Oclide et son Maître
130 pages
Français

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Oclide et son Maître , livre ebook

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Description

Dans ce livre autobiographique, Oclide est la soumise dévouée de son Maître. Le soir venu, la métamorphose s’opère : Maître M attache le collier au cou de son esclave et Oclide se prosterne à ses pieds.


Amoureux transis, chacun alimente cette relation si intense.


Maître M développe sa perversion sans relâche tandis que Oclide s'épanouit dans son humiliation, plongeant toujours un peu plus loin dans son avilissement.


Des soirées dans leur chambre transformée en Donjon aux longs week end d’immersion en passant par des rencontres hors du temps, ils décident de vivre leur passion sans retenue, celle du plaisir et du lâcher prise.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 mai 2021
Nombre de lectures 24
EAN13 9782377805938
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Oclide et son Maître

 
 
 
 
 
 
 
 

 
Oclide
 
 
Oclide et son Maître
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 

 
 
© Evidence Editions  2021
 
 
Mot de l’éditeur
 
Libertine éditions est la maison érotique qui entend tous vos fantasmes. Ici pas de demi-mesure, toutes les formes de sexualité sont autorisées et assouvies.
 
Puisque chacun trouve son plaisir dans des scénarios intimes, chaque lecteur trouvera de quoi animer sa libido ou la rallumer.
Entre histoires vraies et fantasmes inavoués, il n’y a qu’un doigt. Du porno au hors-limite, en passant par le BDSM, le SM et plus encore… Masculin, féminin, le plaisir à deux, trois ou plus. Peu importe, seul le plaisir compte !
Pour faire durer vos lectures, vous trouverez nos ouvrages en format numérique, papier, audio, CD, DVD et plus encore.
Que votre lecture soit chaude et enivrante, c’est tout ce que nous vous souhaitons.
 
Site Internet : www.libertine-editions.fr
 
 
 
 
Avertissement

Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 
 
 
Je dédie ce livre à mon Maître
 
 
 
 
 
Un samedi soir

 
 
