La bourse de Fortunatus - article ; n°1 ; vol.39, pg 141-167
28 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La bourse de Fortunatus - article ; n°1 ; vol.39, pg 141-167

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
28 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Communications - Année 1984 - Volume 39 - Numéro 1 - Pages 141-167
27 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1984
Nombre de lectures 59
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Catherine Velay Vallantin
La bourse de Fortunatus
In: Communications, 39, 1984. pp. 141-167.
Citer ce document / Cite this document :
Velay Vallantin Catherine. La bourse de Fortunatus. In: Communications, 39, 1984. pp. 141-167.
doi : 10.3406/comm.1984.1587
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/comm_0588-8018_1984_num_39_1_1587Catherine Velay-Vallantin
La bourse de Fortunatus
Vers une éthique marchande
« Tu ne verras point ici les faits et gestes de ces grands héros qui ont jadis fait
trembler la terre sous le faix de leurs armes : mais d'un simple soldat qui, étant
le favori de la Fortune, sut par elle dompter les bourrasques de l'Ennui qui, le
talonnant, lui faisait toujours obstacle à sa félicité, l'embrouillant en plusieurs
hasards, où sa vie a pensé servir mille fois de butin à ses ennemis. Mais
domptant toutes les tempêtes, il surgit au port où son désir le portait, et
contraint de payer le tribut à la mort, finit heureusement sa vie, laissant ses
deux enfants héritiers de ses riches présents, enfants qui te feront enfin
connaître que la désunion apporte de grands périls en ce monde. Tu recevras ce
petit livret avec une aussi grande curiosité, comme je suis propre à te faire voir
quelque sujet nouveau. »
Telle est l'introduction du présentateur français au roman de Fortunatus l.
En voici le résumé :
Chap. 1
A Famagouste, Théodore, noble bourgeois, riche et puissant, « se souciant peu comme
ses prédécesseurs avaient tant travaillé à lui amasser ses biens et possessions... en
consomme une grande partie aux joutes et tournois ainsi qu'à la cour du roi ». Son fils,
Fortunatus, s'engage comme serviteur du comte de Flandres et s'embarque avec lui pour
Venise.
Chap. 2
Mariage du comte avec la fille du duc de Clèves.
Le comte fait l'achat de plusieurs chevaux et donne les meilleurs à Fortunatus, ce qui
provoque la jalousie des autres serviteurs du comte.
Chap. 3
Fortunatus gagne un prix aux tournois. Défi d'un serviteur du duc de Brabant : gagne un joyau supplémentaire, ce qui excite une fois de plus la jalousie des
autres serviteurs. Pour l'inciter à partir, Robert, « vieux chevalier subtil et malicieux »,
fait croire à Fortunatus qu'il fait partie d'un groupe de quatre jeunes gens destinés à être
châtrés, pour veiller sur l'épouse du comte ; de plus, « les femmes ne sont point
amoureuses de ceux qui sont eunuques ».
Épouvante de Fortunatus qui s'enfuit à l'aube 2.
Chap. 5
Arrivé à Calais, Fortunatus s'embarque pour l'Angleterre. Une fois à Londres, il se
met en ménage avec une jeune femme. 11 rencontre deux jeunes marchands cypriotes,
devient leur ami, et en moins de six mois dépense tout son argent ; cependant, les deux
141 Catherine Velay-Vallantin
jeunes marchands vendent leur marchandise, en retirent une grande somme d'argent et
repartent à Chypre en laissant Fortunatus sans un sou.
Chap. 6
Les deux « garnements » sont bien reçus à Chypre, tandis que Fortunatus est
ruiné.
Chap. 7
Fortunatus va voir son amie, lui demande de lui prêter quelque argent. Refus.
« se voit délaissé, tout seul », va rue des Lombards s'engager au service d'un
riche marchand de Florence logé pour un temps à l'hôtellerie de Jérôme Robert.
Jérôme Robert envoie Fortunatus porter des marchandises sur un navire retenu loin
du port. Pendant ce temps, le fils d'un riche marchand florentin, Andréas, dépense tout
son avoir, parvient même à extorquer de l'argent à son père par lettres de change,
jusqu'au moment où il perd tout crédit auprès des marchands. Il s'introduit auprès d'un
gentilhomme qui détient en sa possession des joyaux destinés à la sœur du roi ; Andréas
attire le gentilhomme chez Jérôme Robert, l'assassine, prend son sceau et retourne au
domicile du demander à sa femme de lui confier les joyaux. Refus de
l'épouse qui ignore où le gentilhomme a caché les bijoux. Pendant ce temps, le sang
s'écoule à travers le plancher ; de retour à l'hôtellerie, Andréas est obligé de s'expliquer ;
il jette le corps dans les latrines et s'enfuit à Venise puis à Alexandrie.
