Keldor Tome 3 : La poursuite
244 pages
Français

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Keldor Tome 3 : La poursuite , livre ebook

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Description

Après deux mois d’intensives recherches, Garin et ses hommes ont finalement retrouvé Mennderik. À peine ont-ils quitté la prison de Bagul que, déjà, un défi de taille se dresse devant eux. Sur le chemin du retour parsemé d’obstacles aussi dangereux qu’inattendus, le jeune prince se consacre à un long et éreintant entrainement. Épaulé par Glodaar, il travaille d’arrachepied pour sceller la faille présente dans son esprit. Pendant ce temps, Jayras déploie ses tentacules sur le royaume de Keldor…
Drents et hommes du Nord s’allient pour mener une course contre la montre dans laquelle le trône est en jeu. Une ultime confrontation se dessine, mais une question pointe à l’horizon : qui sera en mesure de défier le puissant Jayras ? Le bras de Garin et l’esprit de Mennderik leur permettront-ils de recouvrer la couronne keldorienne ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 novembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782897755522
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Keldor :
La poursuite
 
 
Bruno Mercille
 
 
 
 


Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Image originale de la couverture : Shutterstock 207636823
 
 
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .
 
 
 
 
 
Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-913-2224
 
 
 
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie (Québec), Canada J 0K 1E0 apotheose@bell.net www.leseditionsdelapotheose.com
 
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2021
 
ISBN papier  : 978-2-89775-546-1
ISBN epub : 978-2-89775-553-9       
 
 
 
 
 
Keldor
Tome 3
 
La poursuite
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
J’aimerais remercier mon ami et auteur Simon Pagé pour sa franchise et sa précieuse collaboration. Il m’a entre autres permis de sortir de mes propres Bois Oubliés et de retrouver le chemin de la lumière. Ma reconnaissance va également à tous ceux qui m’ont lu et encouragé durant l’écriture de cette trilogie.
Je tiens à exprimer ma gratitude envers celles et ceux qui ont participé à la conception de cette série de romans. Je pense à tous les employés de la maison d’édition de l’Apothéose, Ghislain Fafard et Valérie Perreault, dont le regard face à la langue fut bénéfique, Carolyne Martin et Marilyne Laurendeau pour leurs commentaires constructifs à l’égard de cet ouvrage ainsi que Stéphanie Brière, qui a effectué un travail colossal de révision et de correction.
Merci à la vie qui, lorsqu’on s’ouvre à elle, se veut une source incommensurable de créativité.
Finalement, merci à mon père, qui m’a ouvert les yeux sur la beauté qui nous entoure et sans qui cette œuvre ne ferait point de sens.
 
 
Table des matières
 
Prologue
La fuite
La rentrée
Les retrouvailles
L’épreuve
Les demandes
Le message
La préparation
Nous sommes prêts
Les tentacules
L’illumination
En contrôle
La faille
À couvert
La rencontre
La révélation
Le cœur
La ville attendue
La missive
La cloison
L’emprise
L’accueil
La raison
La ruée
Les retrouvailles
Épilogue



Prologue
 
 

