Little beach girl
162 pages
Français

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Little beach girl , livre ebook

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Description

Deux ans...


Deux putains d'années que je végète dans ce trou paumé au Costa Rica...


Deux années que moi, Alex Scorrano, l'un des chefs de clan les plus craints et respectés du milieu, je joue au gentil patron de bar de plage... Autant dire une éternité.


Mais les affaires reprennent. Enfin.


Avec ce nouveau trafic international que je m'apprête à mettre en place ici, j'entre à nouveau dans le circuit. Et cette fois rien ni personne ne me déviera de mon objectif. Personne sauf peut-être elle...


Charlie.


Elle l'ange blond aux yeux couleur océan.


Elle, ma little beach girl.


Fuis lolibeach, fuis avant qu'il ne soit trop tard. Mon coeur est mort depuis longtemps et mon monde bien trop dangereux pour toi...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 35
EAN13 9791097125516
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LITTLE BEACH GIRL
 
 
 
 
Audrey Woodhill

L’auteur est représenté par Black Ink Editions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : LITTLE BEACH GIRL
Auteur : Audrey WOODHILL
Suivi éditorial : Marie DELPECH
© Black Ink Editions 2018
Couverture : ©Black Ink Editions - Réalisation : Sweet Contours – Elisia Blade
Crédit photos : Shutterstock – Photographe De Dundanim
ISBN : 979-10-97125-51-6
Black Ink Editions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
Numéro SIRET 441 568 177 0002
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
Table des matières

CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38
ÉPILOGUE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A.
Parce que c’est toi
Parce que c’est moi
Parce que c’est nous
Et que du reste on s’en fout.
 
 
 
