Au chant des marées, tome 1 : De Québec à l Île Verte
257 pages
Français

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Au chant des marées, tome 1 : De Québec à l'Île Verte , livre ebook

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Description

Au chant des marées, c’est l’histoire de Marjolaine et de Philippe, qui héritent d’une maison sur l’Île Verte au printemps 1980. Soucieux de fuir certains événements douloureux du passé, le jeune couple déménage sur ce territoire isolé en compagnie de Paul, le père de Marjolaine maintenant à la retraite. Dans la belle maison rouge trônant au bord du fleuve Saint-Laurent, ils décident d’exploiter un gîte pour touristes.
Les habitants du coin accueillent avec appréhension, voire une froideur certaine, les nouveaux arrivants venus de la ville. Et quand Sophie débarque sans s’annoncer, alors que les deux femmes ne se parlent plus depuis la mort de leur frère, un désastre est sur le point de survenir…
Se sentant invisible aux côtés de sa flamboyante sœur, Marjolaine arrivera-t-elle à s’épanouir dans sa nouvelle vie, à relever le défi que pose l’ouverture d’une auberge, tout en gérant le flot d’émotions enfouies que la présence de Sophie fait remonter à la surface?
Voici le premier tome d’une nouvelle série où les personnages bigarrés, les rivalités, les épreuves et les moments de grande joie vous attendent au détour de chaque page !

Informations

Publié par
Date de parution 13 septembre 2017
Nombre de lectures 4
EAN13 9782897583156
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Au chant des mar es
Tome 1
De Qu bec l le Verte
FRANCE LORRAIN
Au chant des mar es
Tome 1
De Qu bec l le Verte
Guy Saint-Jean diteur
4490, rue Garand
Laval (Qu bec) Canada H7L 5Z6
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
saint-jeanediteur.com

Donn es de catalogage avant publication disponibles Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada

Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activit s d dition. Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l aide accord e notre programme de publication.

Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Guy Saint-Jean diteur inc., 2017
dition: Isabelle Longpr
R vision: Isabelle Pauz
Correction d preuves: Johanne Hamel
Conception graphique de la page couverture et mise en pages: Christiane S guin
Illustration de la page couverture: Talisman Illustration design - Alain Fr chette
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, Biblioth que et Archives Canada, 2017
ISBN: 978-2-89758-314-9
ISBN EPUB: 978-2-89758-315-6
ISBN PDF: 978-2-89758-316-3
Tous droits de traduction et d adaptation r serv s. Toute reproduction d un extrait de ce livre, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdite sans l autorisation crite de l diteur. Toute reproduction ou exploitation d un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu un t l chargement l gal constitue une infraction au droit d auteur et est passible de poursuites l gales ou civiles pouvant entra ner des p nalit s ou le paiement de dommages et int r ts.
Imprim et reli au Canada
1 re impression, septembre 2017

Guy Saint-Jean diteur est membre de
l Association nationale des diteurs de livres (ANEL).
Pour les insulaires de l le Verte
L le Verte et la municipalit du m me nom (L Isle-Verte) sur le continent sont des endroits v ridiques. Toutefois, je tiens pr ciser que certains l ments, lieux et sites du roman ne sont pas comme je les ai d crits.
Aucun des personnages ou des v nements qui font partie de cette histoire n ont r ellement exist . Tous sans exception sont le fruit de mon imagination! Vous ne rencontrerez donc pas Adrien, Roseline, Marjolaine et compagnie si vous allez faire un tour sur cette le magnifique.
Par contre, vous aurez le privil ge d assister des levers et des couchers de soleil fabuleux; vous pourrez sillonner l unique chemin de l le pied ou bicyclette en laissant le vent fouetter votre visage. Vous serez charm s par la beaut du phare, du Bout d en-Bas et du Bout d en-Haut ainsi que par la gentillesse et l amabilit des habitants de l le Verte.
Cette histoire se veut le plus plausible possible. Mais si certains faits sont erron s, sachez que ce sera uniquement d aux libert s que j aurai prises! Bonne lecture!

1980 Dans le Bas-Saint-Laurent se trouve un joyau encore m connu: l le Verte. Situ e face l embouchure du Saguenay, cette terre solitaire servait autrefois de plaque tournante pour le commerce entre les tribus am rindiennes. Les seigneurs s y sont succ d et, aujourd hui, on retrouve encore des descendants des familles issues de cette belle poque: les Fraser, les Dionne, les Caron Voil autant de patronymes que l on recense sur cette le majestueuse, o la vie n est pas toujours facile, malgr la beaut des lieux.
PROLOGUE
Marjolaine Lalonde sautillait sur place, les mains sur les paules de son mari, Philippe Caron. Euphorique, la jeune femme parlait d une voix f brile, incapable de contenir son excitation. Ses grands yeux bruns brillaient d une joie trop longtemps contenue.
- Imagine tout ce qu on va pouvoir faire maintenant! On va r aliser notre r ve bien plus vite que pr vu! Avoir une maison juste nous!
Le couple n en revenait tout simplement pas de la chance qui lui tombait du ciel. Alors que les deux jeunes gens vivaient modestement dans la vieille ville de Qu bec, voil que la missive d un d nomm Gr goire Lafleur allait changer leur destin e.

