Intoxication par le plomb de l’enfant et de la femme enceinte - Prévention et prise en charge médico-sociale - Dossier de presse

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Description

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Sujets

• Pédiatrie
• Dépistage
• Prévention
• Grossesse
• Dossier
• Conférence

Informations

• Publié par: haute-autorite-sante-pediatrie
• Publié le: 11 décembre 2003
• Nombre de lectures: 24
• Licence : En savoir +
  Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
• Langue: Français

Extrait

DOSSIER DE PRESSE

C ON FÉR EN C E DE PR ESSE

4 Décembre 2003
Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé
2, avenue du Stade de France

93 218 Saint-Denis la Plaine cedex

www.anaes.fr






L es reco mm andatio ns de l a conférence de cons ensus
(5 et 6 novembre 2003 à Lille)

I nto xicat ion par le plom b de l ’enfant et de l a femm e enceinte

- Prév entio n et pri se en charge médico-s oci al e -

Contact Anaes :

: 01.55.93.73.18

[e-mail]

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C OM M U N IQU É DE P R ESSE

Une reconnaissance tardive du saturnisme

Reconnu à al fin des années 1980 comme véritable problème de santé p sat,leiqueublse tms eruin
l’objet d’une prise en charge progressive depuis 10 ans mobilisant pouvoirs publics, collectivités,
acteurs médicaux et médic-asuoxciaux nO. emitse 00 095à om nle rus ixotséuqntfains e brend’
l’ensembel du territoire. Quatre vingt cinq mille d’entre eux, âgés de 0 à 6 ans, ont une plombémie
supérieure à 100µg/l (seuil de déclaration obligatoire) et 10 000 autres un taux de plomb dans le
sang supérieur à 25µ0 g/l. Si les enfants constituent une population particulièrement vulnérable
notamment avant l’âge de 6 ans, les femmes enceintes exposées ou int oaxui qpuléoemsb durant
leur enfance ou professionnellement peuvent transmettre cette intoxication à leur fœtus. En effet,
stocké au niveau des os pendant plusieurs années, le plomb est relargué dans le sang pendant la
grossesse, et franchit facilement la brae rrpilèacentaire .


Une intoxication d'origine environnementale

La vetusté et la dégradation des immeubles d’habitation anciens, construits avant 1949 (date
d’interdiction des peintures au plomb dans l’habitat) constitue la principale source d,’ icnhteozx ication
l’enfant en France, mais on trouve aussi du plomb dans les sols pollués industriellement les
anciennes canalisations, l’essence, etc. Le plomb pénètre dans l’organisme principalement par voie
digestive lors de la déglutition de particules inhamléaies,aussi par contamination des aliments ou
de l’eau de boisson. Les conséquences sont dramatiques puisque le plomb interfère avec différentes
fonctions du métabolisme cellulaire, notamment au niveau des cellules n e,sertnanîac tnreuhs vze
l’enfant des otur bles psychomoteurs, intellectuels et troubles du comportement. Chez l’adulte, la
toxicité s’exerce principalement sur le système nerveux central et périphérique, les reins, le sang et le
système cardi-ovasculaire. Chez la femme enceinte, le plomb conatdr ternînatnar t eusœt flee iam
de croissance, avortement et mort fœtale.


Pas de signe clinique spécifique

Le saturnisme est une maladie difficilement identifiable car il n’existe pas de signe clinique spécifique.
Par ailleurs, un dépistage à partir rdéel èpvements systématiques non ciblés de toute la population
n’apparaît pas efficient. Face au déficit de diagnostic, à la difficulté des départements à mettre en
place les mesures préconisées et à l’insuffisance de l’information faite aux profes sisoanntée,lsilde
était nécessaire de proposer des recommandations de repérage et de prise en charge des enfants
intoxiqués et exposés et également des femmes enceintes exposées a u plomb.


