Cancer du col de l’utérus - QUELLES EVOLUTIONS DU DEPISTAGE DU CANCER DU COL
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Documents QUELLES_EVOLUTIONS_DU_DEPISTAGE_DU_CANCER_DU_COL (40,18 Ko) PRESENTATION_COMMISSION_EVALUATION_ECONOMIQUE_SANTE_PUBLIQUE (113,37 Ko) QUESTIONS_REPONSES_DEPISTAGE_CANCER_COL (72,5 Ko) Mis en ligne le 15 nov. 2010 La Haute Autorité de Santé recommande la mise en place d’un dépistage national organisé Saisie par la ministre de la santé, la Haute Autorité de Santé a évalué les différentes stratégies de dépistage du cancer du col de l’utérus, qui atteint chaque année en France 3 000 nouvelles femmes et en tue plus de 1000. Pour ce cancer de la femme jeune - celles de 40 ans sont les plus touchées, la HAS recommande aujourd’hui aux pouvoirs publics de mettre en place un dépistage national organisé afin de répondre à la nécessité d’un frottis cervico-utérin tous les 3 ans de l’ensemble des femmes de 25 à 65 ans. Le dépistage individuel et spontané a atteint ses limites Principalement réalisé par les gynécologues, le dépistage individuel et spontané est un socle essentiel sur lequel il convient de s’appuyer mais il ne permet d’atteindre qu’un taux de couverture de 57% depuis 6 ans. De plus, ce taux stagne alors que la loi de santé publique fixe un objectif de 80% de femmes dépistées pour ce cancer. La HAS note également de fortes disparités géographiques – liées à la répartition des gynécologues sur le territoire, des inégalités sociales – les femmes appartenant à un ménage modeste sont 2 fois plus nombreuses à ne jamais avoir eu de frottis, et une qualité inégale des frottis. En définitive, plus de 50% des femmes ne sont pas ou trop peu souvent dépistées, quand 40% le sont trop souvent. Face à ce constat, la HAS préconise toujours un frottis tous les 3 ans … Chez les femmes âgées de 25 à 65 ans, asymptomatiques et ayant ou ayant eu une activité sexuelle, un frottis doit être réalisé tous les 3 ans après deux frottis normaux réalisés à 1 an d’intervalle. … Mais recommande la mise en place d’un dépistage national organisé plutôt que le dépistage individuel Ce dépistage organisé au niveau national devra : 1- Être centré sur les professionnels de santé déjà impliqués La HAS recommande que ce dépistage organisé s’appuie sur les acteurs actuels du dépistage (gynécologues, médecins généralistes, sages-femmes, anatomocyto-pathologistes et biologistes). Le médecin traitant devra inciter systématiquement toutes ses patientes au dépistage. Pour les femmes n’ayant pas de contact avec le système de santé, un courrier personnel pourrait leur être directement adressé. 2- S’appuyer sur un contrôle qualité des frottis … La HAS insiste fortement sur la nécessité de mettre en place une démarche rigoureuse d’Assurance Qualité des frottis pour garantir le même niveau de qualité en tout point du territoire. 3- Être déployé avec des actions complémentaires ciblées La HAS préconise notamment d’engager une réflexion sur la suppression des avances de frais ou la gratuité des tests de dépistage pour les femmes les plus modestes. Plus d’efficacité et d’équité sans surcoûts importants Le dépistage organisé permettrait d’atteindre en quelques années une couverture de dépistage de 80% des femmes, et ainsi de réduire de plus de 20% le nombre de décès. Les inégalités géographiques et sociales seraient fortement réduites. Selon un des modèles envisagés par la HAS, le surcoût global peut être estimé à un peu plus de 20 M€ pour l’Assurance maladie. Il serait couvert à terme par des économies liées notamment à la baisse des sur-dépistages. La HAS rappelle enfin que le dépistage et la vaccination se complètent. La vaccination ne doit pas conduire à relâcher l’effort de dépistage. Les vaccins s’adressent aux adolescentes et jeunes femmes âgées de 14 à 23 ans qui n’auraient pas encore eu de rapports sexuels. La disponibilité des vaccins doit s’accompagner d’un renforcement du dépistage pour l’ensemble des femmes : pour les femmes actuellement âgées de 25 à 65 ans, le dépistage reste l’unique stratégie de prévention de ce cancer ; pour les jeunes femmes couvertes par la vaccination, la HAS rappelle qu’elle ne concerne que 2 génotypes de papillomavirus humains, impliqués dans 70% des cancers du col de l’utérus. En outre, il faut rappeler que les résultats à long terme de l’efficacité des vaccins sur le nombre de cancers ne sont pas encore connus. Pour ces raisons, la vaccination et le dépistage sont deux stratégies complémentaires de prévention qui permettent à chacune de pallier les manques de l’autre et la HAS recommande qu’à ce stade les stratégies de dépistage soient renforcées conformément à ses préconisations et identiques que les femmes aient été vaccinées ou non. Mis en ligne le 15 nov. 2010

