- Psychologie générale  - compte-rendu ; n°1 ; vol.54, pg 215-232
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Description

L'année psychologique - Année 1954 - Volume 54 - Numéro 1 - Pages 215-232
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1954
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

IV. - Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1954 vol. 54, n°1. pp. 215-232.
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IV. - Psychologie générale . In: L'année psychologique. 1954 vol. 54, n°1. pp. 215-232.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1954_num_54_1_30446— Psychologie générale IV.
1° Temps de réaction
HYMAN (R.). — Stimulus information as a determinant of reaction
time ( L'information sous-jacente au stimulus en tant que déterminant
du temps de reaction). — J. exp. Psychol., 1953, 45, 188-196.
Hyman se propose d'étudier la valeur du temps de réaction en fonc
tion de la quantité d'information reçue. On peut faire varier celle-ci de
3 manières : a) En modifiant le nombre des alternatives équiprobables à
partir desquelles on établit un choix ; b) En modifiant la probabilité
d'apparition de choix particuliers ; c) En introduisant des dépendances
sériales entre les successifs parmi des alternatives. A l'intérieur de
ces 3 modes d'information, on peut encore faire varier la quantité
d'information fournie.
Quatre sujets se sont prêtés à cette expérience et ont donné
15.000 réponses. Le dispositif stimulus est un panneau qui présente
36 lumières disposées en 6 rangées de 6. Certaines lumières, 8, sont seul
ement utilisées et à chacune d'elles correspond une syllabe que le sujet
doit prononcer aussitôt qu'il voit la lumière qui lui correspond. Un
dispositif de clé vocale permet de mesurer le temps de réaction.
Les résultats font apparaître que la courbe des valeurs du temps de
réaction en fonction du taux d'information est en régression linéaire
quelles que soient les modalités d'information. Pour 3 sujets, les lignes de
régression coïncident, seul un sujet manifeste un certain apprentissage
dans le cas où le mode d'information est le plus simple.
G. O.
OBRIST (W. D.). — Simple auditory reaction time in aged adults
(Le temps de réaction auditif simple chez les adultes âgés). — J. Psyc
hol., 1953, 35, 259-267.
Cette recherche montre que le temps de réaction auditif moyen est
de 122 m. /sec. pour 25 sujets de 27,6 ans (18 à 39 ans), de 131,2 m. /sec.
chez 57 sujets de 71,5 ans en moyenne (65 à 75 ans) et de 544 m.
pour 59 de 80,6 ans (76-86 ans) de même milieu socio-économique
et de même niveau intellectuel. La distribution des temps de réaction
pour les individus les plus âgés est plus dissymétrique. L'auteur pense
que cette augmentation de la durée du temps de réaction chez les indi
vidus âgés est due à la difficulté à se maintenir attentif.
G. O. 216 ANALYSES FHBLIOGH APIIIQUES
CIIERNIKOFF (R.), TAYLOR (F. V.). — Reaction time to kines-
thetic stimulation resulting from sudden arm displacement (Temps
de réaction à une stimulation kinesthesique fournie par un déplacement
brusque du bras). — J. exp. PsychoL, 1952, 43, 1-9.
L'homme est souvent comparé à un servo-mécanisme ; il semble
intéressant de préciser le bien-fondé de cette comparaison. Taylor et
Birmingham ont remarqué que, lorsqu'un homme ajuste visuellement un
mouvement très rapide de la main et du bras, il ne peut le corriger avant
qu'il soit achevé. Cette correction dépend en effet des informations
d'ordre visuel, mais aussi kinesthesique. C'est pourquoi il est intéressant
de connaître avec quelle rapidité peut agir ce contrôle kinesthesique
et s'il peut être plus rapide ou non que le contrôle visuel. Il a paru
intéressant aux auteurs de vérifier les valeurs attribuées au temps de
réaction kinesthesique qui est le plus simple et le plus rapide mouvement
d'ajustement. Ces auteurs le font de deux façons. La stimulation kinesthe
sique est donnée de la manière suivante : le bras droit est maintenu dans
une position déterminée par un dispositif mécanique commandé électr
iquement ; dès que le système électrique libère le dispositif mécanique, ce
dernier tombe et entraîne le bras. On peut varier la vitesse de chute en
