Le silence des mots : Tome 1, Circonstance & désaccords
241 pages
Français

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Le silence des mots : Tome 1, Circonstance & désaccords , livre ebook

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Description

Laïana, jeune pédopsychiatre surdouée, intègre l'institut "Words for Ills" où elle compte bien mettre en application ses méthodes peu conventionnelles.


Elle se heurte immédiatement à Nils, juge pour enfants mais également businessman. Glacial, arrogant mais définitivement sexy.


Il a fait de cet institut un refuge pour ses petits protégés.


Leur point commun ? Le bien-être des enfants.


Leurs différences ? Tout le reste.


La guerre est déclarée, les stratégies se mettent en place, mais qui arrivera à conquérir l'autre ?


Entre une jeune femme en quête de stabilité et un séducteur désabusé, jalousies et affrontements rythment ce duel explosif.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 juillet 2018
Nombre de lectures 71
EAN13 9791097125554
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LE SILENCE DES MOTS
 
Tome 1 : Circonstance & désaccords
 
 
 
 
Ange Edmon
 
 
L’auteur est représenté par Black Ink Editions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : LE SILENCE DES MOTS : tome 1
Auteur : Ange EDMON
Suivi éditorial : Sarah BERZIOU
 
© Black Ink Editions 2018
Dépôt légal juillet 2018
 
Couverture : ©Black Ink Editions - Réalisation : Sweet Contours – Elisia Blade
Crédit photos : Shutterstock
 
ISBN : 979-10-97125-55-4
 
Black Ink Editions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
Numéro SIRET 840 658 587 00018
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
REMERCIEMENTS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quand il y a le silence des mots,
se réveille trop souvent la violence des maux.
 
 
Jacques Salomé
 
 
 
 
Toi, c’est un mot, un être,
Des yeux et un regard,
Du beau dans le paraître
Un peu de tôt et trop de tard.
 
Toi, c’est un lieu, un endroit,
Une personne, un quelque part
C’est le chaud et le froid,
La lumière intense d’un phare.
 
Toi, c’est bâbord et tribord,
Un peu de rien, beaucoup de tout,
C’est souvent stop et encore
Un peu trop clair et parfois flou.
 
Toi, c’est du sûr et du hasard,
Des peurs et du courage,
C’est du tendre et du barbare
De la prudence et du sauvage.
 
Toi, tu es ma vie et mon être
Mes yeux, mon quelque part,
Mon mot et ma seule lettre
Ma prudence et mon hasard.
 
Toi, tu es ma folie et mon ivresse
Celui qui toujours me soutient,
Tu es rire dans mes tristesses
Et mon tout au milieu des riens.
 
Ange Edmon©tous droits réservés
 
 
Chapitre 1
 
 
Laïana
 
6 juin
 
La tête appuyée contre la vitre froide, je regarde défiler les affiches publicitaires du métro.
La chaleur me surprend quand je sors à l’air libre, la venue précoce de l’été a surpris tous les New-yorkais. Nous sommes début juin, il est 10h du matin et il fait déjà très chaud.
Mon téléphone a déjà bipé quatre fois avant même que je ne descende à l’arrêt voulu, et sans regarder, je sais que mes amis m’envoient des messages, bien à eux, de soutien.
 
[Fanette : Cet institut ne sera jamais plus le même maintenant que tu y es. Vas-y ma chérie ! T’es la plus forte !]
 
[Aurane : Tu vas tout déchirer ! Mais toi ? T’es encore déchirée ou ça va mieux ?]
 
[Isaac : 1 bip je pense à toi. 2 bips, t’auras encore mal à la tronche alors j’arrête ! Zou Ma Laï !!]
 
[Ireland : Si ces abrutis ne savent pas la chance qu’ils ont de t’avoir, fais demi-tour et fais-leur un doigt d’honneur !]
 