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Publié le 15 novembre 2010
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 Quelles évolutions du dépistage du cancer du col de l’ut érus recommandées par la HAS ?  
 Situation actuelle : Ce que recommande la HAS :    Qui incite les femmes au  ugsenéGylocoMaintien de l’existant dépistage ? Médecins généralistesLa HAS rappelle leur nécessaire implication.  Sages-femmes (grossesse)     A uel moment les femmes A l’occasion d’une consultation chez le incitation systématiquedes femmes au dépistagepar les médecins traitantsle dernier frottis cervico-utérin (FCU) date de plus de 3 ansdès que sont-elles incitées à se fairegynécologue ou pour un motif noissimsantrpar les caisses d’assurance maladieà chaque médecin traitant de la liste de ses patientes n’ayant pas bénéficié d’un FCUau cours des 3 dernières années  dépister ?gynécologique dans le cas des médecins courrier d’invitationadressé par les structures de gestion des dépistages organisés auxfemmes n’ayant pas été dépistéesdans l’intervalle recommandé (le plus souvent : généralistes femmes sans recours aux soins et/ou femmes n’ayant pas déclaré de médecin traitant) Dans le cadre du suivi de la grossesse et   post accouchement pour sages-femmes, gynécologues et médecins généralistes     Qui prescrit le test ?yGlogunécoes Maintien de l’existant   sees) (Mgésd ssroég snicetsilarén esle dicae mélogierircserp ed etisalérén ginecéds ie ,tettsl  ementquem fréplusso euam AH Srppoais, la Me,gulocoag sne usrev etnényg nu toirbora bioe demm e-eef naluou rés isal ler-muien luos tiahap erienter sa patiemê eelt se,td o agSmeem-fes     Qui réalise le prélèvement ?  HAS rappelle que les LaGynécologues (à 90%)FCU doivent être réalisés:  Médecins généralistes, sages-femmes, pardes professionnels formés spécifiquement, au premier rang desquels les gynécologues, les médecins généralistes ainsi que les sages-femmes, laboratoires de biologie médicale (environ dans des conditions garantissant leur qualité. 10%) Elle recommande de :   multiplier  s FCUles effecteurs et les lieux de réalisatio d: n e  une implication plus forte : -des médecins généralistes (MG) : formation à la réalisation du FCU ainsi qu’à la compréhension des freins à la participation, -des structures existantes : laboratoires de biologie médicale, structures de PMI, centres de planification et d’éducation familiale (CPEF), médecine universitaire, consultations hospitalières ?  des FCU dans tous les laboratoires de biologie médicale.réalisation  santé pluridisciplinaires et/ou dans le cadre de protocoles de coopérations entreélargissement aux infirmiers(ères) exerçant dans des structures telles que des maisons de professionnels de santé  envisager des incitations économiquesà la réalisation des FCU dans les territoires où l’offre de soins en gynécologie est particulièrement défavorable     Quel test est recommandé ?FCUMaintien de l’existant  dans un objectif d’amélioration de la qualité du dépistage, le FCU en milieu liquide peut être recommandé.La HAS indique que,    A quel rythme ?Tous les 3 ansMaintien de l’existant     Qui interprète le test ?Maintien de l’existant     A ui sont transmis les Au prescripteur du test résultats ? À la patiente  Au médecin traitant
 Les anatomo-cytopathologistes
  Au prescripteur du test  À la patiente
  Qui s’assure du suivi en cas deLe prescripteur du test test positif ?
 À la structure de gestion   En lien avec le prescripteur du test,le médecin traitant doit s’assurer de la bonne prise en charge de sa patiente en cas de test positif.
De par ses missions qui comprennent notamment la coordination des soins du patient, la synthèse des informations tran sdémpiissetsa gdea ndsu  lcea dnocsesri edru  mcoéld idcea ll upteérson1nel ainsi que les soins de prévention, dont le dépistage, la HAS recommande que le médecin traitant (MT) assure, pour chacune de ses patientes, la coordination du rus .
 
                                                 1Le retour d’information vers le médecin traitant (transmission des résultats des tests de dépistage, en particulier lorsque ceux-ci ont été effectués sans consultation préalable du MT, et de confirmation diagnostique par le professionnel de santé concerné) est actuellement peu effectif bien qu’il constitue une obligation conventionnelle depuis 2005 y compri s dans le cadre du dispositif d’accès spécifique à certains spécialistes.
 