Rivi re-du-Loup
12 janvier 1980 Monsieur Philippe Caron,
la suite du d c s de monsieur Jasmin Caron - je joins copie de l acte de d c s - je vous informe que vous tes l unique h ritier nomm par cet homme. Je vous convie donc mon bureau afin de vous informer des d tails du legs confi par votre oncle paternel. Je reste votre disposition pour tous renseignements compl mentaires que vous souhaiteriez obtenir et vous remercie de bien vouloir accuser r ception de la pr sente.
Dans l attente, je vous prie d agr er, monsieur Philippe Caron, l assurance de mes sentiments distingu s
son arriv e au bureau du notaire Lafleur en compagnie de Marjolaine, Philippe s tait vu remettre par l homme g la lettre testamentaire r dig e en bonne et due forme par son parrain, qu il n avait pas revu depuis plus de douze ans. Surpris par la nouvelle, Philippe s tait assis pour d couvrir le contenu du message, sa femme pench e au-dessus de son paule.

qui de droit
Ceci est mon testament,
Je, soussign , Jasmin Caron, n le 8 avril 1922, dans la paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ( le Verte), demeurant ce jour au 16, chemin de l le, d clare l guer la maison dans laquelle je suis n , soit celle-l m me pr cit e, Monsieur Philippe Caron, domicili Qu bec, n le 12 juin 1950 Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Le reste de mon patrimoine, c est- -dire meubles et terre, sera aussi remis ce seul h ritier selon les r gles l gales en vigueur. Une somme de 18 000 $ s ajoutera ce legs
Philippe avait frott sa chevelure noire boucl e, avant de se pencher sur le bureau de fr ne du notaire, qui affichait un air ennuy .
- Je comprends pas a veut dire que
- Que vous h ritez de tout ce que cet homme avait en sa possession au moment de sa mort.
Les yeux verts de Philippe s taient pos s sur son pouse souriante, puis taient revenus fixer le notaire. Il repensait cet oncle maussade qu il n avait plus revu depuis des ann es. Apr s la mort de son p re la suite d une crise cardiaque foudroyante, par une nuit glaciale de d cembre 1965, le jeune homme avait espac ses visites sur l le Verte, pour finalement y mettre fin, une douzaine d ann es plus t t.
- C est impossible, voyons! Je l ai pas revu depuis l ge de dix-huit ans. Je me rappelle peine ce qu il avait l air! La derni re fois que j ai mis le pied sur l le Verte, ma tante tait encore vivante!
Philippe ferma les yeux quelques instants pour faire na tre une image dans sa t te. Mais part un homme l air bourru, rien ne lui venait. Il s avan a sur sa chaise et reconnut, d un ton h sitant:
- Puis il devrait laisser tout a mon oncle ou mon cousin qui vivent sur l le, non? Me semble que ce serait bien plus logique!
- Peut- tre plus logique, mais a a l air que lui - l homme de loi insista sur le mot - ne vous a pas oubli . Comme il n a pas eu d enfants, il vous l gue tout, confirma fermement le notaire, sur un ton o Philippe sentait poindre un reproche.
Il allait s excuser, formuler des regrets, lorsque Marjolaine saisit la lettre, que son mari tenait encore avant de s exclamer:
- Bon, a veut dire quoi, au juste? Est-ce qu on doit payer quelque chose? Parce que je vous le dis tout de suite, on a pas d argent!
- Non, vous n avez rien d bourser, tout a t pr vu par monsieur Caron.
Le visage troit de la jeune femme montrait son excitation. Eux qui habitaient dans le haut d un duplex mal isol , voil qu on leur offrait une maison sur un plateau d argent. N tait-ce pas l l occasion d avoir enfin un nid bien eux? Connaissant le caract re sage et pos de son amoureux, elle prit les commandes de la discussion. Marjolaine tait responsable depuis si longtemps qu elle n h sita pas saisir l occasion d am liorer leur sort. Elle reprit place sur la chaise aux c t s de Philippe, puis proposa:
- Et si on ouvrait une auberge comme on en a parl tant de fois, mon amour? On te donne une maison au milieu du fleuve en h ritage et toi, tu h sites?
- Mais notre voyage? Ton p re? On le laisse tomber?
- Notre voyage en Europe peut bien attendre! On investira nos conomies dans notre nouvelle maison. Puis mon p re
Les yeux moiti ferm s pour r fl chir cette d licate question, Marjolaine laissa passer quelques secondes. Son p re, Paul Lalonde, avait pris sa retraite trois ans auparavant et, depuis, vivait dans l appartement situ sous le leur. Dire qu il d pendait beaucoup du jeune couple n tait pas un euph misme: il avait besoin de sa fille et de son gendre pour les repas, pour ses d placements, pour la compagnie, et plus. L homme de soixante-dix ans ne pouvait assur ment pas vivre seul Qu bec. De toute mani re, les souvenirs qui se rattachaient cette ville seraient toujours trop lourds porter pour lui; aussi bien faire une coupure bien nette! Le changement d air ne pouvait que lui tre profitable. Marjolaine fit taire la petite voix dans sa t te qui lui murmurait qu elle voulait ainsi emp cher des retrouvailles entre son p re et Sophie, sa s ur a n e, exil e dans l Ouest canadien depuis l affreuse journ e du 10 juillet 1975. En s tablissant sur l le Verte, Marjolaine avait l impression que cette distance nuirait d ventuels rapprochements. Elle posa donc sa main sur la nuque de son ch ri avant de murmurer, son front appuy contre le sien:
- On am ne papa avec nous autres!
- Avec nous autres?
- Il y a un petit chalet sur la terre de ton oncle. On l am nagera pour lui et la question est r gl e. Je suis s re que l air du fleuve lui fera du bien. De toute mani re, c est pas comme s il tait tr s occup ! Il passe ses journ es regarder la t l vision. Hier, il m a racont de long en

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