Mine, tome 2 : La détruire
154 pages
Français

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Mine, tome 2 : La détruire , livre ebook

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Description


Cinq ans se sont écoulés depuis les événements qui ont changé la vie d’Abbygaël à tout jamais.

5 ans pour essayer de tourner la page... Sauf qu’elle n’a jamais oublié.
Jamais pardonné.
Elle revient hanter celle qui lui a tout volé.
Le mal revêt bien des visages, et quand le passé de Brad ressurgit, seront-ils suffisamment armés pour affronter le serpent prêt à se glisser entre eux ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 16
EAN13 9782379930065
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mine
 
 
 
Tome 2 : La détruire
 
 
 
 
Caroline Gaynes
 
L’auteur est représenté par Black Ink Editions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Mine, tome 2 : La détruire
Auteur : Caroline GAYNES
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Editions
Dépôt légal Avril 2019
 
Couverture : © Black Ink Editions – Réalisation Lana graph. Crédit photos Shutterstock.
ISBN 978-2-37993-006-5
 
Black Ink Editions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
 
Numéro SIRET 840 658 587 00018
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre Bonus
Remerciements

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Ils disent qu’une vengeance prise, déchirera le cœur et tourmentera la conscience. S’il y a une vérité à cela alors je sais maintenant avec certitude que le chemin où je suis est le bon ! »
 
Emily Thorne dans la série Revenge.
 
