Rencontres HAS 2010 - Accréditation des médecins  quelles évolutions de la démarche au regard du DPC  - Rencontres10 diaporamaTR9
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Documents Rencontres10_diaporamaTR9 (1,7 Mo) Rencontres10_Les moments forts TR9 (72,1 Ko) Mis en ligne le 21 déc. 2010 Table ronde 9 du 2 décembre 2010 de 14h15 à 15h45 L’accréditation des médecins arrive à une phase de maturation. Un premier bilan démontre la mise en responsabilité des spécialités médicales qui ont constitué un Organisme-Accréditation (OA) fédérateur unique par spécialité et défini la stratégie nationale de gestion des risques valable pour la spécialité toute entière, dans toutes ses composantes, traduite par un programme de réduction des risques.La démarche valant développement professionnel continu (DPC) évolue en s’adaptant et en proposant une réflexion sur le caractère facultatif versus obligatoire de la démarche, ainsi qu’une meilleure prise en compte de la notion d’équipe. Consulter le texte des moments forts et le diaporama de cette session en bas de page Modérateur : Marc FUMEY – Adjoint au chef de service, service évaluation et amélioration des pratiques, Haute Autorité de Santé Intervenants : Sylvia BENZAKEN – Praticien hospitalier, Vice-présidente de CME, CHU de Nice, Laboratoire central d’immunologie Une accréditation version 2 : un rôle pour les CME et un outil de la médicalisation de la gestion des risques Bien que le dispositif existe depuis plusieurs années, l’accréditation, démarche fondée sur la déclaration volontaire par les médecins, l’analyse et la prévention d’évènements porteurs de risque (EPR) ou presque accidents, la mise en œuvre de recommandations et la participation à des activités de réduction des risques est encore peu déployée dans les établissements de santé publics. La démarche d’accréditation des disciplines à risque bénéficie toutefois d’un intérêt grandissant, à la faveur de la loi HPST qui confie aux CME et à leurs présidents la mission d’élaboration et de mise en œuvre du programme d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. Le dispositif médicalisé d’accréditation est aujourd’hui largement développé dans le secteur libéral grâce à un incitatif financier. En faire un outil d’une gestion des risques « médicalisée » en établissement public suppose un certain nombre de préalables et d’ajustements dans lesquels la CME a un rôle majeur à jouer : élaboration d’un dialogue entre les organismes agréés et les CME, inscription de la prévention des risques liés aux soins dans la formation initiale et continue, protection des bases de données préalables dans lesquels la CME a un rôle majeur à jouer. Gilles Chauvin – Vice-président de la conférence des Présidents de CME de CH, Centre hospitalier de Mont-de-Marsan Vers une accréditation obligatoire et financée pour tous ? Deux mots résument l'état d'esprit de beaucoup d'hospitaliers vis-à-vis de la certification, de l'accréditation et du DPC : confusion et complexité. Il est en effet difficile de faire la part des choses entre une accréditation devenue certification, une formation médicale continue qui devrait devenir développement professionnel continu, sans que l'on en sache les modalités d'application. Pour rajouter au phénomène d'incompréhension, il faut de plus articuler tous ces items avec les démarches qualité, la gestion des risques, la gestion des indicateurs, les diverses certifications ISO... Cependant, personne ne met en doute la nécessité de proposer aux médecins hospitaliers un développement professionnel continu bien adapté à leur pratique, facile à mettre en œuvre et à évaluer. Ce DPC qui permettra d'accréditer nos confrères devra intégrer tous les aspects de la profession : formation médicale continue (congrès, DU, formations diverses...), mais aussi prendre en compte les pratiques collectives (staff, RMM, enseignement...). Si l'accréditation devient une obligation, elle devra être assortie d'incitations fortes et d'intéressement. A titre d'exemple : un accroissement substantiel des crédits alloués à la formation médicale des hospitaliers, à l'heure actuelle ridiculement bas (0,75 % de la masse salariale). Simplification et intéressement, voilà comment faciliter l'adhésion du corps médical hospitalier à la démarche d'accréditation. Bertrand MILLAT – Chirurgien, coordonnateur du département de chirurgie digestive et transplantation hépatique, Montpellier – Président, Fédération de Chirurgie Viscérale et Digestive Retour d'expérience sur l'accréditation en chirurgie viscérale et digestive par la FCVD La prévention des événements indésirables dans les spécialités "à risque" est aujourd'hui une contrepartie volontaire à des compensations financières individuelles. Elle doit devenir avec le temps un besoin professionnel. Pour avancer, il faut en faire la méthode de DPC pour toutes les spécialités concernées et organiser la complémentarité entre gestion des risques individuelle et instances des établissements. La convergence Accréditation-DPC s'illustre dans le référentiel risque de la FCVD. Jacques-Yves NORDIN – Président, ORTHORISQ, Société Française de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie Retour d'expérience sur l'accréditation en chirurgie orthopédique par l'ORTHORISQ ORTHORISQ, premier organisme d’accréditation, a 4 années d’existence et 1482 adhérents accrédités. Chaque année, un référentiel ORTHORISQ est élaboré. Il comprend actuellement : la participation de l’adhérent à une des deux journées de formation en gestion du risque, la déclaration de 2 évènements porteurs de risque (EPR), dont un ciblé et l’application d’actions spécifiques visant à améliorer les pratiques des orthopédistes. Sa mise en œuvre annuelle par l’adhérent entraine la validation de son bilan d’accréditation.L'analyse des EPR, presque 8 000, permet à l'ORTHORISQ d'élaborer des recommandations, des alertes et des procédures dégradées visant à diminuer les risques en orthopédie. L’accréditation aura valeur de DPC et la gestion des risques sera un objectif de DPC. Mis en ligne le 21 déc. 2010

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TR 9
Ensemble, améliorons la qualité en santé
 
 
 
Modérateur : Marc FUMEY Adjoint au chef de service, service évaluation et amélioration des pratiques, Haute Autorité de Santé
Ensemble, améliorons la qualité en santé
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er ranrurg en, coor ve ges e par u eur onna rurg c e emen et transplantation hépatique, Montpellier – Président, Fédération de Chirurgie Viscérale et Digestive
Jacques Yves NORDIN–Président, ORTHORISQ, Société Française de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie
Accréditation des médecins : quelles évolutions de la démarche au regard du DPC ?
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Adjoint au chef du service évaluation et amélioration des pratiques, Haute Autorité de Santé
Ensemble, améliorons la qualité en santé
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          les spécialités : déclaration d’événements porteurs de risque médicaux (EPR) mise en œuvre de recommandations participation à des activités de gestion des risques (RMM, registres, formations, check-list, etc.) Dontl’objectif est de prévenir ou limiterles conséquences des événements indésirables associés aux soins
Accréditation des médecins : quelles évolutions de la démarche au regard du DPC ?
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l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que la prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée des dépenses de santé. Il constitue une obligation pour tous les professionnels de santé
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     adéquation avec les objectifs du DPC
 
 
 
Les organismes agréés pour l’accréditation (OA-Accréditation) devront être enregistrés auprès de l’organisme gestionnaire du DPC (OGDPC)
Accréditation des médecins : quelles évolutions de la démarche au regard du DPC ?
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médicales Un OA-Accréditation fédérateur unique par spécialité Une acculturation des acteurs de terrain xm déciuar siuqsetion dese de geslanoitan eigétarste Un
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  Libéraux exclusifs 74% Exercice mixte 20% Salariés exclusifs 6%
 
 
 
 
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Président, ORTHORISQ, Société Française de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie * Directeur, ORTHORISQ
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