HAS Actualités & Pratiques n° 7 - Mars 2009 - Actualités & Pratiques n° 7 - Mars 2009
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Mis en ligne le 05 mars 2009 Mensuel d’information aux professionnels de santéLes productions de la HAS destinées aux praticiens :>> Cancer colorectal>> Cancer de la prostate>> Cirrhoses >> Infection par le VIH>> Traitement anticoagulant Le thème du mois :>> Stratégie d’arrêt des benzodiazépines : enjeux et moyens HAS Actualités & PratiquesDirecteur de la publication : Laurent DegosComité éditorial : Patrice Dosquet, Arielle Fontaine, Michèle Hébert-Demay,Claude Maffioli, François Meyer, François Romaneix, Christiane Rossatto, Frank Stora.Rédaction : DDB Ciel & Terre - Tél. : 01 53 36 11 00 Réalisation maquette : Anne Hily-Fabbretti Mis en ligne le 05 mars 2009

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Publié le 01 mars 2009
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Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

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Actualités
&Pratiques

Haute autoRItÉ De SaNtÉ
Msuld’formaoauprofssolsdsaé
numéro7Mars2009

>> informations médicales

Cancer colorectal
Placedestestsimmunologiquesderecherchedesangoccultedans
les selles dans le dépistage organisé du cancer colorectal en France
Rappord’orao:évaluaodsprogramms
et politiques de santé publique
Malgré les progrès thérapeutiques, la détection précoce des lésions précancéreuses
(adénomes) et des cancers reste le meilleur moyen de réduire la mortalité par cancer colorectal
quis’élèveà17000casparanenviron.Leprogrammededépistageorganiséducancer
colorectalestgénéraliséàl’ensembledelaFrancedepuisdécembre2008.Ceprogramme
concernelapopulationâgéede50à74ans,sansfacteurderisques,invitéeàréaliserun
testdedépistagetouslesdeuxans.Cetestconsisteàrechercherlaprésencedesang
occulte dans les selles, puis à proposer une coloscopie totale aux individus dépistés positifs
pour établir un diagnostic. Plusieurs tests existent mais seul le dépistage par le test au gaïac
type Hemoccult®a fait l’objet d’essais randomisés démontrant son efficacité sur la réduction
de la mortalité et d’études médico-économiques ayant montré sa rentabilité sur le long terme.
Dans ce rapport, l’intérêt du dépistage systématique du cancer colorectal n’est pas remis en question,
seul le test a fait l’objet d’une évaluation. En effet, des tests immunologiques de recherche de sang
occulte dans les selles ont été récemment développés (ex : tests Magstream®etOC-Sensor®).
Leur performance diagnostique leur confère un avenir prometteur dans le cadre d’un dépistage
organisé et ce, même s’il manque des études démontrant leur impact sur la réduction de la mortalité.
Ainsi, l’utilisation d’un test immunologique pourrait améliorer les résultats du programme
de dépistage : les études sur le test Magstream®révèlent un gain de sensibilité pour la
détection des lésions cibles (cancers et/ou adénomes) par rapport au test Hemoccult®. En
contrepartie, le test Magstream®souffre d’un manque de spécificité pouvant conduire à
réaliserunnombreplusimportantdecoloscopies.Cetest,leseulàavoirétécomparéau
test Hemoccult®possède, en outre, un coût raisonnableau niveau médico-économique,
par lésion cible diagnostiquée. En cas de changement de test de dépistage dans le
programme français, des conséquences seraient à prévoir, notamment pour organiser

lalettrepapier,bacovrà

voyzucourrrà:
Haute Autorité de Santé
Srvccommucaosuoll
2,avuduSaddFrac
93218SineD-tniALPALinSADexeCe

les centres qui assurent la lecture des tests de dépistage et pour gérer le nombre
potentiellementplusélevédecoloscopies.Considéranttoutefoisquelesdonnées
disponibles sont suffisantes, la HAS recommande aux institutions compétentes d’engager
le processus de remplacement du test Hemoccult®par un test immunologique à lecture
automatisée en précisant que les conditions techniques et organisationnelles optimales
d’utilisation de ces tests s’affineront à la lumière des résultats des études en cours.