 
Cette journée est étrange, je suis agitée au fond de moi, intriguée par ce soir, presque angoissée par les préparatifs que Maître M. organise. Je vis cette journée avec une douce anxiété tant dans mon esprit que dans mon ventre. Elle file, cette journée, ça y est, nous avons couché les enfants. Quelques verres de vin, la soirée commence. Nous fumons une cigarette sur la terrasse, moment de liberté. Puis, c’est le moment clef, le moment qui va décider du ton. Vers quel domaine partons-nous ? Ce soir, nous allons basculer vers le côté obscur, l’envie est palpable. Je l’entends monter dans notre chambre, emprunter l’escalier en colimaçon en fer qui mène aux accessoires dédiés à cette délicieuse torture. Je sais ce qu’il est parti chercher.
Dans le salon, l’esprit en alerte, j’ai démarré une série, dernier épisode de Orange is the new black , enfin il revient, je suis impatiente. Le collier en cuir de soumise est attaché, autour du cou, ces accessoires détonnent avec le reste de mes vêtements. Il m’ordonne de m’asseoir par terre, docile, mon esprit bascule. Juchée sur les coussins, mes habits tombent un à un, les codes se mettent en place. Je connais ma place, et lui impose la sienne. Nous ne parlons pas ou très peu avec un timbre de voix qui se modifie, plus grave pour lui et très faible pour moi.
Nous pratiquons ce jeu depuis longtemps ; de ce fait, la connexion s’établit rapidement. Je sens la laisse de corde qui me relie désormais au pied de la table basse. Les pinces sont installées, sans ménagement, sur mes grandes lèvres. Nous regardons ensemble un épisode de la série. J’apprécie ces moments décalés. Mon cerveau est partagé, je ressens l’excitation qui grimpe grâce à mon corps qui commence à s’exprimer, je frissonne, je sens l’odeur de la cyprine qui se diffuse. Tout en suivant l’histoire, je me sens chienne aux pieds de mon Maître.
Quelquefois, ses doigts s’égarent et me flattent les lèvres en provoquant des pics d’excitation. Toute ma peau frissonne. Ce qui est étonnant et surtout grisant dans cette situation demeure cette capacité à faire monter le plaisir, en continu et pervers alors que nous vivons en parallèle une situation anodine. L’épisode touche à sa fin. Ne pas s’attarder, car la soirée est encore longue et l’envie nous presse. Il faut que j’aille aux toilettes, l’excitation sans doute, avant la suite.
C’est un besoin naturel, mais je suis loin de m’imaginer qu’il va profiter de l’occasion pour asseoir son emprise et cranter la perversité ambiante. Je requiers son indulgence et lui décide de m’accompagner. Tremblante, je suis donc assise sur la cuvette froide des toilettes en train de pisser. L’odeur se propage dans l’étroite pièce tandis qu’il maintient et joue avec la chaîne reliée à mes lèvres. Dégradant. Je sens son regard perçant et son souffle s’accélérer. Cette condition l’excite et tous mes sens sont sollicités. Sa queue raide, en haut de laquelle perle une goutte de liquide séminal, ne tarde pas à sortir de son pantalon. Puis il se redresse et, en m’appuyant sur la tête, m’oblige à le sucer, doucement puis de plus en plus profondément. Ma bouche gourmande accueille tout son membre, j’ai le visage plaqué sur son pantalon. J’étouffe, je grogne, mon corps réagit. Trop de sensations m’envahissent. J’assume mon rôle de soumise avec entrain, je suis entrée dans le jeu. La bave, par longs filets, s’écoule sur le carrelage froid. Ses mains se crispent sur ma tête, puis il m’ordonne de me retourner et me baise avec brutalité. Tout se mélange dans mon esprit, la perversité de la position, l’odeur enivrante de l’ammoniaque et le contact glacial de la faïence. Brusquement, il s’arrête, me traîne, désorientée, par le collier jusqu’à notre chambre. L’escalier tourne, c’est une torture, je dois suivre le rythme… Finalement, mon Maître fixe la laisse à la chaîne reliée à mon intimité et accroche le tout à un crochet planté sur la poutre de notre chambre. Il part.
Je l’attends, fébrile, inquiète, de nombreux fantasmes parcourent mon esprit, je ne sais pas ce qu’il veut. Mon excitation déborde, j’ai le cerveau en ébullition, les émotions emplissent mon esprit. De retour, mon Maître m’enjoint de faire face à la poutre en bois verticale qui trône sur un côté de notre chambre. Il m’indique qu’il a fermé la porte à clef. Seule avec lui, j’entends son matériel, mais je n’ai aucun détail. Cette incertitude me trouble, mais j’obéis. Il me positionne un masque sur les yeux. Instinctivement, je lui donne tout mon corps, instinctivement, le processus de lâcher-prise a passé une nouvelle étape.
Les cordes m’entourent, je sens mon abdomen se plaquer sur le poteau et mes seins déborder de chaque côté. Indécente. La tension des cordes s’intensifie, elles se resserrent et ma cage thoracique se retrouve comprimée. D’autres cordes au niveau de mon bassin, puis mes mains sont immobilisées par des gants en cuir adaptés et accrochés à la poutre. Mon esprit s’évade et tente d’avoir une vision globale de ma position, immobilisée et offerte. Ma vulve se met à gonfler d’excitation. La mise en place se conclut par l’ajustement d’un bâillon dans la bouche et, délice suprême, l’installation des pinces sur mes tétons bouffis reliés entre eux, avec la poutre qui les sépare. Chaque mouvement, même infime, me rappelle cette dépendance.
Les mots crus tombent. La cyprine aussi. Je dois cambrer les reins à sa demande pour que sa verge me pénètre d’abord dans le vagin, puis dans le cul. Mon rôle consiste à faire baisser sa tension sexuelle, à assouvir ses demandes bestiales. Il ne prend pas de précaution, force l’entrée, car je suis une salope. Je le sais et je veux le lui prouver. J’essaie de crier mon plaisir, mais le bâillon m’en empêche, laissant seulement couler ma salive sur mes seins. Mon Maître le remarque et prend plaisir à me badigeonner avec. Je suis proche de l’orgasme, il le sait, il le sent, il me connaît assez pour me calmer et contrôler cette jouissance. Il sort son martinet et me cingle les fesses. En même temps, il suspend des poids à la chaîne qui joint mes lèvres ce qui ne fait qu’augmenter mon excitation. Je ne parviens pas à maîtriser ce plaisir montant. Les coups de martinets pleuvent, plus drus, sur mes reins et sur mes seins tendus, je ne jouirai que lorsqu’il l’aura décidé. C’est ainsi, je n’ai pas le choix, je ne peux qu’obéir, sinon la punition s’avérerait terrible. C’est la règle qu’il a instaurée. Mon Maître décide enfin de me libérer, c’est-à-dire de me laisser jouir, c’est une chance, car les séances peuvent me laisser pantelante, frustrée, désemparée sans avoir atteint l’orgasme. Il me retourne, je suis dos à la poutre maintenant, accroupie, les bras en croix, de nouveau attachée, le corps avili. Le sexe et le cul béants, il passe sa main sans retenue. Je ne résiste pas à cette position. Il plante trois doigts dans mon ventre et je me déverse sur le sol. Je sens que je gicle partout. Je hurle. Des ondes de plaisir me dévastent. Tout est parti, toutes mes tensions et mon stress se sont évacués et je pendouille lamentablement, les bras immobilisés. Cependant, il m’indique que ce n’est pas terminé. Je vais devoir servir d’objet. Même si la vague d’excitation est passée, celle-ci se reforme. Il me traîne jusqu’au lit et, sur le dos, m’enfile une cagoule en simili cuir à la tête de chien. Je dois relever les pattes. Je suis pilonnée par la chatte et labourée par le cul. Longtemps. Je sens encore l’orgasme surgir pendant qu’il m’injurie. Je deviens son vide-couilles. Je ne contrôle plus mon corps et mon esprit. Enfin, il se décharge dans mon cul offert, en râlant son plaisir. Il attrape un plug et me bouche l’orifice pour que son foutre reste en moi. L’excitation n’est pas retombée et j’ai l’autorisation de me soulager. Mes doigts caressent mon clitoris. Je jouis, impudique devant mon Maître. Encore.
Mon esprit divague, mon corps est repu, je vais m’endormir, mon trou plein et mon collier de soumise autour du cou. Je profite des douces caresses, mon visage s’illumine et je devine son sourire heureux.
 
 
 
 
Un samedi soir… vu par le Maître

 
 
 
Dimanche, journée en famille. Pourtant, mon esprit se concentre déjà sur les événements de la soirée. Je sais qu’elle sera ma soumise et moi le Maître. Celui qui contrôle son plaisir, celui pour qui elle va s’offrir. Chacun son rôle. Pour me préparer et organiser notre terrain de jeux, j’imagine la mise en scène, je me projette, je construis pas à pas mon fil conducteur.
Je vaque à mes occupations dans la maison, tenant mon rôle de père de famille, mon attitude ne laisse rien transparaître de mes pensées. En fin de matinée, j’ai construit mon scénario : cette séance se déroulera autour du thème principal de l’humiliation ainsi que de l’utilisation de la poutre existante dans notr

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