Chap. 8
Le lendemain, Fortunatus est de retour à l'hôtellerie ; le roi fait rechercher les joyaux
car la femme du gentilhomme s'est inquiétée de l'absence de son époux. Toute la famille
de Jérôme Robert est arrêtée ainsi que ses domestiques, Fortunatus y compris.
Découverte du cadavre. « Quand les Anglais eurent vu ce grand meurtre, ils firent une si
grande clameur à l'encontre des Florentins et des Lombards qu'ils furent contraints de
se cacher, se mettant hors la vue du peuple. » Mise à la question des serviteurs de Jérôme
Robert ; Fortunatus ne peut rien confesser sauf son « tourment ».
Chap. 9
On pend tout le monde, sauf un cuisinier britannique et Fortunatus, heureusement
disculpé par le cuisinier. On conseille à Fortunatus de fuir l'Angleterre.
Pillage de l'hôtellerie ; les Florentins offrent des subsides au roi, « afin de leur donner
une sauvegarde ». Le roi les gracie.
Chap. 10
A l'occasion du déménagement de l'épouse du gentilhomme, on trouve les joyaux sous
le lit.
Chap. 11
L'épouse du gentilhomme apporte les joyaux au roi ; rapide remariage de l'épouse
avec un jeune seigneur.
Chap. 12
Fortunatus arrive en Picardie où il ne trouve pas de maître ; part en Bretagne et se
perd dans une forêt immense infestée de bêtes sauvages ; le deuxième jour de son
errance, parvient à une fontaine où il se rafraîchit mais doit lutter contre des bêtes
sauvages, en particulier contre un ours qu'il tue, en boit le sang et s'endort, épuisé. A son
réveil, il voit devant lui une belle femme.
Chap. 13
Fortunatus lui raconte son histoire ; elle lui révèle qu'elle est Dame Fortune : « Par
l'influence des cieux me sont octroyées six vertus que je peux concéder... à savoir sagesse,
richesse, force, santé, beauté, et longue vie. Choisissez. » Fortunatus choisit la richesse ;
Dame Fortune lui donne une bourse où il trouvera dix pièces d'or aussi souvent qu'il y
142 La bourse de Fortunatus
mettra la main, « pièces d'or qui auront cours, en quelque lieu qu'il se trouve ». Cette
bourse aura cette vertu pour Fortunatus, ses enfants et même pour ceux qui la
posséderont du vivant de ses enfants, mais elle perdra sa vertu dès qu'ils seront
morts.
Fortunatus propose à Dame Fortune « de faire sa volonté, afin de ne jamais oublier ses
bienfaits ».
Dame Fortune lui recommande d'exécuter trois conditions pendant toute sa vie :
qu'au jour anniversaire du don de la bourse, Fortunatus fasse des feux de joie, qu'il soit
chaste et qu'il dote et marie une jeune fille pauvre. Dame Fortune indique à Fortunatus
le chemin pour sortir du bois. Il arrive à une taverne et mange.
Chap. 14
Fortunatus achète de beaux chevaux que convoitait un comte ; son aspect est si
misérable qu'on le soupçonne d'avoir volé l'argent.
Chap. 15
II est arrêté et menacé d'être mis à la question ; il se repent de n'avoir pas choisi la
sagesse. Il émeut tant les princes et les seigneurs par ses supplications qu'il est remis en
liberté ; il part pour Angers.
Chap. 16
Fortunatus achète deux chevaux et loue un serviteur. Angers est en fête à l'occasion du
mariage du duc ; Fortunatus fait la connaissance d'un vieil Irlandais, Léopoldus, qui se
plaint de la pauvreté dont souffre son pays ; Fortunatus décide de l'accompagner : ils
partent pour l'Irlande à travers l'Allemagne, la Hollande, l'Angleterre et l'Ecosse.
Chap. 11
Arrivés en Irlande, Fortunatus refait la fortune de Léopoldus. Il insiste pour visiter le
Purgatoire de Saint-Patrick, y descend, s'y perd et ne parvient à en sortir que grâce à
l'aide de l'abbé ; il lui laisse une forte somme pour son couvent et repart à Venise.
Chap. 18
De Venise, Fortunatus et Léopoldus gagnent Constantinople. Ils font halte dans une
auberge où l'hôtelier, intrigué par les dépenses effectuées par les voyageurs, vole la
bourse pendant la nuit. Fortunatus retrouve néanmoins sa bourse par un stratagème : il
parle d'un papier important caché à l'intérieur.
Chap. 19
F

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents