La Porte - 6 - L'Odyssee du Non-Retour

Anthony-Luc Douzet

Description

Avec l'Odyssée du Non-Retour, tome 6 de la saga phénomène LA PORTE, Anthony-Luc DOUZET nous livre la traque la plus épique de tous les temps. Un voyage aux frontières de la Mort, où tout dépasse l'entendement. Êtes-vous vraiment certain de vouloir OUVRIR ces nouvelles portes ?

Sujets

• Fantasy

Informations

• Publié par: Editions Magic Tales
• Date de parution: 09 mars 2016
• Nombre de lectures: 34
• EAN13: 9781523803880
• Langue: Français

Extrait

LA PORTE
6— L’ODYSSÉE DU NON-RETOUR
 
A.L.DOUZET
 
Aux éditions Magic Tales
 
SAGA LA PORTE
 
Tome 1— La clairière du Lion
Tome 2 — Blanche Tepes
Tome 3 — Metamorphosis
Intégrale Saga La Porte Cycle 1
Tome 4 — Les Clés d’Éternité
Tome 5 — L’Œil de Bran
Tome 6 — L’Odyssée du Non-Retour
Tome 7 – Tempus Fugit
 
Autres romans :
 
La fabuleuse histoire de Jack O’ Lantern
One Hundred Forty
Grimm ’ s Scary Tales
Saga Q
Contes de la dernière nuit
 
Aux éditions PHYSALIS
 
Les 13 crimes de Théodem Falls
(Préface de Jean Claude Dreyfus)
 
 
Prochainement
 
~ ARSÈNE LUPIN~
TRILOGIE LE DERNIER SECRET
 
 
 
 
 
 
 
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A.L.DOUZET
 
 
LA PORTE
 
 
6 – L’ODYSSEE
DU NON-RETOUR
 
 

 
© Tous droits réservés éditions Magic Tales et Anthony Luc DOUZET, février 2016.
 
 
« Pour chacun de nous existent
de multiples chemins,
de multiples possibilités,
celles de la naissance,
de la transformation, du retour ».
HERMANN HESSE
 
 
 
« Toute ascension vers un endroit merveilleux
se fait par un escalier en spirale ».
FRANCIS BACON
 
OÙ EN ÉTIONS-NOUS ?
 
 
LE DEFILE DE BRAN
 
 
L es trois jeunes Grecs, Jason, Calixte et Miseos sont guidés par le vénal Salvatore Ragülo pour retrouver le Collier de jade, le fameux « Ouroboros », clé d’éternité ayant appartenu à Ikar de Mytilène. Au sortir des écuries du Pique Broche , le jeune Grec ne sait pas que ce mystérieux sorcier venant de faire un Vaporux Mascarada est l’homme qui a condamné son père Ikar à l’une des morts les plus atroces voilà plusieurs années. (cf. tome I.) Ragülo et ses trois compagnons se décident à les suivre…
 
Aidés par Grümelus le passeur qui les place devant ce Double-Miroir, l’alchimiste Vladimir Tepes et son serviteur Vertuc ingurgitent deux coupes du fameux Mänigel. Un seul but pour Tepes : « retourner aux Limbes » et détruire la main aux cinq vœux pour mettre fin à la malédiction de Cassiope de Lern et ainsi se libérer de ce fardeau éternel. Les muscles pétrifiés, ils sont laissés pour morts devant le Double-Miroir qui est censé les conduire au Non-Retour.
 
Une périlleuse expédition qui s’annonce d’autant plus risquée que lors du sursis dont il a bénéficié pour revenir de l’enfer des Limbes, l’Alchimiste s’est vu interdire par la prêtresse Ovea tout retour dans cette dimension entre le monde des Hommes et les royaumes de la Mort.
 
Sentant le sorcier revenir sur ses terres et braver l’interdit, la gardienne des Limbes, furieuse, descend à ses geôles de damnation questionner une condamnée à la perpétuité répondant au doux nom de Cassiope de Lern...
 
LA MORT SÛRE
 
 
L e récit de la Mort S ûre s’est conclu sinistrement en novembre 2000 avec l’assassinat de Christine Peters et la fuite de sa fille Esther, le jour de son anniversaire.
 
Friedrich Eisenhower, membre du mystérieux réseau Antiquas Mundi et assassin de Christine, empêche in extremis la petite Esther de se suicider dans les chutes du lac Tusnad. Il ne laisse aucun choix à la jeune enfant — qu’il surnomme « épi de blé » — et après l’avoir frappé violemment au visage, l’enlève pour la Suisse.
 
Le procès Hénoch Bonp aura marqué tous les esprits à Brasov. Intense et cruel, il verra la fuite de l’assassin après sa condamnation à perpétuité. Se défenestrant sous les yeux médusés de l’assistance, le diabolique enfant de lune reste en vie grâce à la clé Rün, dite « de résurrection ».
 
