Dark Bone Tome 1: Un nouveau h(z)éros : La découverte
190 pages
Français

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Dark Bone Tome 1: Un nouveau h(z)éros : La découverte , livre ebook

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Description

Un adolescent continuellement harcelé découvre un objet extraterrestre qui lui donne des capacités surnaturelles. Contrairement à une majorité de personnes qui profiterait de ces pouvoirs pour tenter de sauver le monde, Antonin, rempli d’amertume et de ressentiments, décide de les utiliser pour d’autres raisons : se venger de ses agresseurs et s’enrichir. Jusqu’au jour où il crée un bouleversement épouvantable qui met la terre entière en danger d’extermination. Un risque de massacre que lui seul peut contrecarrer.
Un roman fantastique autour d’une réalité très… actuelle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 août 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782897753566
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dark Bone
 
Un nouveau h(Z)éros
(Tome 1)
La découverte
 
Une aventure fantastique, avec un superhéros
pour adultes et adolescents.
 
 
 
 
Daniel Leduc
 
 
 
Ce livre est l’aboutissement de plusieurs années de travail. S’il est ce qu’il est, c’est grâce, non seulement à mes bonnes idées, mais à l’aide de certaines personnes.
 
 
D’abord, ma merveilleuse femme, Line :
 
Je te dédie ce livre non seulement par amour, mais parce que sans ta patience et ton soutien, je n’aurais jamais pu me rendre où je suis aujourd’hui. Depuis le début de mon aventure littéraire, tu m’encourages à poursuivre et me pousses au-delà de mes convictions, et ce, même quand je n’avais envie que de baisser les bras. Merci, je t’aime.
 
 
À mon beau-frère, André Urbain :
 
Tu as su repérer dès mes débuts un certain potentiel dans mes histoires. André, tu as cru en moi et m’as continuellement encouragé à poursuivre. Tu m’as prodigué de précieux conseils qui ont largement contribué à mon succès. Tu m’as poussé hors de ma zone de confort, tu m’as encouragé à poursuivre un rêve qui aujourd’hui… est devenu réalité.
Merci, André.
 
 
À ma réviseure, Christiane Asselin :
 
Pour ton aide si précieuse apportée dans la réalisation de cet ouvrage. Une dame extraordinaire sans qui ce livre n’aurait jamais pu être ce qu’il est, sans qui je ne serais pas aujourd’hui un nouvel auteur, mais juste un gars avec de bonnes idées.
Christiane, avec ton travail rigoureux et parfois exigeant, tu m’as fait grogner, tu m’as fait rager, tu m’as fait… réussir.
Merci, Christiane.
 
 
 
 
 
1
 
 
 
