Digitalis purpurea PPH / Digitale pourprée PPH

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Pharmacopée française - Préparations homéopathiques
17/02/2012

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• Médecine

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• Publié par: ansm-pharmacopee-francaise
• Publié le: 17 février 2012
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• Langue: Français

Extrait

 

DIGITALE POURPRÉE POUR PRÉPARATIONS HOMÉOPATHIQUES   DIGITALIS PURPUREA POUR PRÉPARATIONS HOMÉOPATHIQUES   Digitalis purpurea (folium) ad praeparationes homoeopathicas Autre titre latin utilisé en homéopathie :lasi Dgiti     DÉFINITION    Feuille fraîche de deuxième année, récoltée juste avant la floraison, deDigitalis purpureaL.     CARACTÈRES    Caractères macroscopiques et microscopiques décrits aux identifications A et B.     IDENTIFICATION    A. Les feuilles de la digitale pourprée sont de taille variable : de 10 cm à 40 cm de long, sur 4 cm à 15 cm de large. Elles sont simples, entières, lancéolées, de forme oblongue et se terminent par une pointe subaiguë. Les bords du limbe sont crénelés ou incisés dentés. La consistance est épaisse et son toucher velouté ou rugueux. Le limbe est décurrent, atténué le long de la nervure médiane; l'ensemble forme un pétiole ailé et triangulaire taché de rose pourpre à la base. La nervation est pennée. Les nervures latérales forment un angle de 45° avec la nervure médiane; elles s'anastomosent vers le bord du limbe en formant un feston et sont reliées entre elles par tout un réseau de petites nervures tertiaires. La face supérieure est vert-gris, pubescente mais parfois presque glabre. Les nervures sont marquées en creux et forment des lignes de dépression entre lesquelles le limbe forme des cloques. La face inférieure est plus pâle, très tomenteuse; les nervures blanchâtres sont très proéminentes et donnent à la surface un aspect gaufré.    B. Prélevez un fragment d'épiderme inférieur de la feuille. Examinez au microscope en utilisant de la solutiond'hydrate de chloral R.La feuille à cuticule lisse présente des cellules épidermiques atteignant de 30 µm à 75 µm de longueur, des parois anticlinales droites ou légèrement sinueuses sur la face supérieure, nettement sinueuses sur la face inférieure. Les poils sont de deux types : poils tecteurs souvent articulés, à angle droit, unisériés, comportant généralement 3 à 5 cellules, à cellule terminale recouverte d'une cuticule parfois lisse, le plus souvent finement verruqueuse ou légèrement striée; poils globuleux à pied unicellulaire, parfois multicellulaire unisérié dont la tête est bicellulaire ou unicellulaire. Les stomates anomocytiques (2.8.3) sont fréquents.      ESSAI    Éléments étrangers (2.8.2) :au maximum 5 pour cent.   Perte à la dessiccationminimum 70,0 pour cent, déterminée à l'étuve à 105 °C(2.2.32) : au pendant 2 h, sur 5,0 g de drogue finement découpée.

___________________________     Les prescriptions générales et les monographies générales de la Pharmacopée européenne ainsi que le préambule de la Pharmacopée française s’appliquent.   Pharmacopée française 2002