Call me Livia
108 pages
Français

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Description


Psychologue de renom, je me suis battue pour me faire un nom dans ce milieu machiste.




Célibataire, j'aime disposer des hommes comme bon me semble.



Lorsque mon meilleur ami, Connor, me présente à la directrice d'une agence d'escortes, j'y vois un moyen de prendre mon pied sans entrave.



Tout se déroulait parfaitement bien, jusqu'à ma rencontre avec Caleb Prescott. Fils unique d'un armurier connu, multimillionnaire, cet apollon arrogant et fier est persuadé qu'il peut m'attraper dans ses filets.



Idiot !



Il n'imagine même pas qu'il représente tout ce que je déteste. Il veut jouer ?



Que la partie commence !


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 19
EAN13 9782957987504
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
Titre
Copyright
Biographie de l’auteur
1. Olivia
2. Olivia
3. Caleb
4. Olivia
5. Caleb
6. Olivia
7. Olivia
8. Caleb
9. Olivia
10. Olivia
11. Caleb
12. Olivia
13. Caleb
14. Olivia
15. Caleb
16. Olivia
17. Caleb
18. Olivia
19. Caleb
20. Olivia
21. Olivia
22. Caleb
23. Olivia
24. Caleb
25. Caleb
 
H ÉLÈNE
CARUSO
Call Me Livia
(Olivia Kincaid #1)

Caruso Hélène
Call Me Livia
(Olivia Kincaid #1)
 
 
© Helene Caruso, 2021
Dépôt légal : septembre 2021
ISBN numérique : 978-2-9579875-0-4
Couverture  : ManyDesign
Composition numérique réalisée par Helene Caruso Company
 