Oui, bien à eux, j’ai dit…
Nous formons un quatuor exceptionnel, les 4 mousquetaires comme j’aime à nous surnommer.
Fanette, dite ATHOS , c’est notre maman à nous. Trente-trois ans, mère de faux jumeaux et avocate des causes perdues, ou presque.
Aurane, dite ARAMIS, c’est notre assistante sociale de service et de métier, belle blonde aux yeux bleus, fleur bleue comme on n’en fait plus, romantique comme ce n’est pas permis et... bien entendu malheureuse en amour parce qu’à la recherche du prince charmant.
Isaac, dit PORTHOS , c’est l’homme du groupe. Le dernier arrivé dans l’équipe des mousquetaires. Notre garde du corps, et c’est aussi son métier, et rugbyman. Trente ans, planté comme un Dieu, beau métis aux yeux verts, coureur, mais on ne sait ni après qui, ni après quoi. Séducteur auprès de n’importe qui et n’importe quoi. Bourré, il serait capable de séduire un lampadaire ! Si ! Si ! On l’a vu faire.
Ireland, magnifique blonde aux yeux noirs et tueurs. Peut-être bien D’ARTAGNAN avec son côté naïf, bourge, vulgaire, mais loyal. Renvoyer chier les gens, c’est son passe-temps favori. Dire les quatre vérités sans prendre de gants, elle adore. Elle rentre dans le lard, mais vous pouvez compter sur elle. Elle est décoratrice, a sa propre boîte, des idées ingénieuses, novatrices et loufoques, mais qui plaisent. Elle n’arrête pas, vit à deux mille à l’heure et a même embauché deux personnes.
Puis bien sûr, il y a moi, jeune femme célibataire après une histoire d’amour qui a duré trois ans et que je croyais sérieuse. Mais seulement pour moi, puisque je n’étais pas la seule dans la tête, et encore moins dans le lit, de celui qui disait m’aimer. Le conte de fées ne s’est pas bien terminé puisque Peter, mon ex, a fini par m’agresser, physiquement et presque… sexuellement. Mes mousquetaires et moi veillons donc les uns sur les autres et nous voyons une fois par semaine, sans que rien ni personne ne remette nos soirées en question.
Je m’arrête devant cette grande grille en fer forgé, arrondie… et fermée. Bien entendu.
Comment je suis arrivée ici ?
Je m’appelle Laïana Wang. Je suis née à Augusta dans le Maine. J’ai vingt-huit ans depuis deux jours. Je l’ai fêté, un peu trop d’ailleurs, avec mon quatuor, mes meilleurs amis depuis plus de six ans maintenant.
Je suis psychiatre. Oui je sais ce que vous allez dire : je suis jeune.
Je suis rentrée à Columbia à l’âge de quinze ans. Mes facilités dans les études et du travail m’ont ouvert des tas de portes. J’ai donc obtenu une belle bourse et j’ai quitté ma région natale. Et ma famille. Je n’ai aucun regret.
J’ai trouvé une chambre à louer, à un prix dérisoire, contre quelques menus travaux chez un couple quadragénaire dans Manhattan , qui m’a choyée, dorlotée et veillée. J’y vis toujours d’ailleurs et c’est maintenant moi qui veille sur eux. Mamoune et Papou, comme je les surnomme, ont été ma bénédiction dans mon adolescence chaotique.
J’ai eu mon diplôme de psychiatre tout en obtenant un master en criminologie, le tout en onze ans. Je me suis spécialisée dans la pédopsychiatrie et me voilà donc devant l’institut « Words for ills » dans Greenwich Village .
Cet établissement encadre et s’occupe d’enfants jusqu’à dix-huit ans, et au-delà si besoin, puisqu’il a justement le pouvoir de maintenir le suivi.
Je lisse un pli imaginaire sur mon jean et prends une grande inspiration. J’ai fait le choix d’une tenue passe-partout pour ce premier jour, pas question de faire fuir les enfants avec un look froid et guindé. Je replace une mèche échappée de mon chignon flou derrière mon oreille et m’apprête à me lancer.
Avant même que je ne sonne, la grille s’ouvre et je ne demande pas mon reste pour m’engager sur l’allée gravillonnée qui mène à l’entrée de cette immense bâtisse. L’immeuble a, de toute évidence, été restauré. Tout semble neuf vu de l’extérieur. Un grand parc arboré s’étend à l’arrière, parsemé de bancs et de tables en pierre. Au loin, deux terrains de base-ball, un de tennis, un de basket, un mini-golf, deux murs d’escalade, des jeux de plein air, des balançoires puis des toboggans, et j’en passe. Des enfants courent un peu partout, encadrés par ceux qui doivent être leurs éducateurs. Sur le côté, un gymnase d’où retentissent des cris et des rires stridents me parviennent. C’est IMMENSE !! Je savais, au vu des photos et de mes recherches, que c’était grand, mais là, je n’ai pas de mots pour décrire les lieux. Si l’intérieur est aussi beau et soigné, mes conditions de travail seront plus qu’optimales. Grisée, je sors mon portable pour prendre une vue d’ensemble et l’envoyer à mes amis.
Je n’entends les pas dans mon dos que trop tard, et la voix qui me parvient n’a rien d’amical.
— Vous faites quoi ici ? Et de quel droit vous prenez des photos ?
La voix est grave et sévère. Oups !
Lorsque je me retourne, mes yeux s’arrêtent sur une veste de costume parfaitement coupée. Mon regard parcourt le large torse qui la porte, impeccablement d’ailleurs, avant de remonter vers un visage austère, anguleux et taillé dans du marbre, à moins qu’il existe un matériau plus dur… ça mérite des recherches tout ça .
Mon regard se rive aux yeux plissés de ce qui pourrait se rapprocher le plus d’un Dieu slave ou scandinave. Là aussi, je m’impose mentalement d’aller faire des prospections. Il me dépasse de presque deux têtes. À vue d’œil, je dirais que ce type mesure dans les 1,85m. Il a les yeux très bleus, si bleus qu’ils en sont presque translucides, des cheveux châtain clair, un peu longs. Ses épaules sont larges, son torse aussi, pour se resserrer aux hanches. Je ne descends pas plus bas par convenance. Je tente de lui sourire, mais ça ne fonctionne pas vraiment !
Re – oups !
— Il me semble vous avoir posé une question Mlle…
— Wang ! Laïana Wang. Et vous êtes ? demandé-je super gentiment.
— Quelqu’un qui n’apprécie pas du tout qu’on vienne fourrer son nez dans une propriété privée et prendre des photos de personnes mineures !
Bon...
— Mais...
— Je vais vous demander de rester là jusqu’à ce que la sécurité...
La sécurité ?? Mais il est fou ce mec ! Complètement fermé à tout échange.
— Votre honneur !! j’entends hurler derrière moi.
Il me fixe toujours et ne dit rien. Votre Honneur ?! Non, mais je rêve !
— Monsieur le Juge, attendez...
Monsieur le Juge ?? Il ne sourit pas et me regarde toujours avec insistance et j’ai cette vilaine impression qu’il ne me voit pas ! Et me

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