L
es saisons s’étaient succédé à la suite de cette fameuse rencontre fortuite entre les jeunes héritiers keldoriens et Jayras, ce mystérieux homme au visage balafré. Mennderik, qui vivait son douzième hiver, tentait toujours de comprendre ce qui s’était passé et il faisait les cent pas dans sa chambre. Sentant une brise pénétrer par la fenêtre peu étanche, il enfila des vêtements chauds et s’avança vers la lucarne. Les traces apparentes de glace à son pourtour lui rappelaient que le froid sévissait à Keldor.
Dans le but de trouver des réponses à ses questions, il saisit son chandelier par son manche et franchit le seuil de la porte. Le cadet des princes s’engagea dans le long corridor lui permettant de quitter ses quartiers et se dirigea vers la grande bibliothèque du château.
En cette rude soirée hivernale, des torches allumées étaient fixées sur les murs, réchauffant au passage les marcheurs frigorifiés. Les foyers étaient tous actifs et fonctionnaient à plein rendement. Malgré cela, une brouée était tout de même perceptible quand les hommes expiraient. Une odeur réconfortante de bois brulé embaumait les recoins de la bâtisse.
Lorsqu’il fut à destination, Mennderik salua Viodin de la tête et s’engagea dans le grand escalier en colimaçon menant dans les profondeurs de la bibliothèque. Au niveau inférieur, il longea les premières allées, qui contenaient de vieux parchemins. Il accéda ensuite à la section dans laquelle se trouvaient les grimoires écrits par son ancêtre, le roi Eraomyr.
Tandis qu’il tenait son chandelier de la main gauche, il s’empara d’un tome poussiéreux de la droite, en l’agrippant à l’aide de son chétif bras d’enfant. S’assurant de ne pas laisser tomber le bouquin, le prince se rendit dans la salle où il avait l’habitude de s’installer des heures durant. Emmitouflé dans d’épaisses couvertures, Mennderik dévora du regard les pages qui faisaient l’objet de sa lecture. Au moment où il allait se lever pour regagner sa chambre, un passage du manuscrit attira son attention.
«   Longue fut ma quête vers le savoir absolu et ardu fut le chemin. Étant désireux de mener mes recherches à terme, je partis à l’insu de mes fidèles sujets et je camouflai les traces de ma venue. Seulement dans la forêt, je révélai mes pas et trouvai réponse à ma question.   »
Le jeune prince était dorénavant captivé par la suite du texte. Il s’abandonna au récit d’Eraomyr et en perdit ainsi la notion du temps. Lorsqu’il acheva la lecture des dernières pages, il se leva, alla reporter le grimoire à son emplacement d’origine et prit la direction de l’escalier pour remonter à l’étage principal.
Tout juste avant d’entamer son ascension, il passa devant un énorme miroir, qui avait été installé jadis pour y réfléchir la lumière du jour. Plutôt que de retourner dans ses quartiers, Mennderik avait maintenant une tout autre idée en tête. Il s’immobilisa au pied des marches et se tourna de façon à s’observer de la tête aux pieds. Comme mentionné dans le récit d’Eraomyr, le prince se concentra et suivit les indications. Le résultat de son action fut quelque peu décevant. De son regard avide de découvertes, il voyait toujours le gamin qu’il était. Il entremêla grossièrement ses doigts avec sa courte chevelure brune, puis finit par hausser les épaules.
«   Peut-être cela prend-il un certain temps avant d’être effectif   ?   », se dit-il.
Mennderik se remit en route et tout en maintenant l’enchantement qu’il espérait réaliser, il gravit chacune des marches qui composaient le grand escalier. Arrivé au sommet, Viodin était blotti dans son fauteuil, un livre à la main. Le mestre, qui avait l’habitude de gratifier l’héritier lors de ses nombreux allers-retours, demeura muet. Intrigué par ce silence, le garçon s’avança et salua le vieil homme, qui ignora l’appel.
Tout sourire à la suite de sa réussite, il rentra dans ses quartiers et prépara quelques couvertures chaudes additionnelles, qu’il installa sur ses épaules et sa tête. Il enfila ses bottes et se dirigea, confiant, vers l’entrée principale du château, près des écuries.
Mennderik avait toujours aimé aller marcher dans les bois adjacents. Peu importe ce que les éléments lui réservaient, il s’y baladait dès qu’il en avait l’occasion. Daryuk avait cependant émis une restriction de promenade pour les jeunes héritiers, car le froid et la neige pouvaient venir à bout même du plus puissant des guerriers.
Mennderik se déplaçait discrètement grâce à son nouveau pouvoir et fit son chemin jusqu’à la sortie. À sa grande surprise, il ne ressentait pas la fatigue cérébrale qui accompagnait d’ordinaire les enchantements de longue durée. Cette technique, acquise à la suite de la lecture du récit de son ancêtre, relatait, en outre, une focalisation particulière permettant d’économiser la quantité d’énergie déployée par les praticiens.
Le cadet de la famille royale franchit les limites des écuries, mais il se buta à la massive porte en bois, qui était surveillée par des soldats, autant de l’intérieur que de l’extérieur. Constatant qu’il était invisible aux yeux des combattants sur place, il s’installa dans un coin et patienta dans le froid.
Quelques instants suffirent pour que l’attente tire à sa fin. L’homme posté à la vigie annonça le retour d’une patrouille de cavaliers et aussitôt, une ouverture apparut dans l’enceinte du château. En moins de deux, le garçon décampa et se faufila à travers les montures. Le garde ordonna de fermer la porte, mais le prince était déjà rendu de l’autre côté. Le grincement produit par les maillons des chaines résonna dans toute la région. Lorsque Mennderik pivota sur lui-même, il était seul. Il avait réussi. Il se mit aussitôt en route et profita de ce moment pour aller se balader dans les sentiers.
La lueur de la lune perçait les ramures des arbres et faisait étinceler les quelques flocons qui dégringolaient du ciel. Cette légère averse se déposait sur l’épaisse couche déjà accumulée depuis le début de l’hiver. Une fine poudrerie mue par le vent rampait en toute liberté et se laissait bercer au gré des rafales. Malgré la dominance de la noirceur dans la forêt, la virginité de la couleur des dunes était sans appel.
La région était calme et aucun son n’était audible, à l’exception des quelques bourrasques qui venaient fouetter le corps de Mennderik ici et là. Chacune des foulées exécutées par le prince faisait craquer la croute glacée qui s’était formée à la surface du sol. Il captait le bruit de ses propres pas, mais l’enchantement qu’il maintenait masquait sa présence dans son environnement.
Mennderik remarqua les traces d’un passage laissées par des animaux. Ayant retenu les leçons enseignées par son père, il comprit qu’il s’agissait d’un ravage de chevreuils. Curieux, il emprunta l’un des sentiers permettant leur va-et-vient et s’enfonça au cœur d’une section bondée de conifères. Au loin, il aperçut des mouvements. Les mâles étaient disposés de manière à former une barrière servant à protéger leurs petits. Le prince poursuivit sa route et passa tout près des bêtes, qui ne bronchèrent pas. Il bifurqua alors vers l’est et s’éloigna du groupe de cervidés.
Le garçon était chaudement habillé, mais la température glaciale, jumelée au vent et à l’humidité, lui procurait un vif inconfort. Il sentait que ses os se crispaient et les frissons qu’il ressentait étaient de plus en plus fréquents. Quand il expirait, Mennderik était en mesure d’apercevoir un nuage de vapeur. Le froid était tel que ses narines collaient sur le cartilage central lors de chaque inspiration réalisée par le nez. Vou

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