Qui trouve, garde
270 pages
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Qui trouve, garde , livre ebook

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Description


Ayant besoin de changer d’air, Griffin Burke quitte Brisbane pour Coolum Beach afin de commencer un nouveau travail. Le sable blanc, l’océan turquoise, le ciel bleu et les brises d’été sont tout ce dont il rêve. Ce qu’il trouve cependant, c’est un chien couvert de boue, perdu et affamé, portant une médaille et un numéro de téléphone.


Dane Hughes est coincé à Surfers Paradise pour une conférence d’une semaine lorsqu’il reçoit un appel de sa mère désemparée. Son chien, son bébé à fourrure, Wicket, s’est enfui. Incapable de quitter la conférence et se sentant impuissant et misérable, il reçoit un texto d’un type. « Je crois que j’ai trouvé ton chien... »


Griffin et Dane commencent alors à discuter, et Griffin accepte de s’occuper de Wicket jusqu’à ce que Dane puisse le récupérer. Ayant quelques jours devant lui avant que son nouveau travail commence, Griffin emmène Wicket dans ses aventures sur la côte et envoie à Dane des photos de leur escapade. C’est ainsi que commence quelque chose de nouveau et d’assez merveilleux.


Griffin a peut-être déménagé à Coolum pour commencer une nouvelle vie, mais ce qu’il trouve est bien plus que cela. Et ce qu’il souhaite garder pourrait bien nécessiter l’aide d’une bête à quatre pattes.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 novembre 2021
Nombre de lectures 46
EAN13 9782382282434
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Qui trouve, garde !
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 N.R. Walker
Titre original : Finders keepers
© 2018 N.R. Walker
Traduit de l’anglais par Lee Hanna
Relecture et correction par Valérie Cavailles, Tangerine, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © LJ Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-243-4
Première édition française : novembre 2021
Première édition : février 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Qui trouve, garde !
 
 

 
 