Cancer de la prostate
Unpaneld’outilsdiagnostiquesetdestratégiescuratives
GudALD1oC-émuacddélfirpainl’aC2
selon la méthodologie de la HAS
Le diagnostic de cancer de la prostate est porté sur l’examen anatomopathologique
d’unprélèvementbiopsique.Cedernierestpratiquédevantuneanomalie
constatée lors d’un toucher rectal (TR) et/ou une augmentation du taux sérique
total de PSA (antigène spécifique de la prostate). Le score de Gleason fondé

>> informations médicales

sur le degré de différenciation tumorale constitue un des critères du Le message clé est donc que le suivi est essentiel tant pour
choix thérapeutique. L’extension locale, ganglionnaire et métastatiquelutter contre les facteurs aggravants commetraiter la cause et
est appréciée par un bilan dont les éléments varient selon les cas. une consommation d’alcool poursuivie, un surpoids, des
Les examens d’imagerie ne sont réalisés que s’ils ont une incidence troubles de l’hémostase… que pour repérer une complication
sur la prise en charge du patient et pour les tumeurs localisées,de symptomatologie souvent discrète, ce qui requiert une
selon le risque de rechute établi par la classification de d’Amico. vigilance clinique permanente.
Celle-cicomportetroisniveauxderisquederechutebiologiqueà
dixans:faible,intermédiaireetélevé.Chezlespatientsàrisqueinfection
faible, le bilan d’une atteinte ganglionnaire ou métastatique n’estKaletra®100mg/p25amrgl(leo piVniavHiretritonavir):
pasindiqué.Chezlespatientsàrisqueintermédiaireouélevé, le
bilan peut comporter une scintigraphie osseuse, un examenun comprimé pour les enfants
tomodensitométrique (scanner) ou une IRM abdominopelvienne.sèha’dySsldmésvrsuacms
Une échographie rénale peut être recommandée en cas de Kaletra®est le seul médicament associant un inhibiteur de
tumeursavecrupturecapsulaire(T3/T4)et/ousymptomatique. protéase (le lopinavir) au ritonavir. Sa nouvelle présentation en
Plusieurs stratégies curatives peuvent être adoptées selon que25rteegmdde0mgnavilopiucildéléso01àmpcomérielp
le cancer est localisé ou généralisé : prostatectomie totale,bien adaptée aux enfants de deux ans et plus pesantritonavir est
radiothérapie externe ou curiethérapie ou autres traitementsmoinsde40kgouayantunesurfacecorporelleentre0,5et1,4m².
locaux (en cours d’évaluation) : ultrasons focalisés de hauteEn effet, cette présentation peut être utilisée sans contrainte par rapport
densitéparvoieendorectale,cryothérapie.Chezlespatientsaux repas et sans précaution particulière de conservation, ce qui
asymptomatiques non éligibles à un traitement curatif, une devrait (chez les enfants capables d’avaler des comprimés) simplifier
surveillance active de l’évolution de la maladie constitue une les modalités d’administration par rapport à la solution buvable.
option possible (dosage de PSA tous les six mois couplé
au TR et biopsie tous les ans puis tous les deux-trois ans). ulanttraitement anticoa
Elle permet de différer la décision thérapeutique jusqu’àDispositifs d’automesure degl’inr par le patient
l’apparition de symptômes de progression tumorale. Une
hormonothérapie de durée variable par analogue de l’hormoneasorpdousrpsÉvaluaods
hypothalamique gonadoréline (ou gonadolibérine LHRH) peutLa prise au long cours d’un traitement anticoagulant de type
être prescrite en association à un traitement curatif ou en antivitamines K nécessite une mesure régulière de la coagulation du
monothérapie, selon le stade de la tumeur. Elle s’accompagne sang (exprimée en International Normalized Ratio ou INR), afin d’éviter
d’un suivi ultérieur semestriel. La chimiothérapie peut être de graves accidents hémorragiques ou thrombotiques. En France, ce
indiquée

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