Après une dure journée d’école, blasé, Antonin rentre chez lui. À peine a-t-il posé son sac à dos que son père l’interpelle.
— C’est toi, Tonin ? Viens m’rejoindre au salon, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer.
Dans le salon, Yorgy est installé dans son fauteuil favori. Antonin, qui affiche un style vestimentaire du genre emo , prend place sur le divan.
— J’ai quelque chose qui va te t’faire triper, Tonin. Nous déménageons à Champdagne en juin prochain, dans la maison d’mon père.
— Quoi ? Trop nul ! J’veux pas déménager là-bas, sérieux ! C’est trop loin. J’suis bien ici, j’veux rester dans notre appart.
Yorgy ne s’attendait pas à une réaction aussi vive de son fils. Il croyait que, comme lui, il serait enchanté d’aller vivre dans ce coin bucolique.
— Désolé d’te décevoir, Tonin, mais on déménage. Ça fait déjà trop longtemps qu’on vit dans c’taudis. Ta mère et moi, on veut quitter c’quartier mal famé depuis toujours, voilà enfin l’occasion.
— Tellement poche ! Auxertown est la ville où j’ai grandi. Ici, c’est ma rue. J’vais perdre tous mes amis.
— Tu t’en f’ras d’nouveaux, Tonin. Une nouvelle vie…
— Zéro intérêt ! J’suis bien dans la grande ville, moi. J’veux pas vivre en campagne.
— De toute façon, mis à part l’école, tu fous rien d’tes journées. Dans c’logement ou ailleurs, quelle différence ça peut bien faire ? La ferme de ton grand-père est parfaite pour nous.
— C’est sûr, elle te coûte rien ! T’en as hérité parce que grand-p’pa vient d’mourir. Si t’avais une vraie job, on aurait déjà une maison, ici, à Auxertown.
— Un peu d’respect, garçon, j’suis ton père. Mon travail est peut-être pas l’plus valorisant, mais ça met d’la bouffe dans l’frigo, au moins.
Un bref silence coupe momentanément le débat. Yorgy réfléchit.
— T’auras une plus grande chambre, Tonin.
— Zéro cool  ! J’l’aime ma chambre. Et c’est pas vrai que j’fous rien.
— De toute façon, ça rien à voir. On déménagera quand tu termineras l’école. Fin d’la discussion.
Frustré, Antonin regarde son père, prêt à l’injurier. Mais il se ravise et retourne dans l’entrée où il récupère son sac à dos.
Un sac noir, rehaussé d’imprimés de têtes de mort blanches, et agrémenté de breloques similaires. Elles pendent à chacune des languettes de fermetures éclair. Antonin jette un dernier regard désapprobateur à son père, puis se rend à sa chambre en bougonnant. Yorgy se lève, crispé de rage.
— Fais attention à tes paroles, fiston. Tu prétends l’aimer, ta chambre, si tu continues, tu vas y rester un bon moment, j’te l’jure.
— Ben sûr !
Et il claque sa porte. Rouge de colère, Yorgy s’apprête à le rejoindre.
— ANTONIN STRAUSKY !
Attirée par les cris, Isabelle arrête son mari et place tendrement ses mains sur son torse musclé.
— Non, Yorgy ! Il voudra rien comprendre tant il est furieux. Tout comme toi, d’ailleurs.
— J’te préviens, Isabelle, c’est pas un ado d’quatorze ans qui va m’dire c’que j’dois faire.
— Évidemment, chéri. Il est encore jeune, il saisit pas tout.
Isabelle pose un baiser sur la joue de son conjoint grincheux. Yorgy la dévisage, exaspéré. Puis, il retourne s’asseoir au salon, les poings serrés.
Allongé sur son lit jamais fait, Antonin texte William, son best friend depuis le primaire, afin de lui annoncer la mauvaise nouvelle.
— Mes vieux veulent déménager.
— Pourquoi ?
— Y veulent habiter chez mon grand-père.
— Quand ?
— Juin. J’te rappelle plus tard.
— Pas cool  ! OK, A+.
Ennuyée, Isabelle se dirige vers la chambre de son fils. La petite dame ronde frappe et entre. Elle connaît bien ce lieu bordélique. Elle a en elle-même peint les murs en rouge et en noir. Elle s’assoit près de lui.
— J’suis désolée qu’ça t’contrarie, mon chéri. Nous avons enfin la chance d’avoir une maison bien à nous. Ça t’plaisait bien d’aller chez grand-père avant, non ?
Il se lève à ses côtés, gesticulant à tout vent.
— Sérieux, m’man ? Zéro pareil ! On y allait une seule journée, en visite. On rev’nait chez nous après. C’est à l’autre bout du monde, dans un trou perdu où on connaît personne. J’aurai plus mes amis, mon école, le dep. du coin.
Isabelle le regarde, impuissante. Elle comprend son désarroi.
— J’l’aimais beaucoup, grand-p’pa, mais ça m’intéresse pas d’vivre chez lui, maintenant qu’il est plus là.
— Mon pauvre chéri, on va repeindre la maison, remplacer l’mobilier, refaire la déco à notre goût. Elle sera plus celle de grand-père, mais bien la nôtre.
— Ça change tellement rien, m’man.
— Donne-nous une chance. En plus, tu t’plains toujours d’harcèlement à l’école, peut-être qu’tu seras mieux à celle de Champdagne ?
— Ils ont une école secondaire dans c’trou-là, sérieux ?
— Bien sûr ! Bestway , la même où ton père est allé à ton âge. Tu y seras bien.
— Zéro cool  ! Le p’tit nouveau est tellement bien accueilli !
— Là, t’es d’mauvaise foi, Tonin.
— On s’en reparlera en septembre. De toute façon, j’ai pas l’impression qu’mon opinion compte vraiment pour vous deux.
Antonin replace ses écouteurs et se laisse tomber sur le dos dans son lit. Silencieuse, Isabelle lui tapote le genou pour l’approuver, avant de sortir et de retourner au salon. Elle n’a pas le temps d’ouvrir la bouche que son mari l’interpelle.
— J’te préviens, Isabelle ! J’me fous pas mal de c’qu’il dit. Il suivra, c’est tout.
Elle s’assoit près de son homme et pose à nouveau sa main sur son torse afi

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