N.R. Walker
 

 
Chapitre 1
 
GRIFFIN BURKE
 
 
Déménager de Brisbane à Coolum Beach n’était pas vraiment difficile. Coolum était sur la Sunshine Coast, ce qui voulait dire des plages tropicales, des brises chaudes et des surfeurs sexy à reluquer. Et tout cela pendant que je travaillais.
J’espérais que mes jours de congé seraient pareils.
J’avais rompu avec mon petit-ami Nick six mois auparavant. Ce fut une séparation à l’amiable ; nous avions toujours été meilleurs amis avant de plonger dans le monde des petits amis, et à un moment donné durant nos deux années ensemble, notre flamme s’était essoufflée pour ne devenir rien de plus qu’une chaleureuse lueur amicale. Et il était toujours mon ami, mais à présent, il y avait un vide là où notre relation avait été.
C’était une démangeaison que je ne pouvais pas faire disparaître.
Mais ce n’était pas seulement Nick. C’était tout. À vingt-quatre ans, notre cercle d’amis était concentré sur les carrières, et nos vies sociales se résumaient à une ou deux rencontres par mois. Nous étions tous surchargés de travail et sous-payés, trop fauchés ou fatigués pour sortir boire un verre tout en essayant d’économiser chaque centime avec peu, voire pas d’espoir de percer dans le marché immobilier.
Il y avait des blagues sur la génération Y et les toasts à l’avocat, mais je vous le dis. Cette merde est réelle.
Mon travail à la réception du Stamford Plaza à Brisbane payait bien, ne vous méprenez pas. Mais en ville, ce n’était pas assez pour avancer. J’aimais mon travail, et sous l’aile et l’œil vigilant de Ludo, ce fut un cours intensif sur l’excellence et les normes les plus élevées. C’était un Belge d’âge moyen avec une moustache à la Dalí et des yeux d’aigle qui, pour des raisons que je ne pouvais pas expliquer, s’était pris d’affection pour moi. Peut-être était-ce parce que j’étais le plus professionnel, peut-être avait-il vu quelque chose en moi. Peut-être que c’était parce que nous étions les deux seuls hommes gays à la réception. Quelle que fût la raison, j’étais reconnaissant.
Il m’avait bien enseigné. Si bien, en fait, que j’étais passé par-dessus mes collègues pour atterrir à la direction. Ludo avait dit que mon comportement et mon étiquette lui rappelaient ces films de l’ère victorienne, et que, tel un courtisan, je traitais tous les clients de l’hôtel comme s’ils étaient de la royauté. Pas d’une manière arrogante comme d’autres le faisaient, mais d’une manière authentique. Et c’était cette intégrité honnête, avait-il dit, qui me mènerait loin.
Et il avait raison. Cela me prit deux heures en direction du nord, vers le Coolum Beach Emporium, un hôtel cinq étoiles sur la Sunshine Coast. Mon nouveau travail était la prochaine étape pour moi, et c’était la recommandation professionnelle de Ludo qui avait scellé ma candidature. En vérité, s’il ne se débarrassait pas de moi, j’étais, selon toute vraisemblance, le prochain sur la liste pour son poste. Ainsi, lorsque j’avais postulé pour une promotion ailleurs, il avait fait ce que toute personne intéressée et soucieuse de préserver son emploi aurait fait. Il m’avait recommandé pour le poste, pas pour moi, mais pour lui. Je ne lui en voulais pas du tout.
Parce que j’avais vite compris d’où venait cette démangeaison.
J’avais les pieds qui me démangeaient.
Et je ne parle pas d’une vulgaire infection fongique des pieds. C’était une démangeaison métaphorique que seul un changement de mer pouvait soulager.
Je voulais plus. Je voulais une nouvelle vie. J’avais besoin d’un changement. J’avais besoin de passer à autre chose, de recommencer quelque part où le soleil n’était pas bloqué par les gratte-ciels et les embouteillages. Mes jours de clubbing et d’aventures d’un soir étaient bien derrière moi. Cela ne m’intéressait plus. Je voulais du café dans des cafés lents et conviviaux, des randonnées en montagne, des couchers de soleil sur la plage.
Alors quand le poste de réceptionniste de deuxième niveau à Coolum s’était présenté, j’avais sauté dessus.
J’avais emballé mon petit appartement dans un camion de déménagement, chargé ma voiture et j’étais parti vers le nord. J’avais trouvé un appartement d’une chambre à Coolum, au-dessus de la maison d’une vieille dame. Apparemment, c’était autrefois une grande maison, construite avec un appartement indépendant au deuxième étage pour les parents de la propriétaire. Il y avait un espace de vie ouvert, une petite cuisine et une salle de bain, et ma propre buanderie. Il y avait même un balcon qui donnait sur l’arrière-pays. À un moment donné, il avait été fermé au reste de la maison, probablement lorsque les nouveaux propriétaires avaient réalisé que l’étage pouvait être loué pour aider à payer leur prêt immobilier. Mais il y avait une cour, un garage fermé, les arbres les plus verts que j’aie jamais vus et qui cachaient tous les voisins, et c’était vraiment mieux que de vivre dans un complexe d’appartements.
Le loyer était assez bon marché, étant donné les termes de mon contrat de location : pour un loyer hebdomadaire réduit, tout ce que j’avais à faire était d’aider la vieille dame d’en bas en tondant sa pelouse une fois par semaine. En quoi cela pouvait-il être difficile ? Je tondais bien la pelouse de mes parents chaque semaine depuis que j’étais enfant. La tondeuse à gazon était fournie. J’avais vu le jardin sur mon inspection de location quand j’avais signé le bail. Cela me prendrait 30 minutes, maximum.
Facile comme bonjour.
J’emménageai donc dans mon nouvel appartement et je déballai tout le premier jour. Je rencontrai ma propriétaire du rez-de-chaussée pour la première fois alors que les deux déménageurs massifs transportaient mon lit dans l’escalier. J’étais en bas des marches et je les regardais, sans vraiment les reluquer, quand une petite femme d’un mètre cinquante se mit à côté de moi.
Elle ne dit rien pendant un moment, se contentant de regarder les hommes qui s’efforçaient de monter la tête de lit en bois. Toujours sans me regarder, elle marmonna :
— Joli cul.
Je faillis m’étouffer avec ma gorgée d’eau.
— Euh…
— Ne me dis pas que tu ne regardais pas. Je suis peut-être un peu dure d’oreille, mais je ne suis pas aveugle.
D’accord.
Je tendis la main.
— Je m’appelle Griffin Burke.
Elle me serra la main, et sa prise ferme me surprit. Elle avait l’air frêle de premier abord, mais ensuite je remarquai ses tatouages. Tout son bras droit était maintenant une masse tachetée et ridée d’encre bleue et colorée sur une peau tannée par le soleil. Comme elle avait l’air d’avoir soixante-dix ans, elle avait dû se faire faire une manche complète il y a quarante ou cinquante ans.
Seigneur.
— Bernice Warren.
Elle portait un débardeur sans manches et une jupe fluide. À y regarder de plus près, elle ressemblait à une hippie que la paix, l’amour et le temps avaient oubliée. Son visage avait vu trop de soleil, il était ridé et tanné, mais j’imaginais qu’elle avait été d’une beauté éblouissante. Ses yeux bleus avaient encore une étincelle, ses longs cheveux, autrefois blonds, étaient maintenant gris cendré.
— Viens avec moi, dit-elle en tournant les talons et en se dirigeant vers la porte roulante.
Quand elle se retourna, je remarquai son bras gauche. De vieux tatouages bleus tachetés allaient jusqu’à son coude, ainsi que deux cicatrices qui ressemblaient à des éclairs. Elles avaient l’air chirurgicales et je pensai d’abord à une reconstruction de l’épaule, mais je remarquai ensuite qu’une cicatrice passait sous sa chemise et remont

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