alourdissant le dispositif mécanique. La réponse au stimulus kinesthe
sique, mouvement d'un bras, consiste, soit à frapper avec le bras libre
sur une clé, soit dans l'arrêt du bras en mouvement. Dans le premier
cas, le temps de réaction kinesthesique (149,6 m. /sec.) est du môme ordre
que celui qui correspond à une stimulation tactile (160,3 m. /sec.) (avec le
môme type de réponse) ou auditive (149,6 m. /sec). Lorsque le temps de
réaction consiste à arrêter le mouvement, il est significativement plus
bref, 129,4 avec 6 sujets, 118,9 avec un autre groupe de 8 sujets.
Les auteurs concluent en montrant que le temps de réaction kines
thesique est comme le temps de réaction visuel trop long pour permettre
un contrôle volontaire continuel des mouvements des mains et des bras
grâce aux informations kinesthésiques reçues. Il semble que ce contrôle
utilise une fonction qui émet des ordres intermittents et que ceux-ci sont
exécutés par des centres inférieurs sans guide volontaire supplémentaire.
G. O.
2° Ajustement moteur
CLEGHORN (T. E.), DARCUS (H. D.). — The sensibility to passive
movement Of the human elbow joint (Étude chez Vhomrne de la sensib
ilité à un mouvement passif de l'articulation du coude). — Quart. J.
exp. PsychoL, 1952, 43, 66-77.
L'auteur expose longuement tout d'abord les principales études faites
à propos de la perception d'un mouvement passif. L'objet de son étude
est de préciser quel est le seuil de sensibilité articulaire du coude lorsque
le mouvement de l 'avant-bras se fait dans le plan vertical et d'une
manière passive par déplacement du bras du sujet. PSYCITOLOGIF. (iKNKRALE 217
L'auteur l'ait varier à la fois l'angle de flexion ou d'extension et
d'autre part la vitesse angulaire du mouvement de l'avant-bras. Il
introduit la notion de mouvement « nul », ou piège, qui permet d'appréc
ier la certitude que l'on a de l'exécution d'un mouvement passif.
Les résultats montrent que 52 % des mouvements nuls sont reconnus
comme tels. Lorsque ces mouvements nuls sont pris pour des mouve
ments réels, ils ont tendance à être identiques au mouvement qui a
précédé.
Les mouvements vrais sont reconnus comme tels dans 82 % des cas,
II y a de notables différences individuelles. La détection de la direction,
mouvement en extension ou en flexion est correcte dans 67 % des cas.
On estime mieux l'extension que la flexion. L'influence de la vitesse
angulaire est importante ; le maximum de sensibilité a lieu pour des
vitesses de 0° 10 et 0° 20 par seconde.
On voit ainsi que les 3 facteurs, direction du mouvement, amplitude
du déplacement, vitesse angulaire, jouent un rôle dans la perception d'un
mouvement passif de l'avant-bras. Il semble que la sensation de mouve
ment soit dépendante de la sensation de secousse ; elle est meilleure
quand le mouvement passif est rapide. q q
FEDDINGTON (E. S.). — Kinesthetically guided movements of
head and arm (Etude des mouvements de la tête et du bras dirigés
par des sensations kinesthésiques). — J. Psychol., 1953, 36, 51-57.
Toutes les épreuves motrices d'ajustement classiques sont établies de
telle sorte que le regard puisse toujours suivre le déplacement de la
main. Cet auteur a cherché comment, sans contrôle visuel, on pouvait
ajuster la direction du regard à celui de la main ou inversement. Pour le
faire, il utilise un dispositif simple tel que le regard ne puisse suivre le
mouvement de la main. Il s'agit d'une surface verticale courbée, placée
devant le S. de telle sorte qu'elle soit en tout point à égale distance du
bras tendu. Le bras du sujet est dérobé à sa vue par un écran horizontal.
Vingt S. ont participé à chacune des deux épreuves. Au cours de la
première, la tête est dirigée dans une direction et la main doit se placer
dans cette direction, ou bien la position de la main indique la position que
doit adopter la tête. Dans la deuxième épreuve, on étudie spécialement la
précision du mouvement de rotation de la tête et du bras l'un par rapport
à l'autre sans tolérer les oscillations. Les directions angulaires sont
de 5°, 20°, 40°, 55°, 75°, 90°.
Les résultats montrent qu'il y a une plus grande variabilité des
valeurs des réponses de loc

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