 
1. Olivia
Le réveil sonne et je m’étire. Le soleil laisse déjà filtrer ses rayons par le store de la fenêtre de ma chambre. À demi remonté, il laisse la lumière inonder la pièce et y déposer toute sa chaleur, je la sens à travers mes paupières closes. Ma main gauche bute contre quelque chose de dur et je me dis que j’ai encore dû m’étaler dans le lit. Ma table de chevet n’est pas très loin et je l’entends grogner.
Hein ?
J’ouvre un œil et fixe la masse qui est allongée à côté de moi. Le genre de masse que tu retrouves dans ton pieu après une soirée arrosée. Trop arrosée . Elle tourne la tête vers moi et me gratifie d’un large sourire, que j’ai certainement dû trouver sexy hier soir mais qui m’exaspère au plus haut point ce matin.
— Salut poupée.
Poupée ? Sérieusement ?
Sa voix est rauque et encore un peu ensommeillée. Ses yeux bleus me regardent intensément et ses cheveux en bataille me donnent envie d’y glisser mes doigts. Son dos est musclé et ses biceps saillants.
Seigneur .
Voyant que je ne réagis pas, il se tourne sur le dos, laissant échapper le drap qui glisse le long de ses abdos trop bien dessinés et laisse entrevoir un attribut de taille plus que correcte. Plaçant ses bras derrière sa tête, il remonte le buste afin de se caler contre la tête de lit. Je revois mon jugement et j’estime la bête de très, très belle taille. Je n’y ai pas prêté attention mais le drap a découvert ma poitrine et y voyant là un signe d’encouragement de ma part, la masse tend la main pour m’attraper un sein, prestement arrêtée par le claquement de ma paume sur le revers de la sienne.
Interloqué, le mâle me regarde en haussant un sourcil. Il se marre.
— Tu faisais moins la prude, hier soir.
— J’étais complètement soûle.
Il siffle entre ses dents.
— Qu’est-ce que ça doit être quand t’es en pleine capacité de tes moyens, poupée !
J’ai envie de lui coller une baffe pour le faire taire mais les courbatures que je sens dans mes muscles trahissent la partie de jambes en l’air de la veille, indiquant que nous n’avons pas dû y aller de main morte. Mon esprit encore embrumé a bien du mal à se remémorer ce que j’ai fait hier. Je me souviens juste que j’avais rendez-vous avec Connor et Gabriel, un couple d’amis gay, au Billy’s pour prendre un verre. Et à en juger par ce que j’ai ramené de cette soirée, j’ai dû avoir une sacrée levée de coude.
Je me lève et j’ouvre la fenêtre. L’air est un peu frais en ce jeudi matin mais j’ai bien besoin de ça pour reprendre un peu mes esprits. C’est la première fois que je ramène un spécimen à la maison et je me fais la promesse que ce sera la dernière. Je me tourne vers la table de chevet qui se trouve de mon côté du lit et j’en sors un paquet de cigarettes. De retour à la fenêtre, je l’allume et en tire une longue bouffée. La nicotine s’insinue dans chaque pore de ma peau et commence à connecter mes neurones. La masse me déshabille du regard, bien que je sois nue. Je n’ai aucun problème de pudeur, les heures que je passe à suer sur le tapis de course font leur job et m’assurent un corps musclé et fin. Lorsque je jette un regard en direction du lit, je grimace.
— Encore là ?
Il rigole mais ne bouge pas. Il est vraiment beau, c’est dommage. Il doit bien faire deux têtes de plus que moi, bien bâti, brun aux yeux bleus, ses lèvres sont épaisses et charnues. Ses bras et ses abdos laissent à penser qu’il doit passer son temps dans les salles de sport à lever de la fonte comme un possédé. Je soupire.
— C’était sûrement très sympa…
Je bute sur son prénom. Mon taux d’alcoolémie d’hier a effacé une partie de ma mémoire et je suis bien incapable de me souvenir de son prénom. En y regardant bien, il a une tête de Bryan. Ou de Jesse. Un prénom basique, sans grande originalité. Il se rend compte que je peine et sourit comme un idiot.
— Je m’appelle Austin.
Raté . C’est joli, Austin.
— C’est ça. Austin . Alors, c’était sûrement très sympa hier, mais la fête est terminée. Remballe tes affaires et casse-toi.
Il se débarrasse du drap qui le couvre et dévoile sa plastique parfaite. L’engin semble taillé dans le roc et pointe vers le ciel comme la statue de la Liberté. Je sens mes jambes trembler et le feu se déclencher dans mon bas-ventre. Ma vulve pulse sous le désir et je peste contre ma faiblesse. Mais il est hors de question que je cède. Je le vois faire le tour du lit et s’approcher de moi. La masse est grande, et même très grande, et elle avance à pas lents, comme s’il elle voulait faire durer le plaisir. Arrivé à ma hauteur, Austin commence à dessiner des cercles sur la peau de mon épaule. Je tire sur ma clope pour me donner une contenance mais mon corps me trahit une nouvelle fois en me faisant frissonner. Avec une lenteur calculée, il descend le long de mon bras, caresse mon ventre et au moment où il va atteindre mon pubis, je lui attrape le poignet et le stoppe en pleine course.
