Mis en ligne le 17 janv. 2011 Table ronde n°7 - Thème Amélioration des pratiques - 17 décembre 2007 L’accréditation des médecins, démarche de gestion des risques nationale pour les spécialités à risques en établissements de santé, est en cours de déploiement. Pendant deux ans, les représentants des spécialités concernées et la HAS ont travaillé à la conception et à l’expérimentation de ce dispositif. ORTHORISQ a été le premier organisme agréé à entrer en fonctionnement. Aujourd’hui, plusieurs centaines de médecins orthopédistes se sont engagés dans la démarche. Les experts et responsables de cet organisme présentent leurs difficultés, la stratégie de l’OA, la mobilisation de la spécialité d’orthopédie, les facteurs clés de succès. L’état d’avancement du CFAR, organisme agréé non encore fonctionnel, sera présenté en parallèle.L’intégration des démarches d’EPP dans le programme d’amélioration des pratiques des spécialités à risques dans le cadre de l’accréditation sera abordée.Consultez la synthèse de la réunion Modérateur : O. Charrois, ORTHORISQ > voir sa présentationIntervenants :G. Bollini, service d’orthopédie pédiatrique, Hôpital La Timone, Marseille > voir sa présentationP. Cabarrot, Chef du service évaluation des pratiques, HAS > voir sa présentationC. Delaunay, service de chirurgie orthopédique, Clinique de l’Yvette, Longjumeau > voir sa présentationB. Dureuil, département d’anesthésie réanimation chirurgicale, CHU de Rouen > voir sa présentationP. Papin, service de chirurgie orthopédique, CH de Villefranche > voir sa présentationF. Pothier, Chef du service accréditation des médecins, HAS > voir sa présentationRetour au sommaire des Rencontres HAS 2007 Mis en ligne le 17 janv. 2011
Le terme daccréditation est désormais dédié aux médecins puisque la certification concerne maintenant les établissements. Un premier organisme daccréditation a été créé, ORTHORISQ, pour les chirurgiens orthopédistes. Nous expérimentons actuellement la mise en place de ce système daccréditation. ORTHORISQ est le premier organisme agréé daccréditation. Une intervention chirurgicale est et restera une situation à risque. Malgré lexistence de liens collégiaux, de sociétés savantes et dun intérêt de nos collègues pour les évolutions de la spécialité, la connaissance médicale est périssable et lisolement individuel ou collectif y participe. Quelle norme iso peut alors être appliquée à la chirurgie? Face à cette nécessité, les premières réponses institutionnelles nont pas été bien reçues car complexes, chronophages et peu compatibles avec la réalité du métier, tout en ayant un caractère obligatoire. Elles ne répondaient en outre pas à la croissance de la sinistralité et à linflation du financement des aléas thérapeutiques par la communauté chirurgicale. Est alors né RESIRISQ qui tentait de réconcilier droit et soins : le syndicat des orthopédistes sest alors investi dans cette voie en collaboration avec la HAS. Le cahier des charges rendant utile et acceptable laccréditation prévoyait la reprise en main par la collégialité. Elle devait sinscrire dans une démarche volontaire, tout en regroupant les obligations existantes, permettre lamélioration de la gestion du risque en la mutualisant et enfin donner lieu à un financement et à une compensation financière. ORTHORISQ est né et a rapidement fédéré toutes les composantes de la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOFCOT) ainsi que des autres sociétés savantes de la spécialité. ORTHORISQ a été agréé par la HAS le 3janvier 2007. Les premiers experts ont ensuite rédigé le référentiel risque, validé le 20 avril. Le 14 juin 2007, le site permettant dengager les collègues dans laccréditation était ouvert et le 9 novembre 2007 se tenait la première journée de formation des orthopédistes dans le cadre de laccréditation avec 792chirurgiens orthopédistes présents. Sur 2500 se sont déjà engagés dont 625 sur le site.chirurgiens orthopédistes, 837 300 engagements ont été validés et 287engagements sont actuellement étudiés par les experts. Quatre dossiers ont été rejetés. Nous avons déjà réalisé 52déclarations dévénements porteurs de risque (EPR) et reçu des demandes de létranger qui souhaite connaître la description du système pour le développer. Nous avons estimé le coût dengagement à 600euros par an et par personne. Ce chiffre est élevé ; nous lajusterons après la première année dexercice. Nous ne poursuivons aucun but lucratif ; les cotisations sont déterminées en fonction du coût du traitement des engagements. Ce coût est assuré pour 100 euros par la cotisation des engagés et pour 500 euros par les CPAM prélevées sur la prise en charge partielle des primes de responsabilités civiles et professionnelles. Or les cotisations de la CPAM nont pas encore été versées : le système ne tient donc que grâce au financement de la Société française et au bénévolat des experts. Ce système devra donc être révisé. Une difficulté concerne les hospitaliers nayant pas dactivité libérale que les CPAM ne financent alors pas. Des bugs surviennent sur le site ; ils ont néanmoins été réglés grâce au soutien logistique de la HAS. Il sest également