La nécessité d’organiser une conférence de consensus
La Société françisae de pédiatrie et la Société française de santé publique ont été mandatées par la
Direction générale de la santé pour engager une réflexion collégiale et pluridisciplinaire dans le cadre
d’une conférence de consensus, organisée selon la méthode daérf iln’iAe napes, et susceptible
d’aboutir à des recommandations utiles à l’ensemble des praticiens. L’objectif général de la
conférence est de clarifier le repérage et la prise en charge des enfants et femmes enceintes
exposés par le plom b.

2

La co nfé re nce de co nse nsu s « Int o x i ca t i o n pa r l e pl o m b de l ’e nfa nt e t de l a
fe m m e e nce i nte - P ré ve nti o n et pri se e n cha rge m é di co -so ci a le »


Organisée les 5 et 6 novembre 2003 à l’Université catholique de Lille, cette conférence avait pour
promoteur la Société françea isde pédiatrie et la Société française de santé publique. Et s’est
déroulée selon la méthode de l’Anaes. Plusieurs sociétés savantes ont été a2s. sociées

Cette conférence avait pour objet de répondre aux questions suivantes :
· ? pxsoste fnnasee quéstoxit inés eCérep lermeom rnt
·suivi proposer aux enfants exposés et intoxiqués ?Quelle prise en charge et quel
·Quels sont les risques pour la femme enceinte et le fœtus en cas d’exposition au
plomb ?
·de dépistage et de prise en charge pendant la grossesse et laQuelle stratégie
période périnatale ?
·Quelles pratiques professionnelles et institutionnelles développer en termes
d’information, de communication, de formation et d’éducation pour la santé ?

Pour préparer cette conférence de consensus, 19 experts eot uupne de tragrgoilhparliavbib ueiqnt o
fait la synthèse des travaux disponibles dans la littérature médicale, les experts apportant en plus leur
expérience professionnelle.

Lors de la séance publique les experts ont présenté la synthèse des
connaissances méd icales sur les points suivants :

·Les outils permettant de dépister les enfants.
·Le schéma de prise en charge actuel.
· intoxiqués.les modalités de suivi des enfants exposés et
·e nt letfœe s tual rmef e emiecnLes risques pou au tionb. plomd eolsropis’lxe
·la stratégie de dépistage et de prise en charge pendant la grossesse et la période. périnatale

Les recommandations issues de cette conférence doivent fournir une base commune de travail aux
équipes soignantes et contribuer à la qualité de la prisea regne ed stn sneafes fet ds emmehc
enceintes, exposés et intoxiqués par le plomb. Elles sont disponibles et téléchargeables gratuitement
sur le site de l’Agencwe,ww.anaes. fr
















2 Le Collège national des généralistes enseignants, le Collège national des gynécologues et obstétriciens
français, le Conseil national de l’Ordre des sages -femmes, la Fédération nationale des pédiatres
néonatalogistes, l’Institut de veille sanitaire, la Société de formation thérapeutique du généraliste, la Société de
Toxicologie clinique, la Société française de biologie clinique, la Société française de médecine générale, la
Société française de toxicologie, la Société française de toxicologie analytique.

3

A nne xe : Qu’e st -ce qu’une co nfé re nce de co nse nsus ?

1. Objet d’une conférence de consensus.

La conférence de consensus est une des méthodes servant à faire la synthèse des
connaissances médicales dans le but d’élaborer des recommandations professionnelles. Elle
met en exergue les poin'tas cdcord et de divergence relatifs à un sujet de santé (procédure
diagnostique, stratégie thérapeutique, etc.) Elle cherche, ensuite, à dégager un consensus
afin d’aider la prise de décision par les professionnels et d'améliorer la qualité de leurs
pratiquse.

La conférence de consensus s'inspire de la réunion scientifique, du modèle judiciaire et du
débat démocratique direct. L'initiative de la démarche, le choix du thème incombe à un
promoteu r.


Dans le cadre de la conférence de consensus sur l’intoxication par le plomb de