CHAPITRE 1
 
 
Encore un samedi soir comme les autres. Un samedi soir à me faire chier. J’ai beau essayer, je n’arrive pas à me faire à cette putain de vie ici. Les cocotiers, les gonzesses en bikini, le sable blanc, la salsa… Tout ce fichu bordel ce n’est pas pour moi. Je n’y arriverai jamais.
Quand t’es né dans mon merdier, tu y restes parce qu’il n’y a que là où tu te sens à ta place. Heureusement que les affaires reprennent bientôt, sinon je crois que je serais devenu dingue.
— Patròn ?
Et merde.
— Oui quoi ? j’aboie.
— On a un petit souci au bar et…
— Et depuis quand tu as besoin de moi pour gérer une bagarre ?
— Euh… Ce n’est pas une bagarre, enfin si c’en est une, mais…
— Tais-toi Ernesto ! Tu me donnes mal au crâne ! je le coupe en mettant un doigt sur ma bouche pour lui signifier de la fermer.
— Ok patròn.
Comme je ne bouge pas, il fait une nouvelle tentative.
— Patròn… Je fais quoi avec la fille qui est en train de tout casser ?
Je manque de m’étouffer avec la fumée de mon cigare.
— Quoi ? C’est une nana qui est en train de tout foutre en l’air ? J’ai bien entendu ? je demande en me levant d’un bond.
— Oui Patròn, acquiesce celui qui est devenu au fil des années mon homme de confiance ici.
Bordel ! Faut que je voie ça !
— J’arrive. Et arrête de m’appeler patron. Je t’ai déjà dit mille fois de m’appeler Alex.
— D’accord Monsieur Alex.
Je soupire. Ernesto est définitivement un cas désespéré. D’un geste de la main je lui fais signe de dégager. Fait chier. Je déteste quand on me dérange pendant que je fume mon cigare.
Durant la saison c’est le même bordel tous les samedis soirs. Après la compétition de surf organisée à Playa Hermosa, tous ces petits cons de surfeurs viennent boire un verre chez moi. En général, ils savent se tenir. Mais parfois ça dérape et Ernesto les sort par la peau des fesses. Il les envoie cuver et fumer leurs pétards sur la plage et c’est réglé.
La plupart des gens pensent que les surfeurs sont des types cools alors qu’en fait ce sont des gars comme les autres. Après quelques verres de guaro pur, l’alcool local, ils ne sont plus qu’un tas de testostérone sur planche.
Par contre, que ce soit une fille qui foute le bordel, ça c’est une première. Je pose mon cigare dans le cendrier et rejoins Ernesto.
Quand j’entre dans la salle enfumée du bar, la musique couvre à peine les cris d’injures d’une blonde en micro short en jean et haut de maillot de bain rose. Chevelure de sirène, peau dorée, corps de rêve : pas de doute, il s’agit d’un magnifique spécimen de ce que j’appelle la beach girl.
En règle générale, elle est la petite amie d’un surfeur et passe ses journées à parfaire son bronzage sur la plage en admirant son apollon dompter les vagues.
— Va te faire voir Romain ! hurle-t-elle en balançant un verre à la gueule d’un bellâtre aux cheveux délavés par le soleil et le sel.
Un surfeur. Bingo ! Et pas n’importe lequel. Je reconnais le vainqueur de la compétition du jour. Un Français qui aurait déjà remporté pas mal de titres. Prometteur. Et insipide.
— Charlie ! Arrête ! Ce n’était qu’un baiser ! réplique-t-il hilare en esquivant l’attaque de sa blondinette.
— Qu’un baiser ? Tiens ! Voilà ce que j’en fais de ton baiser ! crie-t-elle de plus belle en attrapant un nouveau projectile.
Volcanique la nana. Et complètement bourrée. Un vrai spectacle à elle seule. Mais son cinéma a assez duré. Je m’avance à sa hauteur sans qu’elle ne s’en aperçoive.
— Ça suffit ma jolie ! je gronde en saisissant son poignet avant qu’elle ne balance un cendrier.
Elle fait volte-face, plante deux incroyables yeux couleur océan dans les miens et me dévisage un court instant. Je tiens toujours son poignet tout fin. Si je le voulais, je pourrais le lui briser. Il me suffirait juste de serrer un peu plus fort. Mais je ne le veux pas. Elle me sourit.
— Je ne suis pas ta jolie, finit-elle par répondre d’une voix grave inattendue et terriblement sexy.
— Tu n’es peut-être pas ma jolie, mais c’est mon bar que tu es en train de foutre en l’air. Alors je te demande pour la dernière fois d’arrêter ton cirque maintenant, je réplique surpris par son aplomb.
Ses yeux sont toujours ancrés aux miens. Je n’ai pas l’habitude qu’on me fixe ainsi. Ni qu’on me sourie. Ni que mon palpitant carbure à cette allure.
— Ok. De toute façon j’allais partir. Merci de me lâcher, tu me fais mal…, murmure-t-elle la voix légèrement tremblante.
J’obtempère sans réfléchir. Et elle, sans un mot et, sans un regard de plus, comme une putain de princesse, tourne les talons et sort du bar.
Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? C’est quoi ce bordel ? Depuis quand une gamine me dicte ce que je dois faire ?
Entouré de sa bande de merdeux, son abruti de mec rigole encore.
— Hey ! Toi ! je l’interpelle en pointant un doigt en sa direction.
— Euh… Oui monsieur ? bredouille-t-il perdant tout à coup son beau bronzage.
— Que je ne te reprenne plus à foutre le bordel ici, c’est compris ?
— Mais… Ce n’est pas de ma faute ! C’est elle qui…
— C’est ta copine, non ? Alors tu es responsable d’elle !
— Oui… D’a… D’accord monsieur…, bégaie-t-il.
Même pas fichu de me regarder dans les yeux. Pas comme elle.
Je vais enfin pouvoir finir mon cigare. Après j’irai peut-être voir Maria. Non, tout compte fait je vais voir Maria maintenant. Tout ce bordel m’a contrarié et, j’ai tout à coup une suprême envie de baiser.
 
***
 
Je l'aime bien Maria. Et pas que pour son joli petit cul de métisse et ses seins parfaits en forme de pomme. Non, j'aime bien Maria parce que Maria ne pose pas de questions et que Maria suce comme aucune autre.
Une fille qui sait sucer c'est un peu le Saint Graal pour un type comme moi. Que tu sois dans une voiture, dans un bar, dans un train ou même au parloir, tu es toujours sûr de passer un bon moment.
Je tire une dernière latte sur ma cigarette avant de la lui passer. Maria ne fume pas. Maria fume seulement la fin de mes cigarettes. J’imagine que ça doit lui donner l'impression de partager quelque chose avec moi. Quelque chose d’autre que de la baise.
Avant de me rhabiller, je profite de la fraîcheur de la brise nocturne et, alors que mes yeux se ferment, le regard bleu océan de la jolie fouteuse de merde de ce soir vient s’imprimer dans mes rétines. Un frisson de désir glisse le long de mon échine. Cette gamine m’a fait un drôle d’effet.
Maria écrase la clope, vient poser sa tête sur mon torse puis, du bout des doigts, commence à caresser mes tatouages. J’ai passé un bon moment, mais maintenant j’ai besoin de bouger. Et j’ai sommeil. Si je ne me couche pas maintenant, je vais louper le wagon et après ça sera impossible de m’endormir avant le petit matin.
— J'y vais, j’annonce en me levant.
— Déjà ?
— Oui.
— Bonne nuit alors... répond-elle en soupirant.
J'enfile

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