Rencontres sur le net
104 pages
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Rencontres sur le net , livre ebook

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Description

Camille de Sixe livre ici un nouveau récit d’histoires vraies, cette fois-ci dans le monde enchanté du web et des multiples expériences qu’il permet d’engendrer.


S’il pense au départ qu’Internet pourrait lui apporter l’amour, l’auteur se rend vite compte que ce sont plutôt des aventures folles et intenses qui vont se présenter. Il laissera tomber sa quête initiale pour se livrer à une série de rencontres à visée purement sexuelle, qui réserveront leur lot de surprises, d’excitation, mais parfois aussi de pathétique. L’auteur décrit sans ménagement, parfois avec humour, sous forme de nouvelles et en n’épargnant aucun détail, ces Rencontres du net qui resteront à jamais gravées dans sa mémoire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 septembre 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782377806089
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rencontres sur le net

 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Camille de Sixe
 
 
Rencontres sur le net
Nouvelles érotiques
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 

 
 
© Evidence Editions  2021
 
Mot de l’éditeur
 
Libertine éditions est la maison érotique qui entend tous vos fantasmes. Ici pas de demi-mesure, toutes les formes de sexualité sont autorisées et assouvies.
 
Puisque chacun trouve son plaisir dans des scénarios intimes, chaque lecteur trouvera de quoi animer sa libido ou la rallumer.
Entre histoires vraies et fantasmes inavoués, il n’y a qu’un doigt. Du porno au hors-limite, en passant par le BDSM, le SM et plus encore… Masculin, féminin, le plaisir à deux, trois ou plus. Peu importe, seul le plaisir compte !
Pour faire durer vos lectures, vous trouverez nos ouvrages en format numérique, papier, audio, CD, DVD et plus encore.
Que votre lecture soit chaude et enivrante, c’est tout ce que nous vous souhaitons.
 
Site Internet : www.libertine-editions.fr/
 
 
 
 
Avertissement

Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 
Amandine

 
 