Hénoch parvient à mettre en place un magistral plan d’évasion intitulé « Breda&Astra » et avec l’aide d’Holly Samaritan, part pour l’Écosse. On le retrouve à la fin du tome V, sur le lac bordant le château Eilean Donan, repaire de l’Aigle Massinger, détenteur ancestral de Rün, la clé de résurrection.
 
Alors que Brasov découvre l’effroyable assassinat de la mère de famille, Richard Pleasance, arrivé sur les lieux, est dévasté par la disparition de la femme qu’il chérissait au plus haut point. Il promet au grand-père Peters de traquer Hénoch Bonp et de le ramener vivant à Brasov.
Le récit de La Mort sûre se conclut en ce tragique tome V.
 
MARYLINE
 
L e jour de Gloire a bien eu lieu et a libéré un fléau sans nom qui n’a laissé aucun répit à la confrérie Wutaï. Il y a des forces qui n’acceptent aucun contrôle. Blanche Tepes et sa haine de l’être humain, encore moins. Yseo Takamara et son épouse Fizi en font les frais en osant ouvrir l’ancienne relique. Ils sont retrouvés morts à l’aéroport de Pékin, fondus tels de la cire.
 
Richard Pleasance n’a pas survécu aux rituels de la sinistre confrérie, et est déclaré cliniquement « mort » par les médecins du Beijing Hospital. La tumeur cérébrale aura eu raison de toute sa volonté.
 
Dans un ultime espoir, Maryline Peters, demande à son grand-père de ramener son ami à la vie, mais pour le vieil homme, c’est peine perdue, car l’esprit de l’Anglais est déjà parti trop loin. Maryline presse son grand-père de tenter l’impossible, car le diable roumain qu’est Hénoch Bonp court toujours, huit ans après son évasion.
 
Richard Pleasance doit-il revenir à la vie ? Est-il l’unique moyen de rattraper le machiavélique Hénoch Bonp avant qu’il ne réunisse les neuf clés d’éternité ?
 
La Roumaine implore alors à son grand-père une dernière tentative pour ressusciter Richard Pleasance.
Et s’il restait un cinquième vœu non exaucé à la main de céramique bleue ?
N’écoutant que la peine de sa petite-fille et sachant la haine de l’agent pour le fils Bonp, Peters part alors très loin dans ses pensées pour ramener à la vie le défunt. Leur seul espoir dans cette traque du Mal.


 
LE DEFILE DE BRAN
 
29. Le chant de Decimus
 
Seuil de la Porte Noire
Orée des Limbes
03 décembre 1470
 
 
L’ ÉPAIS BROUILLARD couvrait tous les ornements de l’ancestrale Porte Noire . Le temps venait de s’arrêter sur les cadavres de Vladimir Tepes et de Vertuc, son plus grand ami.
Decimus, le brave mioritic, humait l’odeur de « la mort » émanant des deux corps froids. Les dépouilles étaient présentes depuis cinq heures devant l’immense porte, seuil de transmigration des âmes bannies de la Terre des Hommes.
Decimus descendit les marches de l’horreur lentement, comme s’il prenait toutes ses précautions. Son regard se porta sur le pouls des deux cadavres.
Aucun signe de vie.
Un courant d’air vint soulever leurs chevelures recouvrant leurs visages livides.

La porte aux immenses gonds de fer noir n’avait pourtant pas grincé. Au loin, derrière elle, le chien entendit comme des gémissements, des râles d’outre-tombe. Decimus se décida à agir.
Sa queue remua fortement quand il arriva à hauteur du menton de l’Alchimiste. Il approcha sa truffe de l’oreille du cadavre et souffla :
 
— Sorcier qui ose défier le Non-Retour, je suis Decimus, on me nomme ainsi, car je suis la dixième clé d’éternité, la plus secrète, la seule qui a appris à prendre une forme humaine et à parler votre langue. La clé qui permet de voyager entre la Mort et la Vie. Vladimir Tepes, ô sorcier de Bran, j’ai veillé sur vous durant votre voyage. Vous voilà fort insolent, je vous en conjure, il est encore temps de faire demi-tour. Le sentier que vous allez emprunter est celui de la désolation, car vous le savez, nul ne revient des Limbes du Non-Retour. Vous conduisez votre ami à une mort certaine, car il n’est pas de votre sang. Grümelus, mon maître vous l’a dit, mais à nouveau je vous préviens. Il est temps que vous renonciez à cette pure folie. Si vous revenez en Terre des Hommes, un jour vous connaîtrez toute l’étendue de mon être, toute la puissance de la dixième clé que l’on nomme «