 
1
  
 
 Situation actuelle :   
Qui rend en char e la atienteLe gynécologue en cas de résultat ositif ?
  Assurance qualité
Information 
 Prélèvement 
 Interprétation 
Suivi
 Evaluation 
 Territoires concernés
 Ensemble de la o ulation cible
 
  Des problèmes de qualité persistent au niveau : des prélèvements,   de la préparation et de la lecture des FCU ;  Aucun contrôle de qualité n’est obligatoire pour les FCU ;  Aucune évaluation de la prise en charge des anomalies dépistées n’est réalisée.  
Repose sur une démarche d’amélioration des
 Ce que recommande la HAS :
 Maintien de l’existant
 
 Mise en place d’un système d’assurance qualité:  qui concernetoutes les étapes du dépistage;  fondé sur les recommandations européennes relatives au dépistage du cancer du col de l’utérus ainsi que sur les recommandations et référentiels élaborés dans le contexte français
 Maintien de l’existant
pratiques professionnelles    Maintien de l’existant Repose sur une démarche d’amélioration desCependant, la HAS rappelle que le préleveur est habilité à la pratique des FCU et a bénéficié d’une formation appropriée incluant les modalités techniques et l’information concernant le dépistage. prat q s professionnelles i ue   Repose sur une démarche d’amélioration des Mise en placedans toutes les structures d’anatomo-cythologied’uncontrôle de qualité interne, pratiques professionnelles Contrôle de qualité externesur la base d’indicateurs de performance,  Evolution des systèmes d’information des anatomo-cythopathologistes.
Repose sur une démarche d’amélioration des pratiques professionnelles
 Le dépistage dans sa forme actuelle ne fait l’objet d’aucune évaluation
 La stratégie s’applique à l’ensemble du territoire  Le test est proposé à toutes les femmes de 25 à 65 ans, asymptomatiques, ayant ou ayant eu une activité sexuelle  
La HAS rappelle également :  l’anatomo-cythopathologiste est un professionnel qu  i surea bénéficié d’une formation initiale et est en me ofessionnelles de justifier d’une évaluation des pratiques pr et d’une formation professionnelle continue/d’un développement professionnel continu ;  intervient dans le screening bénéficie également d’une formation professionnelle continue ;Le technicien spécialisé en anatomo-cythologie (cytotechnicien) qui    ecommandé pour formuler le compte rendu cytologique.Depuis 2002, le système de Bethesda 2001 est seul r   Maintien de l’existant
Mais la HAS précise le rôle du médecin traitant dans le suivi des patientes présentant un résultat positif
   Uneévaluation du dépistagequi comprend :  uneévaluation de l’impact du dépistage en termes de santé publique et au plan économique  une évaluation des actions de sensibilisation et d’information réalisées auprès des médecins et de la population  le développement d’indicateurs permettant d’apprécier les performances du dépistage en termes de réduction des inégalités sociales de santé.   La HAS recommande quel’évaluation économique des performances et de l’impact du dépistageœuvre, puis mise en regard de l’évaluation épidémiologiquesoit mise en actuellement réalisée.   Uncodage distinct des FCU de contrôle et de dépistagedans les bases de l’Assurance maladie, ce codage s’appliquant également dans les consultations hospitalières.   Maintien de l’existant   Maintien de l’existant  
 
2
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 Actions com lémentaires visant des sous- rou es s écifi ues de la o ulation cible
    Actions complémentaires sur des territoires spécifiques
 Communication 
 
 
 Situation actuelle :   Pas de préconisations/ recommandations spécifiques concernant des sous-groupes de la population cible  
    Pas de préconisations/ recommandations spécifiques concernant des territoires spécifiques 
 Pas de préconisation/ recommandation spécifique 
 Ce que recommande la HAS :
 Actions spécifiquesà destination des :  Femmes non participantes: médecin traitant, courriers, autoprélèvement   Femmes socio-économiquement défavorisées:  médecin traitant, gratuité des tests, actions communautaires de sensibilisation au dépistage, accompagnement des femmes et éducation par les pairs en lien avec un soutien des associations de terrain, messages éducatifs adaptés  Femmes de plus de 50 ans:  dans le cadre du dépistage du cancer du sein incluant une information spécifiquement conçue pour cette tranche d’âge, les sensibilisantmédecin traitant, courriers adressés et les invitant au dépistage du cancer du col de l’utérus.      Actions coordonnées de proximité et les dispositifs existantss’appuyant sur les acteurs (réseaux et acteurs locaux, groupes qualité, programmes régionaux pour l’accès à la prévention et aux soins [PRAPS], ateliers santé ville, etc.).
 Dispositif spécifique pour la Guyane:  proposition systématique de dépistage par FCU aux femmes par les personnels des centres de santé ou centres délocalisés deâge de début du dépistage, milieu liquide ; prévention et de soins, campagne de formation au FCU destinée aux professionnels de santé exerçant dans ces centres (médecins, sages-femmes, infirmiers et agents de santé), etc.    Diversification des lieux de diffusion de l’informationy compris hors champ de la santé,  Initiation précoce de la communication:viala médecine scolaire (infirmier(ère)s scolaires) et les enseignements relatifs aux sciences de la vie (sensibilisation aux questions de prévention).  
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