 
Lorsque j’utilisai Internet pour la première fois pour séduire, je sortais d’une relation tumultueuse et douloureuse. J’avais été meurtri par une fille du monde de la publicité dont le comportement extrême et pathologique m’avait profondément perturbé. J’avais besoin de prendre du recul, et surtout du bon temps. La vie réelle ne m’apportant pas suffisamment d’occasions, je me décidai pour la rencontre en ligne. À l’époque, il était d’usage de vadrouiller sur le fameux site ***, le plus en vogue et celui que tout le monde pratiquait. Toutefois, ma première aventure se déroula simplement par échange de mails, avec une très ancienne copine de jeunesse.
Amandine était la femme de Jean, l’un de mes meilleurs amis depuis toujours. Ils étaient partis vivre à Aix à la fin de nos études. C’était de l’histoire ancienne, comme nos soirées et nos bitures. Je me souvenais d’Amandine comme d’une fille open qui n’avait pas froid aux yeux. Elle n’avait pas hésité à me faire des avances en boîte de nuit un certain soir, quasiment devant tout le monde, complètement saoule. Ce soir-là, Jean était absent. Elle ondulait, agrippée à mes épaules pendant un slow langoureux, me susurrant à l’oreille qu’elle avait envie de « baiser ». Mais je refusai, n’ayant absolument pas l’intention de trahir mon vieux pote.
Ils avaient la réputation d’être un couple libre qui allait loin sexuellement. Enfin, c’était surtout Jean qui allait loin et Amandine qui suivait. Il n’était pas rare qu’il nous annonce au débotté, vers 5 h du matin en revenant d’une virée particulièrement arrosée, qu’on pouvait la « baiser » si on voulait, voire la baiser à plusieurs. Ce côté « salope » de sa petite amie, véridique ou pas, constamment mis en avant, nous fascinait autant qu’il nous perturbait. À cette époque, trop jeunes et trop peu habitués à ce type de déviances, jamais personne n’avait osé répondre favorablement. Cela nous paraissait déplacé et dangereux.
Ils aimaient aussi se faire prendre en photo pendant l’acte, dans des endroits bizarres, photos qu’ils n’hésitaient jamais à nous montrer en riant. Ils aimaient baiser n’importe où et n’importe quand, quitte à se faire surprendre, ce qui ne manquait jamais d’arriver. La période était aux expériences, rien ne nous choquait.
Notre petit groupe se sépara quand tout le monde prit ses marques dans la vie active et fonda une famille. De mon côté, je m’accrochais à des histoires passionnelles avec des filles aussi belles qu’inaptes à la vie de couple. Je voyais mes vieux copains prendre de la bouteille et devenir parents quand, moi, je stagnais à un stade adolescent qui paraissait s’éterniser.
Je n’avais eu aucune nouvelle d’Amandine ni de Jean depuis une dizaine d’années, quand, un beau jour, un ami de la même bande m’annonça qu’ils venaient de se séparer. Jean était parti avec une fille plus jeune. Il laissait son ex-femme sur le carreau avec deux enfants en bas âge. Cela me semblait inconcevable : pour moi, ces deux-là devaient finir leur vie ensemble. Or, je m’étais totalement planté ! Leur couple battait de l’aile depuis le début, toute leur mascarade sexuelle n’était que la partie visible de l’iceberg d’une relation qui n’était pas aussi fusionnelle que cela. Lorsque j’appris la nouvelle, je me décidai à écrire à Amandine plutôt qu’à Jean pour avoir le fin mot de l’histoire. Il me semblait que c’était elle qui dégustait le plus et que c’était la moindre des choses. Et puis, hormis l’épisode de la boîte de nuit, elle n’avait jamais caché qu’elle me trouvait à son goût, ce qui me flattait assez. Étant en couple et sérieux à l’époque, personne n’aurait jamais imaginé que j’aurais pu la convoiter. Pourtant, elle me plaisait bien. C’était une petite Bretonne rousse, toute fine, avec très peu de seins et de jolies petites fesses bombées. Sa réputation de baiseuse experte et peu farouche m’avait toujours excité au plus haut point. Elle avait aussi la bouche idéale de la tailleuse de pipe de haut vol.
En lui écrivant, je ne pensais pas l’entreprendre, étant moi-même avec une nouvelle copine depuis deux mois. De son côté, elle sembla surprise de me lire après tout ce temps, puis finalement être contente que je pense à elle dans un moment pareil. La situation était catastrophique : ils venaient d’acquérir une maison et c’était Jean qui avait apporté les fonds. S’il avait, pour sa part, emménagé avec sa nouvelle amie dans une autre maison, il fut décidé qu’Amandine devait quitter les lieux le plus rapidement possible, afin que Jean puisse récupérer sa mise. Pour couronner le tout, elle venait de se faire virer de son travail. Elle était dans la galère la plus noire. Pourtant, elle semblait dotée d’une force que je ne lui connaissais pas. Elle prenait les choses avec philosophie, et n’était pas avare d’histoires hilarantes pour tourner Jean en dérision. Je pris rapidement fait et cause pour elle, estimant qu’il n’aurait jamais dû la quitter, ou bien qu’il aurait dû la tromper sans le lui dire, au moins pour sauver le couple et les enfants. Je pensais d’ailleurs qu’il la trompait depuis des lustres, mais elle n’avait pas l’air d’en avoir conscience. Elle avait seulement tiqué un jour où, peu avant leur séparation, il avait proposé à un de ses copains de la « baiser » dans le lit conjugal un soir de fête. Habituellement, cela se passait dans son dos, mais, cette fois-là, elle était bien présente et avait tout entendu. Il avait dû s’oublier.
À force d’évoquer ces sujets, je commençais à m’échauffer de plus en plus. Elle répondait à toutes mes questions, même les plus salaces sur les sujets les plus scabreux, et parler de sexe met généralement le corps et l’esprit dans de bonnes dispositions. Je me mis à fantasmer sur elle et imaginai qu’elle ne verrait pas d’objection à me rencontrer pour une partie de jambes en l’air entre vieux amis, maintenant qu’elle était disponible.
Je tentais de la mettre en condition en évoquant avec nostalgie ces soirées délirantes où nous nous retrouvions à la limite du dérapage, comme cette fois en boîte de nuit. Mais, à ma grande surprise, elle ne se souvenait plus de rien. C’était le brouillard total. En revanche, elle se souvenait qu’elle avait craqué sur Rémi, un autre copain. Cela me semblait surprenant, car c’était toujours de moi qu’elle parlait aux autres en affirmant que j’étais le plus « mignon ». Mais elle en était certaine : c’était de Rémi qu’elle était amoureuse en secret. Il n’était pourtant pas terrible : plus petit qu’elle – qui n’était déjà pas bien grande –, blond, fade, anguleux et antipathique. Je me dis alors que ma perspective de rencontre à l’horizontale ne serait pas un mince défi.
Pourtant, à force de palabrer, au bout de quelques semaines, je parvins à lui faire accepter le principe d’une rencontre. Le fait de ne pas déterminer de date permettait de ne pas lui mettre la pression. Je ne masquai pas mon ambition de lui faire l’amour, n’ayant pas l’intention de faire un tel trajet juste pour boire un verre et il apparut, à ma grande surprise, qu’elle était finalement d’accord. Nous en étions même à nous demander si nous utiliserions des capotes « entre vieux amis » ; la réponse fut : « Oui ! » Elle avait, paraît-il, d’autres partenaires. Elle me raconta qu’elle avait couru pendant quelques mois après un type marié dont elle était tombée amoureuse. Elle entamait maintenant la phase où l’on tente de profiter au maximum, par vengeance ou pour oublier. Il l’avait copieusement sautée, tout en promettant de quitter sa femme, ce qu’il ne fit évidemment pas : le schéma le plus classique qui soit. Certains mecs n’ont aucun scrupule et certaines filles sont incroyablement naïves.
De mon côté, ma nouvelle petite amie, au bout de trois mois de fréquentation assidue, ne m’intéressait plus beaucoup, même si je ne le lui avais pas encore dit. La situation tournait à mon avantage : si Amandine était déçue par un homme, je pourrais lui servir de défouloir ! Mais si nous avions prévu de faire l’amour, nous ne nous étions revus depuis dix ans ! Il y avait donc une inconnue : allions-nous nous plaire suffisamment pour en arriver là, surtout en pleine journée et non alcoolisés ?
Deux mois passèrent avant de tomber d’accord sur une date. C’était en pleine semaine et je dus poser un après-midi de congé au dernier moment, avançant un problème familial quelconque auprès de mon employeur. Le jour J, je m’apprêtai au mieux dans les toilettes du bureau, essuyant ma queue et mes couilles avec des lingettes pour bébé et, dès que midi sonna, je fonçai vers ma voiture et la lançai à vive allure sur l’autoroute. Je fis le trajet d’une traite dans un état d’excitation terrible. J’allais enfin connaître les talents d’Amandine ! Jean n’arrêtait pas de vanter ses prouesses sexuelles. Elle était apparemment prête à tout, il lui faisait même la « double », selon se

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