dain
vUle (5). L'idée d'un répertoire s'est rapidement imposée du fait de sa
commodité d'utilisation. Sans pouvoir prétendre à Texhaustivité tou
jours impossible à atteindre en histoire ; le répertoire a cependant
quelque parenté avec la coUection qui ne vaut pour le coUectionneur
que par la pièce qui lui manque... nous avons cherché à mener notre
enquête de manière approfondie. Le répertoue ainsi proposé au pubUc
vise à recenser l'ensemble des établissements pubUcs (c'est-à-dire ne
vivant pas exclusivement des rétributions scolaires ou des pensions)
enseignant le latin (à partir d'un seul régent consacré exclusivement à
cet enseignement) depuis le XVIe siècle jusqu'à la Révolution fran
çaise, dans les limites de la France actueUe. Chaque etabhssement est
décrit une notice qui suit un canevas identique : à la suite du
texte proprement dit, les sources et la bibUographie (instruments de
travaU et monographies) sont présentées selon une griUe préetabUe,
chaque catégorie de documents étant affectée d'un code à deux
chiffres (en caractères gras).
Les fonds d'archives propres à chaque collège
Outre sa commodité d'utUisation, la formule du répertoue présente
l'avantage d'être adaptée à la réalité institutionneUe des coUèges
d'Ancien Régime. Chaque etabhssement étant en effet autonome sur
le plan financier, le fonds d'archives qu'U a constitué au cours de son collèges sous l'Ancien Régime 3 Les
histoUe (décrit sous la rubrique 11) représente la source principale
d'informations. La diversité du régime administratif des étabUssements
est presque aussi grande que leur mode de financement : la réglemen
tation générale imposée par Té dit de février de 1763 (les délibérations
des bureaux d'administration sont indiquées sous la rubrique 14)
intervient tardivement dans la période considérée et ne s'est pas appU
quée partout : y échappent les coUèges dépendants des universités, la
plupart des coUèges tenus par des congrégations, les établissements
modestes et les petits séminaires. Il a donc paru Unportant de recenser
tous les textes qui fondent l'administration de l'étabUssement :
contrats de principauté, actes de fondation, conventions prises avec
une congrégation (rubrique 1 2) ; U en va de même pour les lettres
patentes qui autorisent sa naissance (même rubrique) ou la confi
rment (rubrique 31) et pour les règlements (rubrique 16).
On a ensuite retenu les documents qui concernent le fonctionne
ment social du coUège et le contenu de l'enseignement prodigué.
Fondement de toute étude sur le recrutement, le catalogue des
écoUers, quand U existe, est dûment décrit dans les informations qu'il
donne (rubrique 18) ; de même, les palmarès de distribution de prix
où figurent les lauréats (rubrique 33). Les pensionnats, rares et encore
peu fréquentés jusque dans les années 1690, se généralisent et se rem-
pUssent au siècle suivant donnant Ueu à toute une Utterature de
prospectus plus ou moms aUéchants (rubrique 34) : leur recrutement
est souvent mieux connu que celui de l'ensemble des écoUers dans la
mesure où Us nécessitent la tenue d'un Uvre de comptes pour enregis
trer les sommes versées au titre de la pension et les dépenses engagées
au cours de Tannée pour chaque pensionnaire en sus de l'entretien
couvert par le prix de pension (vêtements, Uvres, leçons particuheres).
On y notait au moms le nom des pensionnaires, souvent leur origine
géographique, plus rarement la profession paternelle (rubrique 19).
L'enseignement proprement dit, par définition oral, n'a laissé que
de rares vestiges, hormis les cours de rhétorique et de phUosophie qui
étaient dictés et qui sont massivement conservés dans les collections
manuscrites des bibUothèques. Nous avons cependant renoncé au
dépouUlement systématique de ceux-ci, qui aurait excédé le cadre de
notre enquête : en effet la plupart de ces cours recueUlis n'ont, dans
les catalogues, aucune indication ni de date ni de provenance et seule
une analyse interne des manuscrits eux-mêmes permettrait à cet égard
des présomptions assurées. De même, nous n'avons pas cru devoir
retenir les affiches imprimées ou les recueUs de thèses de théologie ou
de phUosophie soutenue par tel ou tel élève, dans la mesure où 4 Marie-Madeleine COMPÈRE et Dominique JULIA
U s'agit d'exercices individuels qui ne préjugent pas de l'ensemble des
matières étudiées en cours d'année. En revanche les programmes des
cla

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