Lettre HAS n° 03 - Juillet Août 2006

Has

Description

La lettre d’information de la Haute Autorité de santé numéro 03 - juillet / août 2006 Dossier (pages 1 et 3 à 5) Un dispositif pour réduire les risques liés aux soins Accréditation des médecins et des équipes médicales Un dispositif pour réduire les risques liés aux soins L’accréditation correspond à un engagement volontaire des médecins, appartenant à des spécialités dites à risque, dans une démarche d’amélioration de la qualité des pratiques médicales fondée sur l’identification et la réduction des risques qui y sont associés. La démarche repose sur un dispositif participatif, élaboré pour et avec les professionnels concernés. Balises (page 2) Actualité de la HAS au 31/05/2006 : es prises en charge médicales ont fait 2004 dans 292 unités de soins de 71 établisse- l’objet de progrès majeurs en termes de ments de santé : 8 754 patients ont été suivisInfonosocomiale Écoute• L possibilités diagnostiques et thérapeuti- pendant une période maximale de 7 jours, Principales réalisations• ques, de rapidité d’investigation et de traitement. représentant un total de 35 234 journées Ce gain d’efficacité repose sur des processus d’hospitalisation, au cours desquelles 450 évé- Terrain (page 6) multiples et complexes, des techniques et des nements indésirables graves (EIG) ont été Certification des établissements compétences sophistiquées, qui s’accompagnent identifiés, dont 195 à l’origine du séjour à l’hôpi- de santé : de nouveaux risques pour les patients.

Sujets

• Médecine

Informations

• Publié par: haute-autorite-sante
• Publié le: 01 août 2006
• Nombre de lectures: 9
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• Langue: Français

Extrait

La lettre d’information de la Haute Autorité de santé

Dossier (pages 1 et 3 à 5) Un dispositif pour réduire les risques liés aux soins

Balises (page 2) Actualité de la HAS au 31/05/2006 : • Infonosocomiale Écoute • Principales réalisations Terrain (page 6) Certification des établissements de santé : L’expérience du CHU de Nice

Horizon (page 7) Qualité des systèmes de santé : Développer la collaboration européenne

L’essentiel sur (page 6-7) Bon usage du médicament : Le ropinirole et le candésartan

Missions (page 8) Évaluation des technologies de santé : Une synergie de compétences réunies au sein de la HAS

ût 2006

Accréditation des médecins et des équipes médicales Un dispositif pour réduire les risques liés aux soins L’accréditation correspond à un engagement volontaire des médecins, appartenant à des spécialités dites à risque, dans une démarche d’amélioration de la qualité des pratiques médicales fondée sur l’identification et la réduction des risques qui y sont associés. La démarche repose sur un dispositif participatif, élaboré pour et avec les professionnels concernés.

rises en charge médicales ont fait L e es p ’lboejèsgraj mdet ro pmretd sesrue ne  possibilités diagnostiques et thérapeuti- ques, de rapidité d’investigation et de traitement. Ce gain d’efficacité repose sur des processus multiples et complexes, des techniques et des compétences sophistiquées, qui s’accompagnent de nouveaux risques pour les patients.

Les données internationales montrent la fré- quence et la gravité de ces risques qui ne sont pas aujourd’hui totalement maîtrisés. Aux États-Unis, les études épidémiologiques indiquent que 2,4 % à 16 % des hospitalisations sont compliquées d’événements indésirables graves, et le nombre de décès liés aux risques médicaux est estimé entre 46 et 98 000 par an 1,2 , ce qui en fait la hui- tième cause de mortalité dans ce pays, avant les accidents de la route.

Les données françaises : l’enquête Éneis

En France, l’enquête Éneis (Étude nationale sur les événements indésirables graves liés aux soins) confirme l’importance de ces risques 3 . Il s’agit d’une enquête d’incidence, menée en

2004 dans 292 unités de soins de 71 établisse- ments de santé : 8 754 patients ont été suivis pendant une période maximale de 7 jours, représentant un total de 35 234 journées d’hospitalisation, au cours desquelles 450 évé- nements indésirables graves (EIG) ont été identifiés, dont 195 à l’origine du séjour à l’hôpi- tal, et 255 pendant la période d’hospitalisation.

D’après les résultats de l’analyse : - 3 % à 5 % des séjours hospitaliers sont motivés par un EIG consécutif à une prise en charge en médecine de ville (deux tiers des cas), ou à une hospitalisation antérieure ; 46,2 % de ces EIG ont été considérés comme évitables par les enquê- teurs et les équipes de soins, surtout lorsqu’ils étaient liés à des produits de santé ; - 6,6 journées d’hospitalisation sur 1 000 sont compliquées d’EIG, dont 35,4 % peuvent être

évités. Les EIG les plus fréquents en cours d’hospitalisation étaient secondaires à des actes invasifs, particulièrement des actes •••

Lire : • La suite duDossierpages 3 à 5 ; • Questions à…D r Patrice Papin page 4 ; • Focuspage 5.  

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