 
Prologue
 
 
Je sens le flux dense de mon sang pulser dans chacune de mes veines. L’adrénaline est telle qu’elle me met dans un état d’excitation que je peine à dompter. Mon pied ne cesse de marteler frénétiquement le sol crasseux. Je regarde ma montre. Un sourire naît sur mes lèvres à l’idée qu’elle est en route. Elle ne devrait plus tarder. Dans moins de deux minutes, Abbygaël deviendra mon misérable pantin.
Je contiens un rire démoniaque. C’est tellement jouissif de me dire que leur souffle ne dépendra plus que de moi. Je serai Atropos l’implacable, jouant avec ma paire de ciseaux, effilochant le fil de leur existence jusqu’à ce qu’il cède. Je compte me délecter de chaque seconde, me nourrir de leur souffrance, m’amuser de leur faiblesse, jouer de leur torpeur.
Je ne me sentirai en paix avec moi-même que lorsque je lui reprendrai mon dû, et que le sang aura coulé. Finalement, ce qui va se passer ce soir n’est autre que la conséquence de ses actes. Elle n’aura que ce qu’elle mérite. Je vais lui faire amèrement regretter d’avoir appuyé sur la détente. Depuis cette nuit où tout a basculé, la douleur n’a cessé de grignoter mes chairs, elle s’est insinuée dans chaque parcelle de mon corps, et a dévoré mon cœur.
Je suis esclave de ma souffrance depuis qu’elle a tué l’amour de ma vie. Patrick est le seul homme à avoir su voir qui j’étais vraiment. Il m’a éveillée à la vraie vie. Aujourd’hui, il est dans tous mes songes ; dès que je ferme les yeux, je revois son sourire, je sens ses doigts parcourir mon échine, son souffle sur ma peau.
Mais ils finissent tous de la même façon, le visage d’Abbygaël vient toujours gâcher notre amour. Cette pute va me le payer. Elle passera le reste de sa vie à regretter, c’est à présent son tour d’être dévorée par les dents aiguisées de la douleur.
J’ai passé des jours entiers, des mois même, à fantasmer ce moment fatidique, à fomenter ce plan dans les moindres détails. Je tiens enfin ma vengeance. Je n’ai rien laissé au hasard, mais ça, elle ne le sait pas. Pour elle, je n’étais plus qu’un vague souvenir, une écharde insignifiante dans sa vie palpitante. Je me frotte les mains d’excitation.
— Mmm… mmm…
Exaspérée, je me retourne. Ce qu’ils peuvent m’agacer ces deux-là, avec leurs couinements. Leurs yeux vitreux reflètent la peur et la détresse. Je ne peux qu’admirer le résultat, mon résultat. Je fais un pas vers les deux corps ligotés aux chaises en fer. Je caresse la joue recouverte de sueur de ma petite innocente. Mon doigt arrête sa trajectoire sur le ruban adhésif qui entrave sa bouche. Elle bouge les épaules et la tête, à croire qu’elle cherche à m’éviter, mais les liens sont si serrés qu’elle ne peut rien faire pour m’échapper. Je me penche pour récolter une de ses larmes, puis porte mon doigt à la bouche pour savourer le nectar salé. Sous le choc, elle se statufie, ce qui me fait sourire. J’adore produire cet effet. Je jette un œil sur l’autre. Il me regarde avec tant de haine que c’en est presque jouissif. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que je me nourris de ces sentiments de peur et de colère, depuis si longtemps.
Les doigts de la petite sont si crispés sur l’accoudoir que ses jointures en blanchissent. Je l’attrape par la tignasse et la tire brutalement en arrière. Elle pousse un cri étouffé. J’approche mes lèvres de son oreille et murmure :
— Tic-tac tic-tac.
Elle se met à pleurer à chaudes larmes, ce qui déclenche en moi un rire diabolique que je ne peux contenir cette fois. L’autre s’énerve et rugit, impuissant. Il remue dans tous les sens, pour tenter de se libérer de ses chaînes. Je le laisse se fatiguer à la tâche pendant plusieurs minutes, maintenant toujours la tête de ma petite en place par les cheveux, jusqu’à ce que, énervée par le bruit de la chaise frottant sur le sol, je me décide à sortir le grand jeu. De ma main libre, j’attrape l’arme coincée à l’arrière de mon jean.
En la voyant, il cesse tout mouvement. Seul son torse musclé, s’abaissant furieusement au rythme de sa respiration saccadée, trahit son état. Un sourire satisfait illumine mon visage. Je relâche les cheveux de cette petite pimbêche pour faire front à l’autre excité. Je pointe le canon sur son cœur. Il fait mine de vouloir me parler. J’arrache brutalement la moitié du ruban qui lui recouvre les lèvres. Il fronce les sourcils de déplaisir.
— Ne lui faites pas de mal, je ferai tout ce que vous voudrez en échange, mais ne lui faites pas de mal.
— Tu n’es pas en position de demander quoi que ce soit.
Je recolle le ruban sans lui laisser le temps de répondre.
— Je vais juste lui rendre la monnaie de sa pièce. Et crois-moi, la douleur qu’elle s’apprête à ressentir sera si forte qu’elle-même ne voudra qu’une chose, qu’on mette fin à ses jours au plus vite.
Mon rire résonne entre les murs de la pièce. En réponse, il se met à bouger avec tant de vivacité que la chaise manque de tomber. J’enlève la sécurité, et pointe mon arme entre ses deux yeux.
— Fini de jouer maintenant !
Les bruits de l’autre chouineuse me tapent sur le système. J’attrape son visage et serre sa mâchoire entre mes doigts, si fort que je suis à deux doigts de la lui briser. Des larmes de détresse lui montent aux yeux.
— Ferme ta gueule à la fin ! Tu vas le réveiller !
— Mmm mmm.
Je ne supporte plus ses bruits qui me parasitent l’esprit depuis bien trop longtemps.
— Tu l’auras voulu...
Je passe mon coude autour de son cou et d’un mouvement sec, je lui brise la nuque. Je ferme les yeux et soupire d’aise. Lorsque je les rouvre, je croise ceux de l’autre. Il me regarde comme si j’étais un monstre. Sans crier gare, je le frappe fort avec la crosse. Il perd connaissance sous la violence de mon geste.
— Ben voilà, un peu de calme, c’était trop demander ?
Je rejoins en deux enjambées le petit lit dans le coin de la pièce.
— Dors mon ange…
 
 
 
 
Chapitre 1
 
 
Abbygaël
 
6 mois plus tôt
 
J’ouvre les yeux avant la sonnerie du

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