— Jamais deux fois avec la même personne.
Il m’aura fallu tout le courage du monde pour aligner tous ces mots les uns derrière les autres. Ma volonté s’est fait la malle et si j’écoute mon cerveau, je dis à Austin de me sauter dans la seconde, là, contre la fenêtre ou sur le tapis, cela m’est bien égal. Il ne semble pas offusqué et tente d’accéder tout de même à ma zone interdite. Je resserre mon étreinte sur son poignet.
— Essaie et je te le casse.
Austin rigole et celui-ci retombe le long de son corps. Croisant les bras, il me regarde et demande :
— Tu ne déjeunes pas ?
Interloquée, je lui montre ma clope à demi fumée et pointe son caleçon qui traîne par terre.
— Ramasse tes affaires. Tu as deux minutes, sans quoi, tu te retrouveras le cul à l’air sur mon palier.
Le mâle soupire et commence à s’habiller. J’ai hâte qu’il dégage, j’ai besoin d’éteindre le foyer qui commence à prendre vie entre mes cuisses.
Satanées hormones.
Même une fois vêtu, le spécimen a encore de l’allure. Un jean, des boots et un blouson de cuir. Je le vois faire le tour du lit et revenir vers moi. Que veut-il, encore ? Lorsqu’il se penche vers moi, il m’arrache un petit rire.
— Un baiser ? J’espère que tu plaisantes !
À son air renfrogné, je vois qu’il est blessé. Je m’en tape. Je ne suis pas sa copine, il n’est pas mon mec. Juste un plan cul . Et on n’embrasse pas son plan cul quand il te quitte au petit matin comme on le ferait avec son mari qui part au travail. Mon état de la veille lui a accordé le privilège de dormir dans mon lit, c’est déjà bien plus que ce à quoi il aurait dû avoir droit. Alors qu’il quitte la chambre, je lui dis d’une voix forte :
— Et claque la porte derrière toi.
Les murs tremblent et m’indiquent que le mâle est vexé. Je jette ma clope par la fenêtre et me dirige vers la salle de bains. Cet aparté était bien agréable mais je dois me préparer pour aller au cabinet. Je suis psychologue pour célébrités. Dit comme ça, ça semble très glamour mais passer mes journées à écouter des stars se plaindre du commun des mortels est particulièrement épuisant. Passant devant mon bureau, j’en profite pour compulser rapidement mon agenda et voir qui est mon premier client.
Paris Hilton.
Un coup d’œil à ma montre m’indique que j’ai largement le temps de me faire du bien car cette nana est toujours en retard. J’entre dans la salle de bains et me décide pour une douche. J’ouvre le robinet et le temps que l’eau soit à température, je me regarde dans le miroir. Mes cheveux sont emmêlés et les vestiges de mon maquillage me donnent dix ans de plus. La buée qui s’installe dans la pièce m’indique que l’eau est chaude. Je me glisse dans la large cabine et actionne les jets massant.
Alors qu’ils agissent sur les parties meurtries de mon corps, j’attrape un sein que je pince légèrement de ma main gauche. Mon téton réagit immédiatement et durcit comme la pierre. Tandis que ma main droite glisse sur mon ventre plat et se dirige lentement vers mon intimité déjà bien échauffée, ma respiration s’accélère alors que je n’ai encore touché aucune partie sensible. Je replie les doigts pour n’utiliser que le majeur. L’eau chaude de la douche pleut sur moi mais n’empêche pas mon corps de frissonner. Mon doigt s’attache à titiller mon clitoris et m’arrache un gémissement. Ma main s’active de plus en plus vite et l’orgasme me fauche en faisant trembler mes jambes. Je m’adosse à la paroi pour garder l’équilibre et attrape la fleur de douche que j’abreuve de savon. Je termine par un shampoing démêlant et m’enroule dans une serviette pour sortir et respirer un peu d’air frais.
Après m’être séchée, j’enfile un tailleur jupe. Un chemisier blanc en flanelle, une jupe crayon qui épouse parfaitement les courbes de mon corps et enveloppe mon cul rebondi. Un peu de mascara, un rouge à lèvres bordeaux et me voilà prête pour commencer ma journée.
J’attrape mon mobile et appelle mon chauffeur pour qu’il soit prêt dans dix minutes. Je descends en vitesse un café noir qui me remettra, je l’espère, les idées en place. Mon attaché-case en cuir est prêt, il ne reste que mon agenda que je fourre dedans sans ménagement. L’interphone bipe pour indiquer que l’on m’attend en bas de mon immeuble de l’Upper East Side. Je saute dans ma paire d’escarpins Jimmy Choo et je claque la porte d’entrée, non sans avoir vérifié que j’ai bien mon jeu d

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