USS Union syndicale suisse www.uss.ch L’assurance-maladie en chantier Deux piliers : l’interlocuteur/interlocutrice personnel de santé et la réduction des primes La politique de la santé est un gigantesque chantier permanent chantier. Et l’architecte en chef, sur le point de partir à la retraite, n’est pas le seul à avoir perdu toute vision d’ensemble. Pour l’Union syndicale suisse, les piliers qui doivent maintenant être érigés vont de soi : le modèle de l’interlocuteur/interlocutrice personnel de santé (IPS) doit ga-rantir l’accès aux soins et limiter les coûts et la réduction des primes doit être améliorée. Christina Werder, secrétaire centrale de l’USS À grand fracas, le Conseil fédéral avait annoncé au printemps 2009 des « mesures pour endiguer l’évolution des coûts ». Ce projet de loi, d’une durée limitée à trois ans, devait avoir le caractère d’une mesure urgente. Hélas, durant la session d’automne des Cham-bres fédérales, il est apparu qu’il n’en serait rien, puisque la commission compétente du Conseil des États a reporté sa discussion de détail. Évolution des coûts : beaucoup de fumée, mais pas de feu En revanche, le Conseil national a débattu du projet. Mais ce qu’il a décidé lors de sa session d’automne est inacceptable. En premier lieu, malgré l’augmentation massive des primes en 2010, il ne veut pas entendre parler de subsides supplémentaires pour leur ré-duction. Et ce ne sont pas seulement les propositions syndicales d’augmenter ...